Peut-on, en 2014, parler de pouvoir fiscal du Parlement ? La question mérite bien d'être posée aujourd'hui. Le rôle du Parlement a très largement changé depuis 1958, que ce soit sous la pression économique et financière (la crise des déficits) ou par l'évolution du système juridique sous l'influence conventionnelle ou constitutionnelle. Il n'en reste pas moins que ce rôle ne sera finalement que ce que les parlementaires voudront bien en faire...
Can we, in 2014, talking about fiscal powers of Parliament? The question deserves to be asked well today. The role of Parliament has changed very much since 1958, both in the economic and financial pressure (the crisis deficits) or the Evolution of the legal system under conventional or constitutional influence. The fact remains that this role will only be finally what parliamentarians are requested to do. Adapted from the source document.
Résumé La création d'un impôt régi directement par le droit et les institutions de l'UE est dans la stricte logique du système des ressources propres établi progressivement et avec des changements depuis 1970. Mais il est très difficile d'en définir les caractéristiques économiques (assiette, taux) et les modalités de gestion, malgré quelques projets plus ou moins précis. Il ne peut se concevoir qu'au sein de la fiscalité indirecte ou éventuellement par taxation de transactions financières. Dans toutes les hypothèses, il rencontre de puissants obstacles ; le principal étant qu'il devrait s'accompagner d'une plus grande coordination ou harmonisation des prélèvements obligatoires.
La 4e de couv. indique : "Il en va de la carrière du Doyen Michel Lascombe comme de sa passion pour l'art lyrique. De Strasbourg, où il fut étudiant, il aura gardé le souvenir de la façade de l'Opéra du Rhin et l'enseignement des Maîtres que la providence lui a fait rencontrer. A Valenciennes, Doyen infatigable et omniprésent, il a pu jouer au " Directeur de théâtre " et surmonter les intrigues de quelques " Querelleuses ". A Lille enfin, tant à l'Université qu'à Sciences-Po, déjouant les intrigues des Don Carlo et autres Macbeth, ce sont les trompettes d'Aïda qui ont salué son talent et sa créativité. Comme les grands opéras en trois actes, ses centres d'intérêts scientifiques se sont construits autour d'un triptyque de recherches : Cour européenne des droits de l'homme, Cour des comptes et Conseil constitutionnel. Son Droit constitutionnel de la Ve République sonne comme "La Flûte enchantée", inventif, créatif et curieux ; ses commentaires du Code constitutionnel et des droits fondamentaux n'ont rien à envier aux intrigues subtiles et parfois meurtrières des grandes pièces de Verdi ; sa science des finances et de la comptabilité publiques est structurée et méthodique comme un opéra de Wagner, mais subtile et raffinée comme une pièce de Mozart. La mise en musique des pièces de son oeuvre est permanente, réfléchie et formidablement orchestrée : les ordres professionnels et la déontologie, l'Ecole de Lille des finances publiques, le droit constitutionnel... C'est un inépuisable curieux, syncrétique et persévérant, mais qui, comme Falstaff, a toujours refusé de se prendre au sérieux. Et tout ceci au service d'une vraie passion pour l'enseignement supérieur : il y a, chez Michel Lascombe, du Don Juan tant son intelligence et sa capacité à rendre simples les choses complexes ont pu séduire des générations d'étudiants. Ces Mélanges résonnent comme la troisième partie du Nabucco de Verdi : un hommage rendu par ses collègues et amis qui lui expriment ici leur admiration, respect, gratitude et affection."
Ce texte reprend les discussions de la table ronde « Pratiques artistiques et psychodynamique du travail » qui s'est tenue au neuvième Colloque international de psychodynamique et de psychopathologie du travail. Il est enrichi d'entretiens complémentaires avec chacun des participants. Depuis de nombreuses années, des discussions sont engagées entre des cliniciens-chercheurs travaillant à partir de la référence à la psychodynamique du travail et des artistes, à l'initiative des uns ou des autres. Des rencontres sont organisées dans des arènes scientifiques ou artistiques. On peut en effet considérer que certaines productions artistiques portant sur le monde du travail traitent de la subjectivité dans le travail et rendent compte d'une certaine démarche clinique. De plus, le travail des professionnels œuvrant dans les champs artistiques, l'engagement de la subjectivité des spectateurs sur lequel se fonde la portée de l'action artistique, représentent une voie possible de déplacement, voire de transformation, de l'imaginaire social. Consacrer un atelier aux pratiques artistiques dans un colloque de psychopathologie et de psychodynamique du travail nous semblait donc important parce que le travail des artistes et le travail en coopération avec ces derniers constituent des pratiques spécifiques et originales en psychodynamique du travail.