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Cet article a pour objet de réflexion l'idée du film politique dans l'actualité à partir de la production cinématographique récente ayant pour thème la dictature militaire au Brésil. Pour ce faire, on aura recours à l'idée de figure dans son acception figurative particulière au cinéma, du fait de sa capacité mimétique à fournir un portrait de la réalité. Les documentaires biographiques récents, pour la plupart, dépolitisent implicitement cette thématique et la ( trans ) politisent par le recours à l'idée récurrente de l'occultation du régime dictatorial indispensable au film au détriment de l'aspect affectuel. Ainsi, les stratégies esthétiques repérées dans ces films tentent encore de comprendre et de fournir une (re)construction didactique ou intime de cet événement historique.

Résumé Ce texte propose une réflexion sur la relation entre le cinéma, l'histoire et la mémoire. Le cinéma est compris ici comme un support pour l'histoire dans sa capacité de refléter les comportements et les orientations d'une socialité particulière, dans ce cas la brésilienne, comme un précieux moyen d'identification et une façon d'agir et de penser. Notre propos repose sur différentes approches théoriques comme celles de Kracauer, Sorlin, Bergson et Ricœur. Il nous permet de discuter de l'histoire comme objet du cinéma et de sa capacité à en construire la mémoire.

Résumé Ce texte fait partie d'une recherche sur l'imaginaire brésilien dans les médias en France et vice versa. Nous allons proposer une réflexion sur le cinéma entendu dans sa capacité d'articulation entre un système socioculturel, qui l'organise, et l'imaginaire.

Imagens e sons do passado tornam-se atuais pela articulação própria à montagem cinematográfica, revelando a dimensão imagética da história enquanto rememoração. Filmes de arquivo possuem lugar de destaque para esse entendimento, sendo o longa-metragem Revolução de 30 – dirigido por Sylvio Back (1980) – um caso emblemático. Lançado no declínio da Ditadura Militar, o filme aborda a transição autoritária entre o final da primeira fase republicana e o início do primeiro ciclo de governo Vargas. A partir da seleção de determinadas sequências, analisamos como o longa-metragem sugere correlações entre aquele período autoritário e a redemocratização, considerando três aspectos: os trabalhadores e as evocações do autoritarismo; o tenentismo revisitado; a transição oligárquica e o continuísmo autoritário.