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La politique pétrolière internationale
In: Que sais-je ? 891
Désarmement – course aux armements : soubresauts ou nouvelle ère ?
In: Recherches Internationales, Band 116, Heft 1, S. 75-96
Les soubresauts de l'actualité internationale poussent de nombreux commentateurs à estimer que nous assistons au retour d'une nouvelle guerre froide. Daniel Durand analyse les mécanismes mis en oeuvre pour diminuer la tension internationale pendant ces dernières décennies. L'article montre qu'au travers des divers accords de désarmement s'est construit un véritable «filet de sécurité» basé sur des notions qui sont devenues des normes internationales : contrôle, vérification, transparence. Or, celles-ci sont essentielles pour bâtir la confiance indispensable aux relations internationales. Il rappelle qu'une planète durable ne peut être qu'une planète en paix dont les risques de guerre sont écartés. Ce but est indissociable de la démilitarisation des relations internationales, c'est-à-dire la relance de tous les processus de désarmement.
TNP : un quinquagénaire essouflé ?
In: Recherches Internationales, Band 112, Heft 1, S. 25-42
2018 marque le 50e anniversaire de la signature du TNP (Traité de nonprolifération nucléaire) qui affichait l'ambition d'encadrer la possession de l'arme nucléaire, d'envisager sa suppression progressive et de contrôler l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins civiles. Cinquante ans après, la stagnation du processus de désarmement nucléaire accroît les frustrations des pays non nucléaires. Pour Daniel Durand, les réticences des pays nucléaires à progresser vers l'adoption de traités complémentaires (arrêt de la fabrication de matières fissiles, interdiction des armes nucléaires) laissent craindre un possible éclatement de cet instrument juridique qu'est le TNP. La place de l'arme nucléaire et le concept de dissuasion, datant de la guerre froide, marquent toujours les relations internationales et le multilatéralisme comme mode d'existence de la communauté internationale, se heurte aux intérêts politiques et stratégiques de la puissance militaire nucléaire.
La «diplomatie financière» de François Hollande : une capitulation mûrement pesée ?
In: Recherches Internationales, Band 100, Heft 1, S. 121-134
Avec le recul du temps, le contraste est de plus en plus frappant entre la tonalité, plutôt à gauche, des engagements du candidat Hollande et la «diplomatie financière» qu'il a menée depuis son élection. Tout se passe comme s'il avait délibérément choisi de donner satisfaction à toutes les exigences des marchés financiers. Une telle attitude peut s'expliquer par les options idéologiques défendues de longue date par l'actuel président, et par l'extraversion financière de l'économie française qui la rend particulièrement vulnérable aux pressions de la finance libéralisée. L'échec patent de cette politique met en lumière l'actualité d'un débat, à gauche, sur le degré de radicalité des moyens à mobiliser pour affronter la domination des marchés financiers.
La conférence d'examen du Traité de non-prolifération au fil des jours (29 avril au 28 mai 2010)
In: Recherches Internationales, Band 88, Heft 1, S. 9-17
Sécurité paneuropéenne : un mythe dépassé ?
In: Recherches Internationales, Band 85, Heft 1, S. 9-18
Le sommet du 60e anniversaire de l'OTAN le 4 avril 2009 à Strasbourg a témoigné de la crise identitaire de l'Alliance. La place de l'Europe dans cette Alliance et le rapport à la Russie constituent les points centraux du contenu de la sécurité paneuropéenne. Les propositions russes de nouvelle architecture de sécurité vont-elles contribuer à combler le fossé existant entre le bloc occidental et l'ex-géant euro-asiatique dès lors qu'il apparaît problématique qu'émerge un véritable «pilier européen de défense» suffisamment identifié et autonome ?
Dans ce contexte, la nouvelle orientation plus ouverte et plus multilatérale que semble imprimer Barack Obama à la politique étrangère états-unienne sera-t-elle susceptible de redonner une perception plus positive de son pays à des opinions publiques mondiales qui n'ont jamais été aussi critiques ? Il se vérifie que la nouvelle posture de la diplomatique française adoptée par Nicolas Sarkozy place notre pays à la traîne des initiatives politiques, voire en contradiction avec les positions du «grand allié» sur lequel on essaie de s'aligner !
Pour une Europe, puissance «vertueuse»
In: Recherches Internationales, Band 81, Heft 1, S. 141-162
«Relever les défis de sécurité du XXI e siècle», la question est posée à l'OTAN, à l'Union européenne, aux Nations unies. Tout appelle à promouvoir une sécurité globale reposant sur trois piliers : la sécurité coopérative, la sécurité démocratique, la sécurité humaine et contribuant au renforcement du droit international et du multilatéralisme. L'OTAN estelle l'organisation la mieux adaptée pour cela ? N'est-il pas temps aujourd'hui, comme pour les problèmes de l'environnement, de prendre des voies plus originales et plus courageuses en construisant une Europe puissance «vertueuse » pour la paix, le désarmement et le soutien aux Nations unies ?
The United Nations at the Heart of 'Another World'
In: Development: journal of the Society for International Development (SID), Band 48, Heft 1, S. 61-64
ISSN: 1461-7072
La France au centre des enjeux du désarmement
In: Cahiers du communisme: revue théorique et politique mensuelle du Comité Central du Parti Communiste Français, Band 70, Heft 10, S. 91-102
ISSN: 0008-0136
Les limites du rôle des ONG
In: Recherches Internationales, Band 58, Heft 4, S. 143-156
L'offensive néo-libérale de la fin des années 70 a provoqué la délégitimation des Etats, de la politique et des partis politiques et a ouvert un espace important d'activité aux ONG. Pour faire face aux crises et aux risques induits par la barbarisation des rapports humains, les défenseurs de l'ordre mondial ont eu recours aux bonnes vieilles recettes de la charité. Ce type d 'activité «au plus près des gens» s'est souvent accompagné du refus de rechercher des solutions globales au problème de la misère. L'émergence d'associations spécialisées et dépolitisées, chargées de traiter les urgences, a cependant aussi permis à beaucoup de bénévoles de prendre conscience des limites de leurs propres activités de «pompiers des crises». Les gouvernements et les organismes supranationaux, eux-mêmes soumis aux conditions élaborées par les pouvoirs financiers, financent et contrôlent largement les activités des organisations «non-gouvernementales». Où en sont donc aujourd'hui les ONG ? Sont-elles condamnées à servir de relai «étemel» pour la gestion de crises inéluctables ou peuvent-elles aider à la formation d'un réseau de mobilisation de citoyens participant à la réouverture du chantier de l'alternative au système dominant ? Sont-elles en mesure de peser sur les grands choix de politique extérieure ?
Les auteurs de cette controverse examinent les limites assignées aujourd'hui aux ONG et présentent différentes approches sur ce qui pourrait être leur rôle dans une situation où les questions politiques, quoiqu'en disent les forces dominantes, continuent à être le facteur fondamental où se joue le destin de chacun des habitants de la planète.