La crise des Gilets jaunes : Somewhere contre Anywhere
In: Constructif: des contributions plurielles aux grands débats de notre temps, Band 55, Heft 1, S. 11-14
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In: Constructif: des contributions plurielles aux grands débats de notre temps, Band 55, Heft 1, S. 11-14
In: Humanisme: revue des Francs-Maçons du Grand Orient de France, Band 324, Heft 3, S. 58-65
In: Innovation politique, Band [5], S. 483-505
ISSN: 2266-7407
World Affairs Online
In: Revue politique et parlementaire, Band 116, Heft 1071-1072, S. 43-53
ISSN: 0035-385X
World Affairs Online
In: Revue politique et parlementaire, Band 115, Heft 1066, S. 204-210
ISSN: 0035-385X
World Affairs Online
In: 2050: la revue de la Fondation pour l'Innovation Politique, Heft 10, S. 81-88
ISSN: 1950-196X
World Affairs Online
In: Revue politique et parlementaire, Band 110, Heft 1049, S. 125-131
ISSN: 0035-385X
In: Revue politique et parlementaire, Band 109, Heft 1044, S. 123-135
ISSN: 0035-385X
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 187, Heft 4, S. 219-235
ISSN: 1776-2987
Candidat émergent dans le paysage politique, Éric Zemmour a dû se constituer un électorat en agrégeant différents segments sociologiques et idéologiques. L'analyse géographique permet de mettre au jour les contours de cet électorat composite. S'il a manifestement capté une partie de l'électorat lepeniste, ce phénomène s'est essentiellement cantonné sur le littoral méditerranéen alors que les bastions frontistes du nord et de l'est du pays demeuraient relativement imperméables à l'offre zemmouriste. À côté de cet électorat frontiste du Sud, le polémiste est parvenu à séduire un électorat bourgeois-conservateur, lui ayant ainsi assuré de bons résultats dans les arrondissements de l'Ouest parisien comme dans certaines zones de villégiature. Au total, la carte électorale nous montre que le candidat de Reconquête ! a réalisé une forme d'union de droites, mais en modèle réduit et sur les segments les plus radicalisés. Le phénomène Zemmour restera comme un symptôme supplémentaire du processus de décomposition/recomposition du paysage électoral enclenché depuis 2017.
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 174, Heft 3, S. 113-140
ISSN: 1776-2987
L'étude des prénoms s'avère une méthode extrêmement féconde en enseignements sur les phénomènes migratoires qu'a connus et que connaît encore la France. Le fichier Insee des prénoms attribués aux nouveau-nés chaque année en France, qui se décline également à l'échelle départementale, offre la possibilité de suivre l'histoire des immigrations en France depuis 1900. La disparition rapide des prénoms d'origine pour les immigrations polonaise et portugaise, notamment une fois les flux migratoires taris, montre la puissance de la machine assimilatrice républicaine. L'analyse des listes électorales du 13 e arrondissement de Paris montre que 75 % des Français issus de l'immigration asiatique (Vietnam, Laos, Cambodge, Chine) portent un prénom français ou européen, un choix pragmatique à même de faciliter leur intégration. L'analyse anthroponymique permet aussi d'étudier et de mesurer la montée en puissance du groupe ethnoculturel arabo-musulman (par ailleurs fortement hétérogène) au sein de la société française depuis la Seconde Guerre mondiale, sa diffusion sur le territoire au fil des décennies et sa très inégale répartition sur le territoire métropolitain. Le dépouillement des listes électorales de Marseille montre, à l'échelle locale, une ségrégation plus grande encore avec des bureaux de vote où plus de 50 % des électeurs inscrits portent un prénom issu des mondes arabo-musulmans, ces bureaux se trouvant essentiellement au nord du centre-ville et dans les arrondissements septentrionaux de Marseille, quand cette proportion est inférieure à 5 % dans de nombreux bureaux du sud de la ville. Cette inégale répartition dessine une correspondance quasi parfaite entre le taux de prénoms arabo-musulmans dans les bureaux de vote et le taux de pauvreté au niveau local (carroyage Insee de 200 mètres de côté). Enfin, les concentrations notables (comoriens, arméniens) selon des temporalités et des modalités très différentes ou au contraire la diffusion de certaines communautés (pieds-noirs) montre la différence des parcours individuels et collectifs en fonction de l'origine des immigrés à Marseille.
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Heft 174, S. 113-140
ISSN: 0338-487X
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In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 170, Heft 3, S. 57-76
ISSN: 1776-2987
Le 23 mars 2018, après une accalmie de plusieurs mois, ont eu lieu les attentats de Carcassonne et Trèbes. Cette petite ville de province et son Super U, lieu de la prise d'otages qui, notamment, coûta la vie au lieutenant-colonel Beltrame, sont devenus les symboles de la diffusion de la menace terroriste sur l'ensemble du territoire métropolitain. Le fait que le terroriste vienne d'un « quartier sensible » de Carcassonne, renforce encore la représentation d'un djihad à dimension locale. Au-delà de ces événements tragiques, Trèbes est aussi traversé depuis le début des années 2000 par des tensions géopolitiques majeures liées à la montée de la délinquance et à la ségrégation ethnique et sociale qui caractérisent l'un de ses quartiers (cité de l'Aiguille) et que les excellents scores du FN (Marine Le Pen recueille 48,5 % des suffrages exprimés au second tour de l'élection présidentielle) mettent en lumière. Ainsi, à l'échelle d'une commune de moins de 5 000 habitants se trouvent posés des défis majeurs pour la France de demain.
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Heft 170, S. 57-76
ISSN: 0338-487X
World Affairs Online
In: Revue politique et parlementaire, Band 115, Heft 1068, S. 156-161
ISSN: 0035-385X
In: Revue politique et parlementaire, Band 114, Heft 1063, S. 190-201
ISSN: 0035-385X