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"Vous êtes sociologue, chercheur en gestion, en science politique, en anthropologie, et vous avez choisi d'aller au contact des acteurs d'une entreprise, d'une organisation ou du monde social pour les interviewer ou les observer dans leurs comportements au jour le jour. Vous avez opté pour une méthode compréhensive, ce que l'on appelle généralement recherche qualitative. Les questions que vous allez vous poser sont pratiques : par où dois-je commencer ? Comment faire une revue de littérature ? Comment avoir des idées ? Elles sont aussi techniques : comment décrire ce que j'observe ? Comment raconter ce qui se passe ? Elles sont enfin plus fondamentales, mais tout aussi concrètes : quel type de théorie puis-je utiliser et produire ? En quoi peut-on dire que ce que je fais est scientifique ? S'adressant à tous les chercheurs, en master ou en doctorat, ou bien plus confirmés, qui s'efforcent de développer une compréhension rigoureuse de l'action et des acteurs, ce livre se propose de les aider à formuler les bonnes questions de méthode et à trouver les voies pour y répondre de manière originale. Cette 2e édition est complétée d'un nouveau chapitre : "Qu'est-ce qu'un cas et qu'attendre d'une étude de cas ?" " [Source : 4ème de couverture]

International audience ; Les grands ou méga-projets se multiplient. Dans les infrastructures de transport, mais aussi dans la haute technologie (civile ou militaire). Trois raisons président à leur prolifération. L'une est technologique : le progrès technologique les rend possibles dans de nombreux domaines, et attirants. La deuxième est politique : ils sont très visibles et assurent la célébrité des hommes ou des femmes politiques qui annoncent leur lancement. Et la troisième, enfin, est économique : de nombreux acteurs ont intérêt à ce qu'ils soient décidés et développés - à méga-projet, méga-profit. Par ailleurs, apanage plutôt des pays riches, ils tendent à se démocratiser : quand un pays accède au développement, il se lance dans l'aventure et le mouvement se mondialise. Bent Flyvbjerg leur a consacré un petit livre marquant, Megaprojects and Risk. An anatomy of an ambition, paru en 2003 et qui en est à sa huitième édition (Flyvbjerg, 2010).

International audience ; Les grands ou méga-projets se multiplient. Dans les infrastructures de transport, mais aussi dans la haute technologie (civile ou militaire). Trois raisons président à leur prolifération. L'une est technologique : le progrès technologique les rend possibles dans de nombreux domaines, et attirants. La deuxième est politique : ils sont très visibles et assurent la célébrité des hommes ou des femmes politiques qui annoncent leur lancement. Et la troisième, enfin, est économique : de nombreux acteurs ont intérêt à ce qu'ils soient décidés et développés - à méga-projet, méga-profit. Par ailleurs, apanage plutôt des pays riches, ils tendent à se démocratiser : quand un pays accède au développement, il se lance dans l'aventure et le mouvement se mondialise. Bent Flyvbjerg leur a consacré un petit livre marquant, Megaprojects and Risk. An anatomy of an ambition, paru en 2003 et qui en est à sa huitième édition (Flyvbjerg, 2010).

Dans un livre récent, How professors think, Michèle Lamont (Harvard University) analyse la manière dont des chercheurs de différentes disciplines, réunis dans des comités, construisent un jugement collectif en sélectionnant des projets de recherche à financer. L'intérêt de l'ouvrage est bien sûr d'aider à comprendre un aspect de la politique de recherche. Mais il dépasse cette situation, pour poser la question plus générale de ce qu'est le jugement en tant que phénomène social.

International audience ; L'action constitue l'objet d'analyse fondamental des chercheurs en sciences sociales (gestionnaires, sociologues, politistes, psychologues, économistes même peut-être). Il s'agit par ailleurs d'une des réalités les plus banales et les plus universelles, les plus évidentes. Mais peut-on la penser, et si oui, comment ? Sur ce thème, John Langshaw Austin a écrit un texte aussi étrange que profond.

International audience ; L'action constitue l'objet d'analyse fondamental des chercheurs en sciences sociales (gestionnaires, sociologues, politistes, psychologues, économistes même peut-être). Il s'agit par ailleurs d'une des réalités les plus banales et les plus universelles, les plus évidentes. Mais peut-on la penser, et si oui, comment ? Sur ce thème, John Langshaw Austin a écrit un texte aussi étrange que profond.

The action is the basic subject of analysis of researchers in social sciences (managers, sociologists, politicians, psychologists, economists, perhaps even). It is also one of the most banal and universal realities, most obvious. But can we think of it, and if so, how? On this topic, John Langshaw Austin wrote such a strange and deep text. ; International audience ; The action is the basic subject of analysis of researchers in social sciences (managers, sociologists, politicians, psychologists, economists, perhaps even). It is also one of the most banal and universal realities, most obvious. But can we think of it, and if so, how? On this topic, John Langshaw Austin wrote such a strange and deep text. ; L'action constitue l'objet d'analyse fondamental des chercheurs en sciences sociales (gestionnaires, sociologues, politistes, psychologues, économistes même peut-être). Il s'agit par ailleurs d'une des réalités les plus banales et les plus universelles, les plus évidentes. Mais peut-on la penser, et si oui, comment ? Sur ce thème, John Langshaw Austin a écrit un texte aussi étrange que profond.

Dans un livre récent, How professors think, Michèle Lamont (Harvard University) analyse la manière dont des chercheurs de différentes disciplines, réunis dans des comités, construisent un jugement collectif en sélectionnant des projets de recherche à financer. L'intérêt de l'ouvrage est bien sûr d'aider à comprendre un aspect de la politique de recherche. Mais il dépasse cette situation, pour poser la question plus générale de ce qu'est le jugement en tant que phénomène social.

Wittgenstein notes: "Writing in the style you need is putting a car exactly on track. "What does it mean, if not that every thought has a style, and must have one? That is to say, form matters in substance, that it is an issue, including in the production of theories and analyses. There would be a power of shape, which would guide the creation of ideas. In order to present that argument, I propose a detour by Corneille. It works almost exclusively for Alexandrin throughout his life, both in his comedies (too little known) and in his tragedies or tragedies. This undoubtedly explains this, even Cassirer, an analyst who is particularly penetrating his work, finds it cold: "In Corneille, everything is in a cold and clear light and all in this light has a glacial effect. "It cannot therefore be avoided that the form and substance, Alexandrin and the affres of pumping power and outdated morals are linked. Corneille's approach to handling Alexandrin, which is very specific, carried out by balancements and repetitions, seems to have produced only a mathematical one. The shape would be powerful, but binding, and its rigid effects. ; International audience ; Wittgenstein notes: "Writing in the style you need is putting a car exactly on track. "What does it mean, if not that every thought has a style, and must have one? That is to say, form matters in substance, that it is an issue, including in the production of theories and analyses. There would be a power of shape, which would guide the creation of ideas. In order to present that argument, I propose a detour by Corneille. It works almost exclusively for Alexandrin throughout his life, both in his comedies (too little known) and in his tragedies or tragedies. This undoubtedly explains this, even Cassirer, an analyst who is particularly penetrating his work, finds it cold: "In Corneille, everything is in a cold and clear light and all in this light has a glacial effect. "It cannot therefore be avoided that the form and substance, Alexandrin and the affres of pumping power ...