Varia
In: Revue internationale de politique comparée 11.2004,4
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In: Revue internationale de politique comparée 11.2004,4
In: Chronique internationale de l'IRES, Volume 163, Issue 3, p. 17-26
ISSN: 1285-087X
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Volume 2204-2205, Issue 39, p. 5-106
Résumé Le 14 octobre 2012 ont eu lieu dans les communes belges les élections pour le renouvellement des conseils communaux. Le présent Courrier hebdomadaire est consacré à la présentation des résultats de ce scrutin dans les 262 communes de la Région wallonne. L'analyse montre que les élections communales de 2012 se sont caractérisées en Wallonie par une relative stabilité. Ainsi, le classement des quatre principaux partis wallons selon leur degré d'ancrage local est resté identique : PS, MR, CDH puis Écolo. Toutefois, les écarts électoraux entre les deux premiers, d'une part, et entre les deux suivants, d'autre part, se sont resserrés : le PS et, surtout, le CDH ont enregistré un certain recul, tandis que le MR et Écolo ont globalement progressé. L'exposé est appuyé par des cartes figurant les zones d'implantation de ces quatre grands partis. L'étude s'intéresse aussi aux évolutions des formations politiques wallonnes de moindre importance : nette progression du PTB, quasi-disparition de l'extrême droite et implantation modeste des FDF et du PP. Jean Faniel procède d'abord à une analyse globale des résultats électoraux. Une attention particulière est prêtée aux positions majoritaires existant dans certaines communes, à la situation dans les communes de plus de 20 000 habitants et à la présence des femmes parmi les élus. Une étude des résultats électoraux de 2012 est ensuite réalisée par province et par arrondissement. Des tableaux établis par arrondissement présentent, pour les quatre derniers scrutins, la liste arrivée en tête dans chaque commune et précisent si cette liste a remporté la majorité absolue (des suffrages ou des sièges uniquement). Enfin, la situation des neuf villes wallonnes de plus de 50 000 habitants est traitée de manière spécifique.
In: Management revue: socio-economic studies, Volume 23, Issue 1, p. 13-30
ISSN: 1861-9908
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Volume 2084-2085, Issue 39, p. 5-161
La rémunération des mandataires politiques est l'objet de la curiosité du grand public. Elle suscite de l'hostilité à l'égard du personnel politique. La difficulté de trouver les informations pertinentes tend à alimenter le sentiment d'opacité et donc les critiques entourant la rémunération des principales fonctions politiques. Après avoir examiné la rémunération des parlementaires et des ministres dans un précédent numéro du Courrier hebdomadaire, Jean Faniel s'intéresse ici à la rémunération des mandataires locaux. Utilisant la même méthodologie, l'auteur présente les données recueillies en les ramenant, lorsque cela s'avère possible, à des rémunérations mensuelles nettes, permettant ainsi des comparaisons directes. Est ainsi passée en revue la rémunération des mandataires provinciaux d'abord (conseillers, députés et gouverneurs), celle des mandataires communaux ensuite (conseillers, bourgmestres, échevins et présidents du conseil de l'action sociale). L'objectif du CRISP n'est pas de mettre les représentants politiques sur la sellette, ni de verser dans une certaine forme de sensationnalisme. Il est plutôt d'éclairer un aspect méconnu de l'affectation de certains moyens publics et de permettre de situer la rémunération des fonctions politiques par rapport à d'autres, par exemple dans le secteur privé.
In: Samenleving en politiek: Sampol ; tijdschrift voor en democratisch socialisme, Volume 17, Issue 9, p. 73-77
ISSN: 1372-0740
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Volume 2014-2015, Issue 9, p. 5-56
La rémunération des ministres et des parlementaires est l'objet de la curiosité du grand public. Elle suscite de l'hostilité à l'égard du personnel politique. La difficulté de trouver les informations pertinentes tend à alimenter le sentiment d'opacité et donc les critiques entourant la rémunération des principales fonctions politiques. Jean Faniel a interrogé les services des différents parlements et gouvernements afin d'obtenir les données précises relatives à la rémunération de leurs membres. Tous ont accepté de collaborer à cette étude en toute transparence. L'auteur présente les données recueillies en les ramenant à des rémunérations mensuelles nettes, permettant ainsi des comparaisons directes. L'objectif du CRISP n'est pas de mettre les représentants politiques sur la sellette, ni de verser dans une certaine forme de sensationnalisme. Il est plutôt d'éclairer un aspect méconnu de l'affectation de certains moyens publics et de permettre de situer la rémunération des fonctions politiques par rapport à d'autres, par exemple dans le secteur privé. Ainsi, on constatera que si les revenus des fonctions politiques sont bien entendu nettement supérieurs au salaire minimum ou au revenu d'intégration, ils sont en revanche inférieurs à ceux des dirigeants des grandes entreprises belges, dont le revenu est dans certains cas six fois supérieur à celui du Premier ministre.
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Volume 1946-1947, Issue 1, p. 5-84
Le 8 octobre 2006 ont eu lieu des élections dans les 589 communes du pays pour le renouvellement des conseils communaux. Jean Faniel présente les résultats de ce scrutin dans les communes de la Région wallonne. Il analyse les résultats sous trois angles différents et complémentaires. Dans un premier temps, il présente les performances électorales des principaux partis politiques appréhendées d'un point de vue global. Il présente de manière synthétique le nombre de sièges obtenus et les positions majoritaires. Des cartes des zones d'implantation des quatre partis politiques déposant plusieurs listes sous leur numéro régional complètent et illustrent l'analyse. Dans un deuxième temps, les résultats du scrutin sont analysés par arrondissement et par province. Des tableaux établis par arrondissement présentent, pour les quatre derniers scrutins, la liste arrivée en tête dans chaque commune. Ils précisent également si cette liste a remporté la majorité absolue des suffrages, la majorité absolue des sièges uniquement ou seulement la majorité relative des voix et des sièges. Dans un troisième temps enfin, Jean Faniel traite en profondeur la situation des villes wallonnes de plus de 50 000 habitants. Lorsque c'est possible, il met les résultats obtenus par les différentes formations lors des scrutins communaux en perspective avec ceux recueillis lors des élections fédérales (Chambre des représentants) de 2003 et régionales (Parlement wallon) de 2004. Il présente également le processus qui a conduit à la constitution d'une majorité au collège communal. Dans les différentes parties, une attention particulière est accordée à la proportion de femmes au sein des assemblées élues et des collèges communaux, ainsi qu'aux fonctions mayorales.
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Volume 1935-1936, Issue 30, p. 5-67
Le 8 octobre 2006 a eu lieu l'élection de 747 conseillers provinciaux en Flandre et en Wallonie. Pour la première fois les régions ont organisé le scrutin, en vertu de la régionalisation des lois communale et provinciale. Alors que la disparition des provinces a parfois été annoncée, les modifications intervenues au cours des dernières années dans leur organisation et leur fonctionnement ont plutôt eu pour effet de stabiliser cette institution. Jean Faniel analyse les résultats du scrutin provincial en se penchant de manière distincte sur chaque province. La comparaison est réalisée avec les résultats enregistrés lors des élections de 2000, tandis qu'un graphique illustre l'évolution des résultats dans la province sur le long terme. La composition de l'exécutif provincial mis en place au lendemain du scrutin est également envisagée. Les résultats sont ensuite analysés par canton. Une analyse globale, par région, des résultats enregistrés par les différentes formations en présence lors des scrutins provinciaux de 2000 et 2006 est ensuite effectuée. Enfin, une comparaison de l'évolution des performances électorales des formations flamandes et francophones, respectivement en Flandre et en Wallonie, lors des élections fédérales, régionales et provinciales de 1999 à 2006 est proposée. Cet examen livre certains enseignements utiles à l'approche du scrutin fédéral de 2007.
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Volume 1929-1930, Issue 24, p. 5-76
En Belgique, 85 % des chômeurs environ sont syndiqués. Les chômeurs représentent entre 15 et 20 % des effectifs syndicaux. Ces taux élevés sont liés au rôle de premier plan que les syndicats jouent dans le versement des allocations de chômage, un système qui remonte à l'origine même des syndicats. Comme prestataires de services et groupements de défense individuelle et collective des chômeurs, ils établissent un rapport spécifique avec leurs membres sans emploi. À partir du milieu des années 1970, des comités de chômeurs se sont progressivement constitués à l'intérieur et à l'extérieur des deux principales organisations syndicales. Il a cependant fallu attendre le début de la décennie suivante pour que la CSC, puis la FGTB, octroient à leurs groupes de sans-emploi un statut au sein de leurs structures. Jean Faniel étudie l'origine de ces groupes, leur développement et leurs revendications. Mais auparavant il présente l'origine du système d'indemnisation du chômage et ses implications pour les syndicats et leurs affiliés. Ce détour par l'histoire permet en effet de comprendre les tensions entre les fonctions de gestion et de revendication dans les syndicats.
En Belgique, 85% des chômeurs sont affiliés à une organisation syndicale. Cette situation inhabituelle est principalement due à la fonction d'organisme de paiement des allocations de chômage que remplissent les trois syndicats interprofessionnels. L'objet de la thèse est d'examiner les origines de la relation particulière qui découle de cet état de fait et de questionner ses implications tout à la fois pour les syndicats et pour les chômeurs. Les développements théoriques se penchent sur le mode de fonctionnement et sur les déterminants de l'action des organisations syndicales, sur les causes du chômage et ses conséquences pour les travailleurs salariés et leurs organisations, ainsi que sur les obstacles et les incitants à l'action collective contestataire des sans-emploi. Ces outils d'analyse sont ensuite utilisés pour examiner, depuis l'origine des organisations syndicales contemporaines et de l'indemnisation du chômage, au XIXe siècle, jusqu'à la réforme du mode de contrôle des chômeurs en 2004, les fondements et l'évolution de la relation que les syndicats belges entretiennent avec les questions de l'emploi et du chômage d'une part, avec les chômeurs d'autre part. In Belgium, 85% of the unemployed are unionised. This peculiar situation is mainly related to the specific position of the trade unions, as the jobless can choose to receive their benefits through the intervention of one of the three national unions. The Ph.D. dissertation aims at examining the origins of that specific relationship and its implications on both the trade unions and the unemployed. The theoretical part explores the features of union action and functioning, the causes of unemployment and its consequences for the workers and their organisations, as well as the impediments and impetus to the contentious mobilisation of the unemployed. Based on that theoretical framework, the Ph.D. dissertation then examines the origins and the evolution from the 19th century till 2004 of the union positions on the issues of employment and unemployment ...
BASE
In: Recherches sociologiques et anthropologiques: RS&A, Volume 37, Issue 1, p. 123-141
ISSN: 2033-7485
In: Informations sociales, Volume 126, Issue 6, p. 84-91
Résumé L'évolution du contrôle des chômeurs en Belgique peut être analysée, d'une part, comme une mise sous tutelle accrue de cette catégorie de personnes. L'obligation imposée, depuis 2004, aux chômeurs de prouver qu'ils recherchent activement un emploi, et son corollaire de sanctions éventuelles indiquent, d'autre part, que le contrôle des sans-emploi ne constitue plus seulement un moyen de détecter d'éventuelles fraudes dans l'assurance chômage, mais vise à renforcer la pression à la baisse qu'exercent les chômeurs sur les conditions de salaire et de travail de l'ensemble des salariés.
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Volume 1709-1710, Issue 4, p. 5-65
Résumé En moins d'un an et demi, toutes les assemblées élues du pays ont été renouvelées. Lors des scrutins du 13 juin 1999 et du 8 octobre 2000, différents partis d'extrême droite ont présenté des listes de candidats, tant en Flandre qu'en Wallonie ou en région bruxelloise. Ces partis ont connu des fortunes diverses. Si le Vlaams Blok a conquis de nouveaux sièges sur le plan local, provincial, régional et national, l'extrême droite francophone a en revanche vu disparaître la plupart des mandats qu'elle avait conquis en 1994 et 1995. Jean Faniel examine les résultats récoltés par les partis d'extrême droite lors des élections de 1999 et 2000, et cherche à comprendre les raisons pour lesquelles les formations de cette famille idéologique ont connu une évolution aussi différente au Nord et au Sud du pays. Après avoir repéré les formations d'extrême droite qui ont participé aux scrutins de juin 1999 et octobre 2000, l'auteur examine les différentes assemblées renouvelées à cette occasion et analyse les résultats obtenus par les partis en nombre de voix, de sièges, et en pourcentages des votes valablement exprimés. La répartition géographique des suffrages recueillis par ces formations permet de tirer les premières conclusions. Au-delà de la géographie électorale, l'implantation des partis d'extrême droite est mise en rapport avec les réactions nées dans le monde politique, ainsi qu'au niveau de la société dans son ensemble, face à l'apparition et au développement de formations prônant de manière ouverte le racisme et la xénophobie. La progression du Vlaams Blok a suscité des débats où l'on observe une différence d'attitude des partis démocratiques et des médias flamands et francophones. L'impact qu'exerce sur la vie politique la présence d'une formation d'extrême droite puissante et électoralement significative peut ainsi être mieux perçu.
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