Contre vents et marées: politiques des énergies renouvelables en Europe
In: Développement durable
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In: Développement durable
World Affairs Online
In: Revue française de science politique, Volume 65, Issue 5, p. IV-IV
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Volume 64, Issue 2, p. XXX-XXX
ISSN: 1950-6686
In: Ecologie & politique: sciences, cultures, sociétés, Volume 49, Issue 2, p. 67
ISSN: 2118-3147
In: Annuaire français de relations internationales, Volume 14, p. 357-369
World Affairs Online
In: Journal of comparative policy analysis: research and practice, Volume 14, Issue 4, p. 275-291
ISSN: 1572-5448
In: Le choix rationnel en science politique, p. 257-275
In: Gouvernement et action publique, Volume 7, Issue 4, p. 63-91
ISSN: 2262-340X
Après avoir incarné un modèle de décentralisation de la production et de la politique énergétiques, les énergies renouvelables s'inscrivent de plus en plus dans une logique de concentration industrielle et recentralisation décisionnelle. Celle-ci est particulièrement visible dans le domaine de l'éolien maritime, qui fait l'objet d'une politique volontariste conduite par l'État français mais mobilise également des acteurs locaux de nature diverse. Cet article propose d'analyser la nature de leurs interactions, en comparant la mise en œuvre de deux projets de grands parcs éoliens offshore en Bretagne et Normandie. Il croise les approches en termes de « gouvernance territoriale » et de « gouvernement à distance » et montre que la politique française de l'éolien offshore repose de plus en plus sur une forme hybride de gouvernance, où injonctions normatives descendantes et mobilisations ascendantes s'entrechoquent selon des logiques différenciées. Certes, l'État tient à sa disposition une palette d'instruments d'action publique (appels d'offres, instruments cartographiques, procédures de concertation et débat public, etc.) lui permettant de piloter à distance ces projets, pourtant présentés comme étant ancrés dans les territoires. Toutefois, ces derniers ne sont pas de simples récepteurs passifs : les acteurs locaux se réapproprient de façon stratégique ces dispositifs de pilotage à distance, en essayant de reconstruire « leur » territoire en fonction de leurs intérêts et de leurs représentations.
In: Gouvernement & action publique, Volume 7, Issue 4, p. 63-91
ISSN: 2260-0965
World Affairs Online
In: Politique européenne, Volume 52, Issue 2, p. 32-56
ISSN: 2105-2875
La France a échoué de façon répétée à atteindre ses objectifs européens en matière de consommation d'électricité d'origine renouvelable. Quant au rapide développement des agrocarburants, il tient d'abord au poids et à l'influence du secteur agricole domestique. Cela ne signifie pas pour autant que la construction européenne a été sans influence sur les politiques françaises de soutien aux énergies renouvelables, mais pas nécessairement sur un mode hiérarchique. Afin de rendre compte des interactions entre politiques françaises et européennes, cet article s'inscrit dans une approche de sociologie politique attentive à la diversité des pratiques et « usages de l'Europe », en explorant les dynamiques verticales et horizontales de l'européanisation.
In: Politique européenne, Issue 52, p. 32-56
ISSN: 1623-6297
World Affairs Online
In: Swiss political science review, Volume 13, Issue 1, p. 69-96
In: Swiss political science review: SPSR = Schweizerische Zeitschrift für Politikwissenschaft : SZPW = Revue suisse de science politique : RSSP, Volume 13, Issue 1, p. 69-95
ISSN: 1662-6370
Cet article s'interroge sur les conséquences de la décision allemande de 1998, qui prévoit l'arrêt de la production d'énergie nucléaire, sur les relations entre les groupes d'intérêt économiques et les acteurs gouvernementaux. L'hypothèse est que ce changement de paradigme énergétique entraîne un changement des relations entre ces acteurs. A partir de l'étude des cadres cognitifs et des stratégies des acteurs, l'article étudie les différentes phases de transformation de la politique énergétique allemande. Si les changements graduels des années 1980 et 1990 ont mené à des adaptations à la marge, la décision de 1998, entraînant la mise à l'écart des groupes d'intérêt économiques, contraint ces derniers à élaborer de nouvelles stratégies: ils cherchent à compenser leur perte d'influence au niveau national par de nouvelles collaborations à l'échelle européenne et au niveau international. Ces stratégies restent néanmoins influencées par les structures nationales.
In: Swiss political science review: SPSR = Schweizerische Zeitschrift für Politikwissenschaft = Revue suisse de science politique, Volume 13, Issue 1, p. 69-95
ISSN: 1424-7755
Cet article s'interroge sur les conséquences de la décision allemande de 1998, qui prévoit l'arrêt de la production d'énergie nucléaire, sur les relations entre les groupes d'intérêt économiques et les acteurs gouvernementaux. L'hypothèse est que ce changement de paradigme énergétique entraîne un changement des relations entre ces acteurs. A partir de l'étude des cadres cognitifs et des stratégies des acteurs, l'article étudie les différentes phases de transformation de la politique énergétique allemande. Si les changements graduels des années 1980 et 1990 ont mené à des adaptations à la marge, la décision de 1998, entraînant la mise à l'écart des groupes d'intérêt économiques, contraint ces derniers à élaborer de nouvelles stratégies: ils cherchent à compenser leur perte d'influence au niveau national par de nouvelles collaborations à l'échelle européenne et au niveau international. Ces stratégies restent néanmoins influencées par les structures nationales. (Swiss Political Science Review / FUB)
World Affairs Online
In: Revue française de science politique, Volume 68, Issue 2, p. 265-289
ISSN: 1950-6686
Résumé Cet article analyse la (non-)mise en œuvre d'un engagement électoral : fermer la centrale nucléaire de Fessenheim dans la durée du mandat de François Hollande. Cette étude de cas permet d'affiner l'hypothèse centrale de ce numéro spécial, selon laquelle le respect des promesses dépendrait de la capacité et des motivations des dirigeants à tenir parole, et défend deux arguments centraux. Premièrement, la nature de la promesse et les conditions de sa formulation sont déterminantes pour cerner les logiques de sa réalisation. Deuxièmement, les acteurs politiques peuvent « faire varier » leur capacité à tenir promesse. Si le pouvoir exécutif s'est rapidement trouvé face à des contraintes sectorielles qu'il n'avait pas anticipées, il a su en faire usage pour justifier la reformulation et le report d'une promesse adoptée à contrecœur.