Être citoyen romain dans le monde grec au IIe siècle de notre ère
In: Ausonius éditions
In: Scripta antiqua 139
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In: Ausonius éditions
In: Scripta antiqua 139
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 69, Heft 1, S. 191-193
ISSN: 1953-8146
International audience ; L'imperium Romanum en perspective L'imperium Romanum en perspective, 81-94 Les Grecs et les autorités romaines au i er siècle av. J.‑C. : réflexions sur l' évolution du langage honorifique Gabrielle Frija Université Paris-Est Marne-La-Vallée EA 3350 ACP La fin de la République est sans aucun doute une période troublée et dangereuse pour les cités de la province d' Asie, secouées par les guerres mithridatiques puis les guerres civiles romaines et les incertitudes politiques qu' elles impliquent durant de longues décennies 1. Faut-il pour autant réduire la question de la perception des pratiques administratives romaines à celle des choix que les cités ont dû faire entre les protagonistes de ces conflits ? L' objet de cette étude est de s' interroger sur l' existence, malgré les difficultés de la période, d' une régularité dans les rapports administratifs entre Rome et les cités grecques à travers l' étude du langage des inscriptions en l' honneur du personnel romain en fonction dans les provinces. Il s' agira de se demander comment les Grecs évoquent les administrateurs romains dans les inscriptions publiques et si ce type de source peut nous aider à comprendre comment les dirigeants des cités grecques percevaient l' administration « ordinaire » romaine, dans la mesure où cette notion a un sens au i er siècle av. J.-C. – ou, plus exactement, à ce que les cités ont affiché de cette perception. Plus que sur les qualités et compétences « réelles » des gouverneurs, je voudrais proposer une réflexion sur le lien entre la perception des réalités administratives et le discours épigraphique, destiné à susciter ou à saluer des actions en faveur des cités, mais aussi sur l' articulation entre le langage honorifique et la réalité administrative. En effet, en Asie, les troubles du i er siècle interviennent après plusieurs décennies de provincialisation. Même lors des nombreuses crises de la période, qui ont contraint les cités à choisir entre Rome et Mithridate, entre César et Pompée, entre Labienus et les autorités romaines légales, et enfin entre Octave et Antoine, il existe une certaine régularité dans ce que l' on peut appeler l' administration romaine républicaine : des gouverneurs sont envoyés 1 Je remercie vivement les organisateurs du colloque de leur invitation, ainsi que J.-L. Ferrary de ses remarques et suggestions sur cet article.
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International audience ; La fin de la République est sans aucun doute une période troublée et dangereuse pour les cités de la province d'Asie, secouées par les guerres mithridatiques puis les guerres civiles romaines et les incertitudes politiques qu'elles impliquent durant de longues décennies. Faut-il pour autant réduire la question de la perception des pratiques administratives romaines à celle des choix que les cités ont dû faire entre les protagonistes de ces conflits ? L'objet de cette étude est de s'interroger sur l'existence, malgré les difficultés de la période, d'une régularité dans les rapports administratifs entre Rome et les cités grecques à travers l'étude du langage des inscriptions en l'honneur du personnel romain en fonction dans les provinces. Il s'agira de se demander comment les Grecs évoquent les administrateurs romains dans les inscriptions publiques et si ce type de source peut nous aider à comprendre comment les dirigeants des cités grecques percevaient l'administration «ordinaire» romaine, dans la mesure où cette notion a un sens au ier siècle av. J.-C. – ou, plus exactement, à ce que les cités ont affiché de cette perception. Plus que sur les qualités et compétences « réelles » des gouverneurs, je voudrais proposer une réflexion sur le lien entre la perception des réalités administratives et le discours épigraphique, destiné à susciter ou à saluer des actions en faveur des cités, mais aussi sur l'articulation entre le langage honorifique et la réalité administrative.
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International audience ; La fin de la République est sans aucun doute une période troublée et dangereuse pour les cités de la province d'Asie, secouées par les guerres mithridatiques puis les guerres civiles romaines et les incertitudes politiques qu'elles impliquent durant de longues décennies. Faut-il pour autant réduire la question de la perception des pratiques administratives romaines à celle des choix que les cités ont dû faire entre les protagonistes de ces conflits ? L'objet de cette étude est de s'interroger sur l'existence, malgré les difficultés de la période, d'une régularité dans les rapports administratifs entre Rome et les cités grecques à travers l'étude du langage des inscriptions en l'honneur du personnel romain en fonction dans les provinces. Il s'agira de se demander comment les Grecs évoquent les administrateurs romains dans les inscriptions publiques et si ce type de source peut nous aider à comprendre comment les dirigeants des cités grecques percevaient l'administration «ordinaire» romaine, dans la mesure où cette notion a un sens au ier siècle av. J.-C. – ou, plus exactement, à ce que les cités ont affiché de cette perception. Plus que sur les qualités et compétences « réelles » des gouverneurs, je voudrais proposer une réflexion sur le lien entre la perception des réalités administratives et le discours épigraphique, destiné à susciter ou à saluer des actions en faveur des cités, mais aussi sur l'articulation entre le langage honorifique et la réalité administrative.
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International audience ; L'imperium Romanum en perspective L'imperium Romanum en perspective, 81-94 Les Grecs et les autorités romaines au i er siècle av. J.‑C. : réflexions sur l' évolution du langage honorifique Gabrielle Frija Université Paris-Est Marne-La-Vallée EA 3350 ACP La fin de la République est sans aucun doute une période troublée et dangereuse pour les cités de la province d' Asie, secouées par les guerres mithridatiques puis les guerres civiles romaines et les incertitudes politiques qu' elles impliquent durant de longues décennies 1. Faut-il pour autant réduire la question de la perception des pratiques administratives romaines à celle des choix que les cités ont dû faire entre les protagonistes de ces conflits ? L' objet de cette étude est de s' interroger sur l' existence, malgré les difficultés de la période, d' une régularité dans les rapports administratifs entre Rome et les cités grecques à travers l' étude du langage des inscriptions en l' honneur du personnel romain en fonction dans les provinces. Il s' agira de se demander comment les Grecs évoquent les administrateurs romains dans les inscriptions publiques et si ce type de source peut nous aider à comprendre comment les dirigeants des cités grecques percevaient l' administration « ordinaire » romaine, dans la mesure où cette notion a un sens au i er siècle av. J.-C. – ou, plus exactement, à ce que les cités ont affiché de cette perception. Plus que sur les qualités et compétences « réelles » des gouverneurs, je voudrais proposer une réflexion sur le lien entre la perception des réalités administratives et le discours épigraphique, destiné à susciter ou à saluer des actions en faveur des cités, mais aussi sur l' articulation entre le langage honorifique et la réalité administrative. En effet, en Asie, les troubles du i er siècle interviennent après plusieurs décennies de provincialisation. Même lors des nombreuses crises de la période, qui ont contraint les cités à choisir entre Rome et Mithridate, entre César et Pompée, entre Labienus ...
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En Afrique du Nord, de nombreux aquifères sont surexploités, principalement du fait d'une agriculture irriguée intensive. Cependant, les politiques publiques qui ont cherché à réguler cet usage se sont montrées jusqu'à maintenant peu efficaces, du fait du manque de moyens et parce que les agriculteurs les considèrent comme peu légitimes. L'article analyse un cas de gestion collective de l'usage des eaux souterraines par les agriculteurs eux-mêmes, dans le cadre d'une association au Sud de la Tunisie. Dans la zone de Bsissi Oued El Akarit, l'administration multipliait dans les années 1990 les procédures de contrôle des puits, conduisant à de nombreux conflits. En 1999, les agriculteurs et l'administration se sont mis d'accord pour qu'un groupement de développement agricole soit créé spécifiquement pour contrôler les puits et forages dans cette zone. Depuis, le groupement a effectivement réussi à mettre en oeuvre un tel contrôle, mais reste toujours fragile financièrement car il ne s'auto-finance pas. Le processus de concertation qui a conduit à ce dispositif de gestion a réussi grâce à : i) la posture de l'administration, à la fois ferme en matière d'application des lois en vigueurs, et ouverte à la concertation avec les agriculteurs, et ii) aux compétences et à la légitimité des leaders du groupement. Cette expérience montre que, dans certains cas, les agriculteurs peuvent devenir partie prenante d'une cogestion des eaux souterraines pour un usage durable de cette ressource.
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In: Berichte des Ludwig-Boltzmann-Instituts für China und Südostasienforschung 42
Climate change is expected to have serious economic and social impacts on Tunisian rural farmers. The extent of these impacts will largely depend on the level of political and structural adaptations. This study aims to evaluate the effect of increasing water shortages on agricultural income and employment. It also analyzes structural adaptation strategies implemented by farmers in response to this challenge. We have therefore developed a regionally disaggregated supply model to simulate three types of scenarios concerning (i) decreasing quantities of irrigation water at the regional level ; (ii) enhanced irrigation water use efficiency ; and (iii) higher production prices. Observed crop production data for 21 crops and 24 districts of Tunisia have been used. Districts have been aggregated into five regions based on bioclimatic homogeneity. Results show that climate change will lead to the reduction of irrigated areas and an increased importance of rainfed agriculture. It will also have a negative impact on farm income and employment. This negative effect can be fully mitigated by improving water use efficiency, at farm and perimeter levels, and can be reversed by offering more attractive producer prices to farmers through enhanced value chain integration.
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In: Environmental science and pollution research: ESPR, Band 26, Heft 11, S. 11261-11268
ISSN: 1614-7499
In: Land use policy: the international journal covering all aspects of land use, Band 126, S. 106519
ISSN: 0264-8377
In: Development Southern Africa, Band 29, Heft 2, S. 287-301
ISSN: 1470-3637
In: Environment and development economics, Band 15, Heft 4, S. 465-483
ISSN: 1469-4395
ABSTRACTWater rights are currently receiving increased attention from scholars and policymakers due to the growing understanding that ill-defined water rights impair efficient use. In South Africa, smallholder irrigation faces problems of low water use efficiency and cost recovery of government investments. This study uses contingent ranking to analyse the willingness to pay (WTP) of smallholder irrigators for changes in the water rights system. The results indicate that smallholders are prepared to pay considerably higher water prices if these are connected to improvements in the water rights system. By segmenting the population it was also shown that the importance attached to water rights dimensions varies in each segment. While lower institutional trust and lower income levels lead to a lower WTP for transferability, experiencing water shortage increases this WTP. Such information is valuable in guiding policy makers in the future design of water rights.
Le développement rapide de l'usage des eaux souterraines pour l'irrigation au Maghreb a permis une croissance agricole considérable, mais dans de nombreuses régions un tel développement devient non durable, du fait de la surexploitation des aquifères ou de la salinisation des eaux et des sols. Le document analyse l'usage et la gestion des eaux souterraines de l'eau au Maroc, en Algérie et en Tunisie, à partir d'une étude des dispositifs institutionnels et politiques au niveau national et de 9 cas d'étude locaux. Sur les cas d'étude, les agriculteurs font face à la baisse des débits de leur forage (ou la salinisation des eaux) soit en investissant toujours plus pour continuer de disposer d'eau douce en quantité suffisante, soit en modifiant leurs systèmes de cultures pour s'adapter à cette baisse. Des cadres légaux posent les fondements d'une gestion, mais ils n'ont qu'un impact limité. Parallèlement, certaines initiatives collectives ont été conçues au niveau local. Sur les cas étudiés, des instruments utilisés de façon conjointe ont permis de limiter l'augmentation des prélèvements et de mieux valoriser l'eau, sans pour autant permettre de rétablir un équilibre entre ressources et usages. La conception et la mise en œuvre de stratégies d'usage durable des aquifères nécessitent le développement de coalitions d'acteurs, qui devront inclure les organisations en charge de la ressource en eau, celles de l'agriculture, mais aussi et surtout les agriculteurs.
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Le développement rapide de l'usage des eaux souterraines pour l'irrigation au Maghreb a permis une croissance agricole considérable, mais dans de nombreuses régions un tel développement devient non durable, du fait de la surexploitation des aquifères ou de la salinisation des eaux et des sols. Le document analyse l'usage et la gestion des eaux souterraines de l'eau au Maroc, en Algérie et en Tunisie, à partir d'une étude des dispositifs institutionnels et politiques au niveau national et de 9 cas d'étude locaux. Sur les cas d'étude, les agriculteurs font face à la baisse des débits de leur forage (ou la salinisation des eaux) soit en investissant toujours plus pour continuer de disposer d'eau douce en quantité suffisante, soit en modifiant leurs systèmes de cultures pour s'adapter à cette baisse. Des cadres légaux posent les fondements d'une gestion, mais ils n'ont qu'un impact limité. Parallèlement, certaines initiatives collectives ont été conçues au niveau local. Sur les cas étudiés, des instruments utilisés de façon conjointe ont permis de limiter l'augmentation des prélèvements et de mieux valoriser l'eau, sans pour autant permettre de rétablir un équilibre entre ressources et usages. La conception et la mise en œuvre de stratégies d'usage durable des aquifères nécessitent le développement de coalitions d'acteurs, qui devront inclure les organisations en charge de la ressource en eau, celles de l'agriculture, mais aussi et surtout les agriculteurs.
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