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What relationship do European countries have with their colonial past? The way they deal
with, reread, reconstruct, forget or conceal this part of their history is decisive for
understanding today's geopolitics and for questioning current societies.
The Confederation, under its cloak of neutrality, has long denied its involvement in colonial
processes. However, the Swiss participated in the settlement of French Algeria, where
they exercised forms of domination, notably through private investments. When Algerian
independence was proclaimed, the Confederation faced the delicate task of organising the
'return' of Swiss settlers. Following nationalisations and expropriations overseas, property
had to be protected, and pensions paid.
This book offers valuable tools for understanding colonial history in a decolonised world.
Supported by Swiss, French, Italian and English archival sources − most of which have
never been published before − this study reconstructs the interplay of scales and
highlights the decisive role of the Association des Suisses spoliés d'Algérie ou d'outremer

This second volume of the book series Nova Collectanea Africana focuses on the relations between minorities and politics in independent Africa. Politics and Minorities in Africa gives an account of political participation of African minorities from their own point of view, instead of analyzing it from the majority's perspective. Rather than keeping the traditional distinction between Mediterranean and Sub-Saharan Africa, Politics and Minorities in Africa encompasses a relevant number of African countries, analyzed through several case studies. The book is divided instead into four thematic sections: Identities, Elections, Religion and Boundaries and Territories. Each chapter presents an original contribution, drawing from different disciplinary approaches. This results in a multifaceted and multidisciplinary overview of the issue.

Souvent négligées au sein de la littérature, les dynamiques de formalisation et d'informalisation dans le contexte des migrations contemporaines occupent pourtant une place prépondérante au sein de nombreuses problématiques. À cet égard, le présent numéro de la collection Sociograph prend la forme d'une invitation à questionner la manière dont les cadres politiques, les interactions entre individus ainsi que leurs pratiques font face, s'accommodent, contestent ou jouent avec la légalité et, plus large-ment, les frontières de la régularité. Il souligne notamment les différents enjeux soulevés par les cadres légaux et les politiques publiques engendrant des systèmes de sélection ou d'exclusion et amenant à décrire ces personnes en mouvement comme régulières ou irrégulières ou à les catégoriser comme immigrées, clandestines, réfugiées ou rapatriées. Formelles ou informelles, ces catégories offrent un cadre de lecture sur certaines situations sociales, sur des relations passées, présentes ou futures marquées par des formes de domination, voire de servitude. Fruit du projet G3 « Gérer les migrations face aux défis identitaires et sécuritaires » regroupant des chercheuses et chercheurs appartenant à différents horizons scientifiques et venant de l'Université Libre de Bruxelles, de l'Université de Genève et de l'Université de Montréal, ce numéro reprend une partie des présentations réalisées lors de la journée d'étude des trois partenaires à Genève en avril 2017.