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Le projet AG-MEMOD réunit 24 pays partenaires avec l'objectif commun de réaliser un outil capable de simuler des scénarios de politique sur 30 marchés de produits agricoles, avec des résultats annuels à un horizon de 10 ans, pour l'Europe entière ainsi que pour chaque pays. Un outil informatique convivial et accessible a été développé pour combiner les modèles estimés économétriquement par chaque partenaire. Le modèle AG-MEMOD combiné est un système constitué des deux logiciels Excel et Gams. Il ne nécessite pas de modifications du code Gams pour fonctionner : L'implémentation des scénarios et l'accès aux résultats se fait dans l'environnement familier d'Excel. Le papier traite de la structuration de l'information dans le système et de la manière dont les équations sont encodées dans le langage Gams facilement interprétable.

A également fait l'objet d'une communication à la Research conference on rural development in Central and Eastern Europe, les 6-9/12/1999 à Podbanské (SVK) sous le titre "Rural development : which lessons from economic analysis ?" Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales rue Adolphe Bobierre CS 61103 35011 Rennes Cedex (FRA) ; L'évolution de la répartition spatiale des activités et des hommes en Europe conduit à des difficultés et des incertitudes grandissantes dans les zones rurales. Cette restructuration amène à s'interroger sur les perspectives économiques et sociales qui s'offrent aux habitants de ces régions et pose la question du développement rural. Dans cette communication, on passe en revue les éléments d'analyse économique utilisables pour fonder une politique de développement rural et on propose des méthodes pour l'analyse de ces questions. La première section souligne le poids des forces d'agglomération dans la dynamique spatiale et montre l'intérêt de l'approche organisationnelle pour structurer les espaces ruraux. Dans la deuxième section, on examine la pertinence des politiques existantes et on discute les facteurs sur lesquelles elles peuvent s'appuyer. Enfin, la dernière section est consacrée à une présentation critique des méthodes utilisées pour l'analyse du développement rural.

Les différentes évaluations d'une libéralisation multilatérale des marchés sucriers conduisent à des résultats divergents. Une cause possible semble venir de la modélisation de l'offre européenne. Les auteurs envisagent trois types de liens entre les productions sous et hors quotas : (i) l'existence de coûts fixes supportés par la production sous quotas, (ii) un comportement d'assurance pour faire face à d'éventuels mauvais rendements et (iii) la production de sucre C pour se créer des références en vue de réformes. La modélisation de ces trois effets conduit à l'introduction d'une subvention croisée entre les productions hors et sous quotas. La spécification résultante est intégrée dans un modèle d'équilibre général calculable avec lequel on simule les effets de la proposition de réforme de juillet 2004. Il est alors montré que cette réforme ne suffira pas pour ne plus avoir de subventions aux exportations européennes. Comme attendu, l'ampleur des subventions restantes va énormément dépendre de la manière dont est modélisé l'offre européenne.

L'ensemble des pays étudiés, en particulier l'UE, l'Argentine, les États-Unis, le Japon et la Suisse, a mis en place des programmes de réduction des externalités négatives de l'agriculture qui sont relativement semblables. Ces programmes s'écartent du principe pollueur-payeur et se traduisent donc par un transfert du contribuable en faveur du secteur agricole. De plus, les programmes qui ciblent l'élevage hors sol sont très complexes, ce qui implique des coûts de mise en œuvre excessifs rendant leur contrôle problématique. Ils se révèlent inefficaces. La principale différence entre pays résulte du poids donné aux programmes favorisant les externalités positives dans l'UE ainsi qu'au Japon et en Suisse. Ils sont fondés sur la reconnaissance de la multifonctionnalité, qui implique l'existence d'économies de gamme dans la production conjointe de biens marchands et non-marchands. Ces programmes correspondent à une demande croissante de la société pour un environnement de qualité. Ils peuvent constituer un moyen efficace de préservation des ressources naturelles et de production d'aménités.

L'objectif principal de cette communication est d'analyser l'impact de la réforme Agenda 2000 sur les instruments de politique laitière. En particulier la réduction des prix d'intervention du beurre et de la poudre de lait écrémé, l'augmentation des quantités de références, au rythme de la baisse des prix de soutien. Cette évaluation est conduite en utilisant le Modèle d'équilibre général de l'agriculture et de l'agro-alimentaire français (MEGAAF).

Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales 65 rue de Saint-Brieuc 35042 Rennes Cedex (FRA) ; Since the beginning of 2000s, in order to let poor people accede to meat consumption, several developingcountries have opened their domestic chicken market to foreign imports, by reducing import tariffs. Thus local chicken meat competes with frozen pieces of chicken imported from the European Union or America, causing the loss of many jobs in the Iocal chicken food chain. In order to highlight the determinants of urban consumer's choice relative to chicken types, and assess the opportunity for local chicken to restore its market share, investigations have been done in 2005 and 2006, in Yaoundé (Cameroon) and at Port-au-Prince (Haiti) applied to 180 urban households in each country. While imported frozen pieces of chicken have almost entirely substituted forthe local chicken which has already quite disappeared in Port-au-Prince, Yaoundé consumers still prefer the local flesh chicken to the imported ones, at least for particular uses.

Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales 65 rue de Saint-Brieuc 35042 Rennes Cedex (FRA) ; Since the beginning of 2000s, in order to let poor people accede to meat consumption, several developingcountries have opened their domestic chicken market to foreign imports, by reducing import tariffs. Thus local chicken meat competes with frozen pieces of chicken imported from the European Union or America, causing the loss of many jobs in the Iocal chicken food chain. In order to highlight the determinants of urban consumer's choice relative to chicken types, and assess the opportunity for local chicken to restore its market share, investigations have been done in 2005 and 2006, in Yaoundé (Cameroon) and at Port-au-Prince (Haiti) applied to 180 urban households in each country. While imported frozen pieces of chicken have almost entirely substituted forthe local chicken which has already quite disappeared in Port-au-Prince, Yaoundé consumers still prefer the local flesh chicken to the imported ones, at least for particular uses.

Since the beginning of 2000s, in order to let poor people accede to meat consumption, several developing countries have opened their domestic chicken market to foreign imports, by reducing import tariffs. Thus local chicken meat competes with frozen pieces of chicken imported from the European Union or America, causing the loss of many jobs in the Iocal chicken food chain. In order to highlight the determinants of urban consumer's choice relative to chicken types, and assess the opportunity for local chicken to restore its market share, investigations have been done in 2005 and 2006, in Yaoundé (Cameroon) and at Port-au-Prince (Haiti) applied to 180 urban households in each country. While imported frozen pieces of chicken have almost entirely substituted for the local chicken which has already quite disappeared in Port-au-Prince, Yaoundé consumers still prefer the local flesh chicken to the imported ones, at least for particular uses.