International audience ; Pour la troisième fois en moins d'un an, les Israéliens se sont rendus aux urnes lundi 2 mars afin de dégager une majorité capable de construire une coalition gouvernementale. Au-delà d'une campagne plombée par le sentiment qu'une quatrième élection sera nécessaire pour départager Benny Gantz et Benyamin Nétanyahou, le rôle des Arabes israéliens ou des Palestiniens d'Israël – ces descendants de familles palestiniennes passées sous le contrôle israélien lors de la création de l'État en 1948 – a été décisif. [premier paragraphe]
International audience ; Pour la troisième fois en moins d'un an, les Israéliens se sont rendus aux urnes lundi 2 mars afin de dégager une majorité capable de construire une coalition gouvernementale. Au-delà d'une campagne plombée par le sentiment qu'une quatrième élection sera nécessaire pour départager Benny Gantz et Benyamin Nétanyahou, le rôle des Arabes israéliens ou des Palestiniens d'Israël – ces descendants de familles palestiniennes passées sous le contrôle israélien lors de la création de l'État en 1948 – a été décisif. [premier paragraphe]
International audience ; Pour la troisième fois en moins d'un an, les Israéliens se sont rendus aux urnes lundi 2 mars afin de dégager une majorité capable de construire une coalition gouvernementale. Au-delà d'une campagne plombée par le sentiment qu'une quatrième élection sera nécessaire pour départager Benny Gantz et Benyamin Nétanyahou, le rôle des Arabes israéliens ou des Palestiniens d'Israël – ces descendants de familles palestiniennes passées sous le contrôle israélien lors de la création de l'État en 1948 – a été décisif. [premier paragraphe]
Résumé Les assassinats ciblés désignent l'utilisation de la force létale par un sujet de droit international avec l'intention préméditée et délibérée de tuer individuellement les personnes sélectionnées qui ne se trouvent pas sous la garde des États concernés. L'objet de cet article est l'analyse de cette critique dite « conséquentialiste » des assassinats ciblés qui examine leurs résultats. Ces opérations sont-elles contre-productives ? Incarnent-elles une utilisation inconséquente de la force ? Je distingue trois ordres de conséquences : stratégiques produisent-elles des résultats efficaces ? ; internationales quelles sont leurs conséquences pour le principe de souveraineté ? ; et politiques quel est leur impact sur le caractère démocratique des États qui les emploient ? Fragilisent-elles l'État de droit ? Je conclus mon étude par un examen de la situation française qui fait figure d'exception parmi les pays cités. Il existe une incertitude de l'État français sur la position à adopter vis-à-vis de cet emploi de la force, qui complique la délibération collective sur sa légitimité.
La signature, le 23 octobre 2020, d'une déclaration conjointe entre les États-Unis, le Soudan et Israël semble inaugurer une nouvelle ère dans les relations israélo-soudanaises : celle de la normalisation. Les politiques et évolutions concrètes auxquelles renvoie ce terme restent toutefois floues, notamment du fait de l'incertitude de la situation politique soudanaise, le pays ayant entamé une transition démocratique en 2019. Quelles sont les conséquences et la pérennité de cette nouvelle itération de la diplomatie du deal promue par Donald Trump ? Cet accord a été rendu possible par le tandem Trump / Netanyahou qui a su capitaliser sur des conditions structurelles permettant un rapprochement entre les trois États. Sa publicité constitue une rupture avec la diplomatie clandestine menée par Israël dans la région, et affecte différemment les acteurs en présence. Si cette diplomatie d'annonce est recherchée par Donald Trump et Benjamin Netanyahou, qui tentent de traduire ces succès diplomatiques en gains de politique intérieure, elle met en lumière les dissensions au sein de la classe politique soudanaise, dont une partie perçoit le deal comme un « chantage » effectué par les États-Unis en échange du retrait du pays de la liste des États sponsors du terrorisme.
La signature, le 23 octobre 2020, d'une déclaration conjointe entre les États-Unis, le Soudan et Israël semble inaugurer une nouvelle ère dans les relations israélo-soudanaises : celle de la normalisation. Les politiques et évolutions concrètes auxquelles renvoie ce terme restent toutefois floues, notamment du fait de l'incertitude de la situation politique soudanaise, le pays ayant entamé une transition démocratique en 2019. Quelles sont les conséquences et la pérennité de cette nouvelle itération de la diplomatie du deal promue par Donald Trump ? Cet accord a été rendu possible par le tandem Trump / Netanyahou qui a su capitaliser sur des conditions structurelles permettant un rapprochement entre les trois États. Sa publicité constitue une rupture avec la diplomatie clandestine menée par Israël dans la région, et affecte différemment les acteurs en présence. Si cette diplomatie d'annonce est recherchée par Donald Trump et Benjamin Netanyahou, qui tentent de traduire ces succès diplomatiques en gains de politique intérieure, elle met en lumière les dissensions au sein de la classe politique soudanaise, dont une partie perçoit le deal comme un « chantage » effectué par les États-Unis en échange du retrait du pays de la liste des États sponsors du terrorisme.