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Les médecins et les maladies sanguines héréditaires à la fin du XVIII e siècle
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 137, Heft 1, S. 101-121
ISSN: 1776-2774
En 1788 et 1790, dans un contexte populationniste, la Société royale de médecine met au concours la question des maladies héréditaires en demandant aux auteurs de mémoires de les caractériser et de proposer des solutions pour les éradiquer. Le sang est souvent évoqué dans les textes, en particulier à propos de la relation mère-fœtus, puisque c'est par le sang de la mère que le fœtus peut être contaminé. L'idée d'un virus dormant dans le sang est fréquente, principalement le « virus vérolique » qui est d'autant plus redoutable qu'on pense qu'il peut rester longtemps caché au sein d'une même famille, sauter plusieurs générations et réapparaître. Pour remédier aux maladies sanguines héréditaires, les médecins préconisent de surveiller les alliances, en privilégiant des dispositions de corps opposées mais complémentaires, en évitant la diffusion du mauvais sang par des mesures eugénistes de sélection et par le recours à des alliances croisées entre ressortissants de régions, voire de pays opposés mais complémentaires. Le brassage des sangs permettrait alors de faire émerger « un enfant du juste milieu », entre « excès paternels » et « excès maternels ». Ces textes ont contribué à l'émergence de l'héréditarisme français et européen au xix e siècle.
Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti. Histoire de l'avortement, XIXe-XXe siècles Paris, Le Seuil, « L'univers historique », 2003, 394 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 61, Heft 3, S. 732-734
ISSN: 1953-8146
Galina Kabakova. Anthropologie du corps féminin dans le monde slave. Paris, L'Harmattan, « Connaissance des hommes », 2000, 319 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 61, Heft 3, S. 701-703
ISSN: 1953-8146
Le culte de Santa Librada à Sigüenza: Patronage urbain et emblématique impériale
After the reconquest of Sigüenza in 1124, St. Librada became the town's patron saint. Legend has it that she was born out of a múltiple delivery and that, because of her christian faith, her father had her die together with her eight sisters. On the iconography of her martyrdom, one of the representations is that of the crucified «strong virgin»; the other, more conventional, is on a plateresque altarpiece which honors her memory in Sigüenza's cathedral, a donation by a bishop close to Charles V. Behind these representations lies the complex relationship among the saint, the town's inhabitants, the church and, beginning from the l6th century, the state. St. Librada was then associated with Hercules, Charles V's favorite hero, in the defense of the sovereign's political interests. ; Reconquistada Sigüenza en 1124, Santa Librada se constituye en patrona de la ciudad. La leyenda la hace renacer de un parto múltiple y morir con sus ocho hermanas, por voluntad de su padre, por ser cristiana. Dos son las iconografías existentes de su martirio, una es la de «virgen fuerte» crucificada, la otra con la palma; y un retablo plateresco, donación de un prelado próximo a Carlos V, celebra su memoria en la catedral seguntina. Detrás de estas representaciones, se adivina la compleja relación entre la protectora, los habitantes de la ciudad, la Iglesia y, a partir de comienzos del siglo XVI, el Estado. Santa Librada fue entonces relacionada con Hércules, el héroe predilecto de Carlos V, en defensa de los intereses políticos del soberano.
BASE
Le culte de Santa Librada à Sigüenza: Patronage urbain et emblématique impériale
After the reconquest of Sigüenza in 1124, St. Librada became the town's patron saint. Legend has it that she was born out of a múltiple delivery and that, because of her christian faith, her father had her die together with her eight sisters. On the iconography of her martyrdom, one of the representations is that of the crucified «strong virgin»; the other, more conventional, is on a plateresque altarpiece which honors her memory in Sigüenza's cathedral, a donation by a bishop close to Charles V. Behind these representations lies the complex relationship among the saint, the town's inhabitants, the church and, beginning from the l6th century, the state. St. Librada was then associated with Hercules, Charles V's favorite hero, in the defense of the sovereign's political interests. ; Reconquistada Sigüenza en 1124, Santa Librada se constituye en patrona de la ciudad. La leyenda la hace renacer de un parto múltiple y morir con sus ocho hermanas, por voluntad de su padre, por ser cristiana. Dos son las iconografías existentes de su martirio, una es la de «virgen fuerte» crucificada, la otra con la palma; y un retablo plateresco, donación de un prelado próximo a Carlos V, celebra su memoria en la catedral seguntina. Detrás de estas representaciones, se adivina la compleja relación entre la protectora, los habitantes de la ciudad, la Iglesia y, a partir de comienzos del siglo XVI, el Estado. Santa Librada fue entonces relacionada con Hércules, el héroe predilecto de Carlos V, en defensa de los intereses políticos del soberano.
BASE
Claudia Pancino, Il bambino e l'acqua sporca. Storia dell'assistenza al parto dalle mammane aile ostetriche (secoli XVI-XIX), Milan, Franco Angeli, « Storia », 1984, 261 p., tableaux et index des noms
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 42, Heft 5, S. 1188-1191
ISSN: 1953-8146
La mort et le salut spirituel du nouveau-né. Essai d'analyse et d'interprétation du « sanctuaire à répit » (XVe-XIXe s.)
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 31, Heft 3, S. 361-376
La mort du nouveau-né et l'amour des parents : quelques réflexions à propos des pratiques de « répit »
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 1983, Heft 1, S. 23-32
ISSN: 1776-2774
To get a good idea of the quality of feelings which parents — and not only mothers — had for their very young infants many years ago, it is essential to take into account the cultural context in which they lived.
Couples were scared of being sterile, but what frightened them most was having a still-born child, that is a child which died before having been fortified by the act of baptism. The parents' honour and tranquility, the fruitfulness of their union and the fertility of the soil were also tainted, for a barren pregnancy was synonymous with the curse.
Thenceforth, the last resort was the "sanctuary of respite" ; the father and mother were willing to make any sacrifice whatsoever fort their child to give, if even just for a moment, the "sign of life" which would allow it to be considered a Christian, to replace Evil with Good, to chase away any evil spirits and to bring back fertility.
In making baptism such a very high stake, not only for the child but also for its family, attendance at these "respites" was, of course, greatly encouraged ; but, as in Southern Germany in the xvmth and xixth centuries, parents' negligence towards new-born babies could be encouraged when the latter had been baptised : fortified by the Sacrament, the last-born of the family could die ; they feared nothing ; they even became precious helpers for the salvation of their parents.
L'enquête de 1786 sur les « sages-femmes du royaume »
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 1980, Heft 1, S. 299-343
ISSN: 1776-2774
Sages-femmes et accoucheurs : l'Obstétrique populaire aux XVIIe et XVIIIe siècles
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 32, Heft 5, S. 927-957
ISSN: 1953-8146
L'obstétrique n'est entrée que depuis peu dans le « territoire de l'historien ». Seuls, jusqu'à ces dernières années, les médecins et les chirurgiens se sont intéressés au passé de leur pratique. Soucieux de témoigner de la vitalité de cette partie de l'art de guérir dès la fin du xviie siècle, ils ont privilégié dans leurs travaux l'innovation, l'apparition de « techniques » nouvelles : version podalique, symphyséotomie, césarienne. Cette histoire de l'obstétrique est ainsi devenue une histoire de la technique obstétricale, marquée par des interventions vite célèbres, imitées ou combattues, qui ont établi la réputation des grands accoucheurs. Deux siècles et demi de « progrès » qui ont fait aujourd'hui de l'accouchement un acte banal de la vie quotidienne : histoire des grands praticiens, mais aussi histoire des grands théoriciens, qui ont diffusé la « science des accouchements » à travers leurs manuels ; l'histoire de l'obstétrique ne s'est intéressée à la femme et au nouveau-né que dans une stricte perspective de progrès médical.
La formation des accoucheurs et des sages- femmes aux XVIIe et XVIIIe siècles. Evolution d'un matériel et d'une pédagogie
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 1977, Heft 1, S. 153-180
ISSN: 1776-2774