<b><i>Objectives:</i></b> The main objective of this study was to compare the clinical characteristics and differences in response to treatment of two groups of pathological gamblers: with comorbid Parkinson's disease (PG + PD) and without (PG – PD). <b><i>Methods:</i></b> Clinical and psychopathological profiles and response to cognitive-behavioral treatment were assessed in 15 PG + PD and 45 PG – PD individuals consulting a specialized hospital Unit. <b><i>Results:</i></b> Statistically significant differences were observed between the two groups on a series of clinical variables. PG + PD patients were older and presented later onset of problematic gambling behaviors, lower alcohol consumption and higher bingo playing than PG – PD patients. No significant differences were noted in psychopathology except for lower measures of hostility in the PG + PD group. No statistical differences were detected between groups in terms of response to treatment. <b><i>Conclusion:</i></b> These results may provide guidance for obtaining accurate diagnostic information in pathological gamblers by properly identifying patients with specific needs that may be targeted with treatment.
Objectifs :Comparer la consommation de substances, les comportements de jeu et les traits de personnalité de deux groupes d'individus ayant un trouble de jeu pathologique (patients jeunes et adultes) ; explorer l'apport du sexe, de l'âge et des traits de personnalités sur la consommation de substances et évaluer la capacité de prédire la consommation de substances à partir de l'âge et des traits de personnalité.Méthodes :L'échantillon était formé de 428 patients ayant un trouble de jeu pathologique (TJP), divisés en deux groupes selon l'âge (55 jeunes patients [âge ≤ 25 ans] et 373 patients d'âge moyen à avancé [âge > 25 ans]). Tous les patients ont été admis dans un département de psychiatrie et diagnostiqués selon les critères du DSM-IV. En outre, d'autres évaluations cliniques, dont leDiagnostic Questionnaire for Pathological Gamblingen vertu des critères du DSM-IV, leSouth Oaks Gambling Screen(SOGS) et leTemperament and Character Inventory-Revised(TCI-R), ont été utilisées pour examiner les comportements de jeu, la consommation de substances et la personnalité.Résultats :À la comparaison des deux groupes d'âge, nous avons observé des différences statistiquement significatives pour plusieurs variables sociodémographiques. En outre, les plus jeunes patients ayant un TJP présentaient un taux plus élevé de consommation de substances (p = 0,010). Pour ce qui est des traits de personnalité, des différences ont été remarquées seulement à l'échelle de recherche de nouveautés (RN) où les patients plus jeunes obtenaient des cotes élevées (p= 0,006). Des cotes plus élevées (p=0,022) à l'échelle de recherche de nouveautés (RN) et plus basses (p= 0,028) à l'échelle d'auto-transcendance représentaient des traits de personnalité ayant une interrelation significative avec la consommation de tabac (p= 0,003). Toutefois, seul l'âge était associé à la consommation d'autres substances (p=0,003).Conclusions :Les résultats confirment que le trouble de jeu pathologique (TJP) est souvent concomitant avec la consommation de substances. L'interrelation du TJP et de la consommation de tabac, d'alcool et d'autres substances entraîne une gamme d'implications cliniques et liées à la personnalité, particulièrement chez les populations jeunes. Puisque plusieurs études ont démontré que le taux de TJP est plus élevé chez les jeunes, le début précoce du trouble est souvent lié à une gravité accrue et à une persistance des problèmes de jeu. En outre, la présence d'un double diagnostic (consommation de substances) pourrait compliquer la réponse aux traitements. Pour cette raison, l'étude des populations jeunes est d'un intérêt particulier afin de concevoir et de mettre en oeuvre des programmes de traitement qui abordent tous les problèmes liés aux profils cliniques de ce groupe d'âge.