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Des parents qui s'inquiètent de l'analphabétisme des enfants qui s'expriment par clics et textos, des enfants qui s'amusent de l'illectronisme des adultes... Chaque cohorte utilise l'offre médiatique de son âge pour procéder à ses besoins de socialisation et répondre aux attentes culturelles qui sont les siennes.

Les émissions de téléréalité sont révélatrices d'une certaine conception de la femme, même si elles ne se réclament d'aucun féminisme. Les stéréotypes de la « féminité », c'est-à-dire un ensemble d'attentes concernant la façon dont les femmes doivent se comporter en public comme en privé, y sont sur-représentés, sur un mode quasi pornographique. Cette « quasi-pornographie » a pour fonction de favoriser l'acquisition de la norme d'internalité, c'est-à-dire celle par laquelle la fillette intériorise les critères de réussite et se les approprie, sur la base de la présentation de soi telle qu'elle est renforcée par la téléréalité – le modèle étant la vedette ou son avatar, la Lolita. Ces émissions participent ainsi de la surveillance sociale, surveillance-spectacle qui s'appuie sur l'intérêt des jeunes filles pour les mécanismes d'inclusion et d'exclusion sociale, qui influent sur la constitution de leur identité personnelle. Elles tendent à favoriser le discours féminin, perçu comme en phase avec le modèle télévisé commercial et la notoriété des marques et à évacuer le discours féministe, potentiellement critique à l'égard des pratiques, des déplacements et des dépendances véhiculées par le média. Il se dégage la nette impression d'une régression sur les acquis antérieurs des mouvements sociaux féministes et d'un grand désarroi des représentations collectives devant la précarité de l'émancipation. Cette difficulté à pérenniser les gains place les nouveaux enjeux du féminisme dans l'articulation entre libération des sexes et différence des générations.

This article examines the cross-border circulation of reality programming among European countries, taking Big Brotheras a case in point. It tests the specificity of the media factor in the process of acculturation, by considering the whole communication process, from production to reception, in a comparative manner. It deals with the dichotomy induced by contact between imported elements and traditional domestic core values and with the strategies related to adoption or adaptation. The media appear to apply three filters: the first filter, in production, makes a matrix of Anglo-American origin acceptable by editing out angst; the second filter, in broadcasting, acts as a transfer 'airlock', aimed at making people accept the commercial audiovisual system; the third filter, in reception, shows a variety of strategies as co-present publics vie about the values that are being transmitted by reality programming. Assessing these acculturation filters brings the author to develop the notion of 'situated' acculturation as it may reflect better the fundamental stakes at work in such cultural transfers –dissymmetric power relations –without precluding the possible strategies of resistance to hegemony that they entail and the cultural bypasses they produce.

Die geschmacksrichtungen der jugendlichen

Anhand einer Untersuchung über das Empfinden von Filmprogrammen versucht der Autor den Aneignungsgrad von Medieninhalten bei 300 Schülern zu messen. Da viele Filme, die die Jugendlichen gesehen haben, aus den USA stammen, drückt sich die Auswertung ihrer Aneignung teilweise duch Akkulturation aus.

Wired magazine is taken as a case-study of social engineering in action. The contributors all tried to elaborate a new consensus on the status of personal identity in relation to real and virtual communities of belonging. They did so through a conscious attempt at analysis of the means of production and reproduction in cyberspace. The position of the magazine, militantly activist and always optimistic, set the tone for the social acceptability of the so-called computer revolution. This optimism can be explained by the socio-economical origins of its founders and of the public that they sought. An analysis of their editorial agenda allows us to reconstruct the discourse held by these pioneers of digital interaction, and their attempts at legitimizing their utopia of a technological democracy into a reality yet-to-be-created.