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Au carrefour des spectres : problèmes de diagnostic différentiel entre autisme et schizotypie, autour du cas d'un jeune adulte
International audience ; IntroductionPlusieurs débats scientifiques et politiques contemporains insistent sur l'importance de ne plus concevoir l'autisme comme une forme de psychose. Toutefois, de nombreux cliniciens et chercheurs identifient des chevauchements symptomatiques entre le spectre de la schizophrénie et le spectre de l'autisme. C'est particulièrement le cas pour l'autisme Asperger chez l'adulte et des formes dites atténuées de schizophrénie.MéthodeNous exposons ces difficultés diagnostiques à partir de l'étude qualitative, projective et psychométrique d'Etienne, un jeune homme ayant des troubles de la communication sociale et certaines conduites excentriques.RésultatsLa passation du Questionnaire de la personnalité schizotypique et de l'Adult Asperger Assessment montre qu'Etienne se qualifie pour les deux diagnostics de schizotypie et d'autisme Asperger. Une analyse clinique, associée à la passation de l'épreuve projective du test de Rorschach, nous amène à faire l'hypothèse d'une « structure autistique » sous-jacente. L'analyse porte notamment sur le rapport au langage et au double entretenus par Etienne, qui viennent éclairer les difficultés dont il a pris conscience.DiscussionLa clinique structurale semble une alternative pertinente lorsque la clinique spectrale, centrée sur les manifestations comportementales, ne parvient pas à discerner suffisamment les fonctions des symptômes. L'articulation entre approches psychométrique, projective et clinique reste néanmoins à parfaire auprès d'une cohorte plus importante.ConclusionLa confusion diagnostique entre autisme et psychose a été renforcée par les approches quasi-dimensionnelles adoptées récemment dans les grandes nosographies internationales. Une clinique différentielle plus fine semble possible, en s'intéressant aux difficultés et aux solutions associées à un fonctionnement autistique.
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Au carrefour des spectres : problèmes de diagnostic différentiel entre autisme et schizotypie, autour du cas d'un jeune adulte
International audience ; IntroductionPlusieurs débats scientifiques et politiques contemporains insistent sur l'importance de ne plus concevoir l'autisme comme une forme de psychose. Toutefois, de nombreux cliniciens et chercheurs identifient des chevauchements symptomatiques entre le spectre de la schizophrénie et le spectre de l'autisme. C'est particulièrement le cas pour l'autisme Asperger chez l'adulte et des formes dites atténuées de schizophrénie.MéthodeNous exposons ces difficultés diagnostiques à partir de l'étude qualitative, projective et psychométrique d'Etienne, un jeune homme ayant des troubles de la communication sociale et certaines conduites excentriques.RésultatsLa passation du Questionnaire de la personnalité schizotypique et de l'Adult Asperger Assessment montre qu'Etienne se qualifie pour les deux diagnostics de schizotypie et d'autisme Asperger. Une analyse clinique, associée à la passation de l'épreuve projective du test de Rorschach, nous amène à faire l'hypothèse d'une « structure autistique » sous-jacente. L'analyse porte notamment sur le rapport au langage et au double entretenus par Etienne, qui viennent éclairer les difficultés dont il a pris conscience.DiscussionLa clinique structurale semble une alternative pertinente lorsque la clinique spectrale, centrée sur les manifestations comportementales, ne parvient pas à discerner suffisamment les fonctions des symptômes. L'articulation entre approches psychométrique, projective et clinique reste néanmoins à parfaire auprès d'une cohorte plus importante.ConclusionLa confusion diagnostique entre autisme et psychose a été renforcée par les approches quasi-dimensionnelles adoptées récemment dans les grandes nosographies internationales. Une clinique différentielle plus fine semble possible, en s'intéressant aux difficultés et aux solutions associées à un fonctionnement autistique.
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From querulous to suicidal : self-immolation in public places as a symbolic response to the feeling of injustice ; De la quérulence au suicide : les auto-immolations dans les lieux publiques comme réaction symbolique au sentiment d'injustice
International audience ; Aim: This paper sheds light on the context that leads some querulous patients to self-immolate in front of, or into, public buildings (e.g., tribunals, city halls, and employment agencies).Method: The author defines paranoid querulousness. A psychoanalytic perspective, but also a judicial and a psychiatric point of view, over querulous claimants is presented. The links between political or social claims and self-immolation are studied. The expression of suicidal thoughts voiced by four querulous subjects is analyzed. Eight examples of self-immolation are presented.Results: The querulous subjects' self-aggressive behaviors seem to be caused by a loss of hope to obtain compensation for a prejudice they allegedly suffered. Querulous individuals tend to self-immolate in front of, or into, public buildings when no answer is given to their claims. These gestures may be both a consequence of some personal distress and triggered by a difficult social or professional context.Discussion: Five sets of assumptions derived from Freudian and Lacanian psychoanalytic theories are advanced. The status of the object over which the querulous claimants wish to assert their rights is clarified. The meaning of self-aggressive gestures is outlined by making reference to the concepts of instinct for mastery, symbolic other, chain of signifiers, masochism, pleasure principle, and reality principle.Conclusion: Prevention of self-immolation could involve that members of the legal professions, social workers, civil servants, and mental health professionals in contact with querulous subjects openly show their will to listen to these claimants' voice: self-aggressive gestures might be avoided by supporting the querulous person's hope to obtain compensation for the prejudice allegedly suffered.
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From querulous to suicidal : self-immolation in public places as a symbolic response to the feeling of injustice ; De la quérulence au suicide : les auto-immolations dans les lieux publiques comme réaction symbolique au sentiment d'injustice
International audience ; Aim: This paper sheds light on the context that leads some querulous patients to self-immolate in front of, or into, public buildings (e.g., tribunals, city halls, and employment agencies).Method: The author defines paranoid querulousness. A psychoanalytic perspective, but also a judicial and a psychiatric point of view, over querulous claimants is presented. The links between political or social claims and self-immolation are studied. The expression of suicidal thoughts voiced by four querulous subjects is analyzed. Eight examples of self-immolation are presented.Results: The querulous subjects' self-aggressive behaviors seem to be caused by a loss of hope to obtain compensation for a prejudice they allegedly suffered. Querulous individuals tend to self-immolate in front of, or into, public buildings when no answer is given to their claims. These gestures may be both a consequence of some personal distress and triggered by a difficult social or professional context.Discussion: Five sets of assumptions derived from Freudian and Lacanian psychoanalytic theories are advanced. The status of the object over which the querulous claimants wish to assert their rights is clarified. The meaning of self-aggressive gestures is outlined by making reference to the concepts of instinct for mastery, symbolic other, chain of signifiers, masochism, pleasure principle, and reality principle.Conclusion: Prevention of self-immolation could involve that members of the legal professions, social workers, civil servants, and mental health professionals in contact with querulous subjects openly show their will to listen to these claimants' voice: self-aggressive gestures might be avoided by supporting the querulous person's hope to obtain compensation for the prejudice allegedly suffered.
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