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Cette communication interroge les relations entre les maires et présidents des grandes villes et agglomérations françaises avec leurs plus proches collaborateurs, c'est-à-dire, à titre principal, les directeurs généraux des services, les directeurs généraux adjoints et les directeurs des plus grands services. S'appuyant sur la littérature scientifique publiée depuis les deux dernières décennies, on montre que la cohésion a été renforcée au sommet des villes et des agglomérations, sur la base d'une certaine politisation assumée des cadres dirigeants qui pratiquent comme un " devoir d'engagement ", tandis que les élus les rejoignent dans l'adhésion au paradigme du management, fut-il parfois revisité par les logiques plus larges de l '" élu patron ". Ce qui compte, bien plus que de sacrifier à une singularité idéologique c'est, à titre essentiel, la production de l'action publique, dans une optique de performance, à charge pour les directeurs de maîtriser en interne les finances, les personnels, les impératifs techniques tant d'un point de vue juridique que procédural. Quant aux élus, ils négocient la relation, dans le cadre d'une montée du paradigme de la gouvernance, avec les grands groupes du secteur privé, acteurs de politiques publiques dans divers secteurs urbains ? Reste néanmoins tout un ensemble de rapports avec les populations, notamment dans les quartiers, et non sans effet en retour sur les politiques.

Cette communication interroge les relations entre les maires et présidents des grandes villes et agglomérations françaises avec leurs plus proches collaborateurs, c'est-à-dire, à titre principal, les directeurs généraux des services, les directeurs généraux adjoints et les directeurs des plus grands services. S'appuyant sur la littérature scientifique publiée depuis les deux dernières décennies, on montre que la cohésion a été renforcée au sommet des villes et des agglomérations, sur la base d'une certaine politisation assumée des cadres dirigeants qui pratiquent comme un " devoir d'engagement ", tandis que les élus les rejoignent dans l'adhésion au paradigme du management, fut-il parfois revisité par les logiques plus larges de l '" élu patron ". Ce qui compte, bien plus que de sacrifier à une singularité idéologique c'est, à titre essentiel, la production de l'action publique, dans une optique de performance, à charge pour les directeurs de maîtriser en interne les finances, les personnels, les impératifs techniques tant d'un point de vue juridique que procédural. Quant aux élus, ils négocient la relation, dans le cadre d'une montée du paradigme de la gouvernance, avec les grands groupes du secteur privé, acteurs de politiques publiques dans divers secteurs urbains ? Reste néanmoins tout un ensemble de rapports avec les populations, notamment dans les quartiers, et non sans effet en retour sur les politiques.

Cette communication interroge les relations entre les maires et présidents des grandes villes et agglomérations françaises avec leurs plus proches collaborateurs, c'est-à-dire, à titre principal, les directeurs généraux des services, les directeurs généraux adjoints et les directeurs des plus grands services. S'appuyant sur la littérature scientifique publiée depuis les deux dernières décennies, on montre que la cohésion a été renforcée au sommet des villes et des agglomérations, sur la base d'une certaine politisation assumée des cadres dirigeants qui pratiquent comme un " devoir d'engagement ", tandis que les élus les rejoignent dans l'adhésion au paradigme du management, fut-il parfois revisité par les logiques plus larges de l '" élu patron ". Ce qui compte, bien plus que de sacrifier à une singularité idéologique c'est, à titre essentiel, la production de l'action publique, dans une optique de performance, à charge pour les directeurs de maîtriser en interne les finances, les personnels, les impératifs techniques tant d'un point de vue juridique que procédural. Quant aux élus, ils négocient la relation, dans le cadre d'une montée du paradigme de la gouvernance, avec les grands groupes du secteur privé, acteurs de politiques publiques dans divers secteurs urbains ? Reste néanmoins tout un ensemble de rapports avec les populations, notamment dans les quartiers, et non sans effet en retour sur les politiques.

Communication colloque sans acte colloque du LESSOR, Université de Rennes 2 Université de Haute Bretagne: " La fonction publique territoriale, vingt ans après" ; La communication retrace, plus d'un siècle de l'action publique, conduite à l'intention d'agents (publics) territoriaux, de la 3ème République aux années 1980 : d'abord à l'intention des agents communaux puis, plus récemment, à l'intention aussi des agents des départements, jusque là délaissés, et ceux des régions, peu nombreux. En réalité, ce sont surtout les agents communaux qui sont concernés par cette étude diachronique ; nous considérons que, lorsque dans les années quatre-vingt se construit progressivement un statut des fonctionnaires territoriaux et que sont posées des règles concernant leur recrutement, leur formation, leur carrière, les jeux étaient largement faits par des décennies de discussions, d'observations mutuelles, de négociations entre Etat, maires, associations et syndicats professionnels, et que, si le début des années quatre-vingt a pu donner l'impression d'un profond changement au travers des lois de 1983 et 1984 qui créent une authentique fonction publique territoriale, c'est aussi la loi du 13 juillet 1987, dite loi Galland, qui a fait le statut de la fonction publique territoriale tel qu'il s'applique encore 20 ans après l'édiction du statut. Celui-ci consacre un pari wébérien : une décentralisation réussie passe par un personnel compétent, recruté, formé, géré dans le cadre d'un statut objectif. Mais, la réforme . de la réforme, intervenue en 1987 sous le gouvernement Chirac, l'inscrit dans une large dépendance au chemin déjà emprunté, particulièrement dans les années soixante/ soixante dix, et ce dans un sens favorable aux " élus patrons ".

Communication colloque sans acte colloque du LESSOR, Université de Rennes 2 Université de Haute Bretagne: " La fonction publique territoriale, vingt ans après" ; La communication retrace, plus d'un siècle de l'action publique, conduite à l'intention d'agents (publics) territoriaux, de la 3ème République aux années 1980 : d'abord à l'intention des agents communaux puis, plus récemment, à l'intention aussi des agents des départements, jusque là délaissés, et ceux des régions, peu nombreux. En réalité, ce sont surtout les agents communaux qui sont concernés par cette étude diachronique ; nous considérons que, lorsque dans les années quatre-vingt se construit progressivement un statut des fonctionnaires territoriaux et que sont posées des règles concernant leur recrutement, leur formation, leur carrière, les jeux étaient largement faits par des décennies de discussions, d'observations mutuelles, de négociations entre Etat, maires, associations et syndicats professionnels, et que, si le début des années quatre-vingt a pu donner l'impression d'un profond changement au travers des lois de 1983 et 1984 qui créent une authentique fonction publique territoriale, c'est aussi la loi du 13 juillet 1987, dite loi Galland, qui a fait le statut de la fonction publique territoriale tel qu'il s'applique encore 20 ans après l'édiction du statut. Celui-ci consacre un pari wébérien : une décentralisation réussie passe par un personnel compétent, recruté, formé, géré dans le cadre d'un statut objectif. Mais, la réforme . de la réforme, intervenue en 1987 sous le gouvernement Chirac, l'inscrit dans une large dépendance au chemin déjà emprunté, particulièrement dans les années soixante/ soixante dix, et ce dans un sens favorable aux " élus patrons ".

Communication colloque sans acte colloque du LESSOR, Université de Rennes 2 Université de Haute Bretagne: " La fonction publique territoriale, vingt ans après" ; La communication retrace, plus d'un siècle de l'action publique, conduite à l'intention d'agents (publics) territoriaux, de la 3ème République aux années 1980 : d'abord à l'intention des agents communaux puis, plus récemment, à l'intention aussi des agents des départements, jusque là délaissés, et ceux des régions, peu nombreux. En réalité, ce sont surtout les agents communaux qui sont concernés par cette étude diachronique ; nous considérons que, lorsque dans les années quatre-vingt se construit progressivement un statut des fonctionnaires territoriaux et que sont posées des règles concernant leur recrutement, leur formation, leur carrière, les jeux étaient largement faits par des décennies de discussions, d'observations mutuelles, de négociations entre Etat, maires, associations et syndicats professionnels, et que, si le début des années quatre-vingt a pu donner l'impression d'un profond changement au travers des lois de 1983 et 1984 qui créent une authentique fonction publique territoriale, c'est aussi la loi du 13 juillet 1987, dite loi Galland, qui a fait le statut de la fonction publique territoriale tel qu'il s'applique encore 20 ans après l'édiction du statut. Celui-ci consacre un pari wébérien : une décentralisation réussie passe par un personnel compétent, recruté, formé, géré dans le cadre d'un statut objectif. Mais, la réforme . de la réforme, intervenue en 1987 sous le gouvernement Chirac, l'inscrit dans une large dépendance au chemin déjà emprunté, particulièrement dans les années soixante/ soixante dix, et ce dans un sens favorable aux " élus patrons ".

The highly rational, state-centered tradition, ie, the orthodox or French model of public policy, is challenged, especially in light of recent policy evolutions deriving from decentralization & European integration. An approach that gives more room to sociological explanations, the role of institutions & their actors, & the emergence of horizontal & cross-sectoral public policies is advocated. 53 References. Adapted from the source document.

Évaluation des politiques publiques et sciences sociales utiles. Raisons des décideurs, offres d'expertise et usages sociaux dans quelques pratiques régionales.
Joseph Fontaine [51-72].
L'évaluation des politiques publiques est ici utilisée prioritairement comme un instrument de légitimation du territoire régional, soit en relation avec l'État, soit au seul profit de la Région en tant que collectivité territoriale. Des finalités plus pratiques peuvent s'y ajouter, pour lesquelles sont sollicités des réseaux d'expertise, variables d'une région à l'autre. La procédure d'évaluation montre, dans le cas particulier du dispositif breton, que si des garanties formelles tendent à objectiver le travail évaluatif, celui-ci se situe à l'intérieur d'un processus qui inscrit la régulation scientifique dans un contexte administratif qui le dépasse et qui conforte l'élite administrative. En revanche, l'évaluation est très inégalement une fonction du politique. Les méthodes utilisées varient également : la recherche d'une auto-légitimation régionale, notamment par rapport aux services de l'État, peut favoriser des approches sociologiques qui permettent de rendre compte de ce qui fait sens dans l'action publique, tandis qu'une démarche conjointe État/Région porte à recourir à l'approche statistique, surtout lorsque les configurations locales s'y prêtent, au risque d'occulter la dimension politique des politiques publiques.

Evaluation practices developed in France, especially by local authorities & above all by regional councils, provide an interesting opportunity to examine from the inside the way public policies are constructed. Taking evaluation practices seriously as a subject of study reminds us, in a way, of the necessary empiricism needed to analyze public policies. At a time when this discipline experiences, at least in France, a surge in conceptual proposals, the point of view expressed here aims to point out the necessary modesty we have to show in the face of the complexity of the subjects studied & of the usefulness of evaluation practices to explain territorial public policies. 2 Tables, 37 References. Adapted from the source document.