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Les zones sociales de l'agglomération de Québec
In: Recherches sociographiques, Band 1, Heft 3, S. 255-267
ISSN: 1705-6225
Chez les spécialistes de la sociologie urbaine et de 1' écologie humaine, 1' une des préoccupations les plus constantes a été la recherche de méthodes et de techniques susceptibles de permettre l'identification et la délimitation de zones sociales homogènes à l'intérieur des grandes villes. Des chercheurs américains — Eshref Shevky et Wendell Bell, notamment — ont élaboré, il y a quelques années, une méthode de délimitation des zones sociales basée sur 1' utilisation de la statistique des secteurs de recensement. Les sociologues ont évidemment tout intérêt à tenter d'exploiter ; cette documentation abondante que rassemblent, pour chaque grande ville, les recensements américain et canadien. Gabriel Gagnon propose ici une application de la méthode Sheikh-Bell à la ville et â la banlieue de Québec. Cette étude a été préparée en marge de recherches menées par 1' auteur, pour le compte de la Commission d' Habitation de la Cité de Québec, sur "la population et le territoire de la ville de Québec".
Les Îles-de-la-Madeleine : éléments pour une anthropologie de la participation
In: Recherches sociographiques, Band 11, Heft 3, S. 223-254
ISSN: 1705-6225
La sociologie et l'anthropologie sociale ont été radicalement remises en question ces dernières années par le développement même de leur objet d'étude, les sociétés industrielles et les pays en voie de développement. Ces deux disciplines ont ainsi amorcé un rapprochement autour des problèmes de changement et de développement socio-économique, dans la voie tracée par Georges Balandier et Max Gluckman en anthropologie, par Georges Gurvitch en sociologie. Par ailleurs, à travers diverses tentatives de planification, aussi bien en milieu développé que dans les nouvelles nations, s'esquissait cette « société planifiée selon les principes du collectivisme pluraliste décentralisateur » qu'affectionnait Gurvitch. De ces transformations naissait une nouvelle perspective, celle d'une sociologie ou d'une anthropologie de la participation. Parmi les expériences déjà nombreuses de planification-participation, allant de la société autogérée yougoslave aux multiples tentatives de développement communautaire, l'expérience poursuivie de 1963 à 1966 par le Bureau d'aménagement de l'Est du Québec a revêtu une importance particulière, tant du point de vue du développement que de celui de la recherche sociologique ou anthropologique. Voici ce qu'en dit un observateur extérieur, le professeur Albert Meister, spécialiste de la sociologie de la participation: «Enfin, mentionnons l'effort théorique basé sur l'expérience du Bureau d'aménagement de l'Est du Québec: tenant son inspiration de travaux français et nord-américains, le dossier québécois est une contribution importante à la définition de l'approche de l'animation rurale et, surtout, la tentative la plus cohérente à ce jour d'utilisation de la recherche sociologique empirique pour un développement basé sur l'animation. »
C'est une double critique de cette expérience particulière que nous voudrions amorcer ici: critique théorique d'abord à travers certains textes élaborés par un de ses principaux inspirateurs scientifiques le sociologue Gérald Fortin; critique factuelle ensuite à partir d'une recherche empirique portant sur l'aménagement et les changements socio-culturels aux Iles-de-la-Madeleine, partie du territoire-pilote.
Conclusion
In: Recherches sociographiques, Band 11, Heft 3, S. 367-376
ISSN: 1705-6225
Conclusion
Populisme et progrès : les créditistes québécois
In: Recherches sociographiques, Band 17, Heft 1, S. 23-34
ISSN: 1705-6225
La liaison entre progrès économique, social et culturel est de plus en plus remise en question, autant par les adeptes de la nouvelle culture que par les tenants d'un renouveau du marxisme. La modernisation, la bureaucratisation et la rationalisation n'apparaissent plus nécessairement comme des éléments essentiels du progrès social. Les vieilles distinctions entre socialisme scientifique et socialisme utopique s'estompent de plus en plus avec les premières concrétisations de l'autogestion et le réveil des nationalités à l'intérieur même des sociétés industrielles. C'est à la lumière de cette évolution des idéologies que nous avons décidé d'analyser dans une perspective nouvelle le phénomène créditiste, mouvement politique québécois protestataire, important surtout en milieu rural et dans les villes situées en dehors de la zone métropolitaine de Montréal, dont l'implantation et les succès électoraux ont fait depuis les années trente un rival sérieux des vieux partis et, depuis 1970, du Parti Québécois indépendantiste. Mouvement de type populiste, le créditisme a été jusqu'à maintenant défini surtout comme réactionnaire, tant par les commentateurs politiques que par les chercheurs scientifiques. Après avoir présenté une analyse critique de ces interprétations, nous espérons montrer comment une nouvelle façon de voir les choses pourrait conduire à de tout autres résultats. En exposant finalement les perspectives générales d'une recherche qui n'en est qu'à ses débuts, nous déboucherons sur un certain nombre de propositions utiles, selon nous, pour l'analyse de la culture des classes dominées du Québec.
Commentaire : Dévoiler les possibles : du vécu à l'intervention
In: Recherches sociographiques, Band 26, Heft 3, S. 485-489
ISSN: 1705-6225
Commentaire : Gabriel Gagnon, Dévoiler les possibles : du vécu à l'intervention
À la recherche de l'autonomie : Cornelius Castoriadis
In: Sociologie et sociétés, Band 14, Heft 2, S. 113-118
ISSN: 0038-030X
Dans le nouveau contexte issu de la remise en question du modèle scientifique dominant et de la contestation croissante au sein des sociétés industrielles, capitalistes ou socialistes, Cornélius Castoriadis nous propose un projet social et intellectuel où le désir de transformation du monde s'étaye sur une critique fondamentale des institutions bureaucratiques et de la pensée héritée qui les inspire. Il s'agit ici d'essayer d'esquisser, du côté de l'imaginaire social, du LEGEIN, du TEUKHEIN et de la logique des MAGMAS, les bases épistémologiques essentielles de ce projet, pour mieux montrer comment une sociologie de l'autogestion, de l'autonomie et de la liberté pourrait y trouver les sources d'un nouveau paradigme où imaginaire et production de la société déplaceraient rationnel et reproduction.
Coopératives, politique et développement
In: Sociologie et sociétés, Band 6, Heft 2, S. 87-100
ISSN: 0038-030X
II s'agit de synthétiser les principaux apports théoriques de trois recherches sur les coopératives et leur implication dans le processus de développement, effectuées à Cuba, en Tunisie et au Sénégal entre 1963 et 1973. Dans les trois cas, une idéologie faisant la nlus wanri" II semble bien qu'il soit difficile de considérer le système coopératif comme un mode de production en lui-même. Qu'il s'implante au sein d'une société socialiste ou capitaliste, il est vite neutralisé lorsque, se transformant en mouvement social, il risque de remettre en cause le pouvoir des classes dominantes dans ces sociétés. C'est cet échec relatif du mouvement coopératif que nous avons eu l'occasion d'observer dans les trois sociétés étudiées. On peut donc affirmer que le système coopératif n'y présida pas à la naissance d'un nouveau type de société, mais servit plutôt à faciliter le passage au mode de production dominant, soit capitaliste, soit socialiste. Au-delà de l'idéologie exprimée, ce furent les intérêts de la classe politique au pouvoir qui l'emportèrent sur la participation populaire.
Sociologie, mouvements sociaux, conduite de rupture: Le cas québécois
In: Sociologie et sociétés, Band 10, Heft 2, S. 103-122
ISSN: 0038-030X
Postulant avec Touraine une liaison nécessaire entre sociologie et mouvements sociaux, l'auteur s'interroge sur les méthodes par lesquelles ces mouvements peuvent être saisis et sur les démarches susceptibles de conduire à leur formation. On débouche ainsi sur les critères de validité de la sociologie et sur son insertion dans le mode de connaissances contenu dans tout système d'action historique. Dans une seconde partie, ces considérations théoriques sont appliquées à la société québécoise et à sa sociologie actuelle.
Marc LESAGE et Francine TARDIF (dirs), Trente ans de Révolution tranquille : entre le je et le nous : itinéraires et mouvements
In: Recherches sociographiques, Band 31, Heft 3, S. 419
ISSN: 1705-6225
Jacques T. GODBOUT, La démocratie des usagers
In: Recherches sociographiques, Band 30, Heft 1, S. 153
ISSN: 1705-6225
Pierre W. BOUDREAULT, Luttes régionalitaires et société post-industrielle. Dix ans d'action socio-politique au Saguenay ; Alain G. GAGNON, Développement régional, État et groupes populaires;Bruno JEAN, Agriculture et développement dans l'Est du Québec
In: Recherches sociographiques, Band 28, Heft 1, S. 156
ISSN: 1705-6225
La recherche des possibles
In: Autogestions, Band 19, Heft 20, S. 255-261
G.-Raymond LALIBERTÉ, Une société secrète : l'Ordre de Jacques-Cartier
In: Recherches sociographiques, Band 25, Heft 2, S. 303
ISSN: 1705-6225
Jean-Jacques SIMARD, La longue marche des technocrates
In: Recherches sociographiques, Band 22, Heft 3, S. 417
ISSN: 1705-6225