L'habitat des élites urbaines en Europe à l'époque moderne
In: Politique et élites
15 Ergebnisse
Sortierung:
In: Politique et élites
In: Bibliothèque d'histoire moderne et contemporaine 10
In: Histoire, économie & société: HES : époches moderne et contemporaine, Band 33e année, Heft 3, S. 67-83
ISSN: 1777-5906
Richard Clay a récemment revisité le débat autour du vandalisme révolutionnaire, qui a toujours beaucoup divisé les historiens. Il nous a semblé intéressant de reprendre le dossier à partir de Bordeaux, qui avait été le plus grand port français du XVIII e siècle et dont l'urbanisme avait connu une spectaculaire croissance. Nous nous sommes efforcés d'identifier les phases de l'iconoclasme révolutionnaire et les acteurs de ces destructions, afin d'en comprendre les motivations. Pour autant, cette période ne correspond pas à un arrêt des projets d'urbanisme, bien au contraire, car, du fait des biens nationaux et des démolitions, elle libère des espaces qui permettent d'espérer un nouvel urbanisme conforme aux nouveaux idéaux de l'époque. Néanmoins, la crise politique et les difficultés économiques allaient marquer l'arrêt de la plupart des grands projets et la disparition de toutes les utopies.
In: Histoire, économie & société: HES : époches moderne et contemporaine, Band 25, Heft 3, S. 385-400
ISSN: 1777-5906
Résumé
À partir d'une analyse historiographique, cet article invite à une relecture du comportement des parlementaires à la veille de la Révolution. En effet, si ce mouvement de révolte fut souvent considéré comme l'ultime réflexe archaïque de privilégiés, c'est en grande partie à cause d'une lecture très partielle de remontrances. Celles-ci s'appuyaient toujours sur la tradition historique, sur les textes anciens, sur des événements comme la Fronde, mais ces principes ancestraux étaient relus au service d'un discours politique neuf dont les Lumières, notamment Montesquieu, n'étaient pas absentes. Fascinés par le pouvoir et se voulant les garants des lois fondamentales, les juges avaient transformé l'opinion en jury jusqu'à l'appel aux États Généraux. Ils n'avaient pas perçu que le souverain n'occupant plus sa position d'arbitre que face à une assemblée, ils ne joueraient pas longtemps leur rôle d'instance de représentation auquel ils prétendaient, d'où l'irréversibilité de l'échec.
In: Histoire, économie & société: HES : époches moderne et contemporaine, Band 5, Heft 3, S. 381-405
ISSN: 1777-5906
Résumé La noblesse bordelaise, groupe dynamique de plus de 800 familles, semble avoir quantitativement souffert de la Révolution puisqu'en 1831 la moitié des noms ont disparu sur les listes électorales. Aux départs purs et simples s'ajoutent les décès liés aux événements sans parler de l'extinction biologique qui paraît rapide. Pourtant, malgré cet affaiblissement numérique en partie compensé par des arrivées et la création de nouveaux nobles, la Restauration est une période de reconquête de la prééminence socio-politique. On devient maire, conseiller général ou député, on reconstitue les domaines viticoles car la fortune est de plus en plus foncière. Au vu des listes fiscales, la puissance économique de la noblesse semble équilibrer celle du négoce. Le déclin inexorable et rapide ne devait s'amorcer que sous la Monarchie de Juillet.
In: Politique et élites
In: Histoire, économie & société: HES : époches moderne et contemporaine, Band 33e année, Heft 3, S. 3-4
ISSN: 1777-5906
In: Bibliothèque d'histoire moderne et contemporaine 64
Les écrits du moi constituent une source historique de la vie ordinaire. L'histoire des économies domestiques, de la famille et des relations sociales, et aussi l'histoire des sentiments, des émotions ou de la construction de soi y trouvent un matériel abondant. L'anthropologie des cheminements individuels fait mieux comprendre le collectif. Les ego-documents vont du livre de raison, diaires et mémoires jusqu'aux correspondances et récits de voyages. Celui qui les rédige construit une relation avec lui même, auteur et objet, se découvrant dans la sécheresse des activités quotidiennes ou dans la posture plus réflexive des autobiographies. Cette anthologie a constitué un corpus recueilli en Suisse (cantons de Vaud et du Valais) et dans le Sud-Ouest de la France
In: Collection Histoire
In: Bibliothèque d'études de l'Europe centrale 19
"Dans les relations franco-polonaises, on peut distinguer, plusieurs épisodes. Le premier fut bref : le 9 mai 1573, Henri de Valois était élu roi de Pologne par une noblesse qui cherchait à éviter de passer sous la suzeraineté des Habsbourg. La cohabitation entre cette noblesse attachée à ses libertés et un roi peu concerné par les réalités du pays ne pouvait qu'être éphémère. Henri quitta le pays, dans la nuit du 18 au 19 juin 1574, interrompant pour de longues années les relations bilatérales. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, une série de mariages royaux marquèrent les relations ; ils entraînèrent des voyages : diplomates, courtisans, soldats, domestiques, cuisiniers, laquais, artistes prirent la route de Varsovie puis, en sens inverse, un demi-siècle plus tard celle de Paris et celle de la Cour du roi Stanislas en Lorraine. Après la disparition de la Pologne, Paris devint le centre de l'émigration polonaise. Les liens se renforcèrent quand le Grand Duché de Varsovie fut capable de créer une armée apportant son puissant concours à l'empereur. En 1831, la défaite de l'insurrection de Varsovie provoqua à nouveau l'arrivée en France d'émigrés polonais. Une série de problèmes se pose : quelle est l'importance du flux et de qui se composait-il ? Quels furent les effets de ces rencontres ? Assiste-t-on à l'émergence d'une véritable culture cosmopolite ? Enfin, quel en fut l'héritage ? Pour en traiter, J. Dumanowski, M. Figeac et D. Tollet ont réuni les 25 contributions constituant les actes du colloque, organisé, en octobre 2014 à Wilanów, autour de l'Histoire de ces échanges."--Page 4 of cover
In: Rencontres 297
"Les recherches sur les circulations internationales se sont multipliées dans le cadre de l'histoire globale ou connectée. L'accélération a incontestablement débuté au XVIe siècle avec la mise en contact de l'Europe et des autres continents. Au XVIIIe siècle, la mondialisation de l'économie s'intensifie avec la mise en place de systèmes coloniaux segmentant les trafics intercontinentaux. Au moment de la révolution industrielle, l'invention de la vitesse se traduit par une révolution globale des transports, qui alimente une dynamique continue d'internationalisation de la culture matérielle. Cet ouvrage s'intéresse aux objets, aux consommations et aux pratiques résultant d'une hybridation culturelle provenant d'un commerce intercontinental. Les articles décrivent les formes et les modalités de l'avènement et de la diffusion d'une nouvelle culture matérielle née du métissage."--Page 4 of cover