Extreme Rainfall Characterization Under Climate Change and Urban Sprawl in the City of Niamey, Niger
In: HELIYON-D-22-17548
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SSRN
Le pastoralisme joue un rôle prépondérant dans l'économie des pays du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (AO) et participe à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux et urbains (Wane et al., 2009). La contribution du secteur élevage au PIB atteint 5 à 10% et les systèmes pastoraux fournissent plus de 50% de la production en viande et en lait (De Haan et al., 1999). Le pastoralisme s'avère économiquement viable et écologiquement adapté à la valorisation durable d'une ressource naturelle fragile et éparse dans la zone sahélienne (Toutain et al. 2012). Plus encore, le système de production mobile fournit de meilleurs rendements en termes de production annuelle de protéines animales par hectare par rapport au système de ranching ou autres systèmes intensifs à vocation commerciale. Ces systèmes d'élevage sont confrontés à de nombreux défis, liés notamment, à la marginalisation des populations pastorales dans les instances de gouvernance locale, et à la compétition croissante pour l'accès aux ressources. Dans ce contexte, les pasteurs et les politiques manquent d'informations et d'indicateurs spécifiques sur les enjeux et la viabilité de ce système de production (flux saisonniers de transhumance, vulnérabilité des ménages pastoraux, variations des prix des animaux et de denrées alimentaires¿) insuffisamment pris en compte par le cade des systèmes d'information et d'alerte précoce sur la sécurité alimentaire existants (Touré et al 2012). A cette asymétrie d'informations s'ajoute l'absence de cadre officiel de concertation entre les pasteurs, leurs organisations de producteurs faitières et les institutions techniques nationales, régionales et internationales en charge des politiques agricoles en général et de sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations pastorales en particulier. Partant des enseignements tirés de la mise en oeuvre du système d'information sur le pastoralisme au Sahel (SIPSA) dans six pays du CILSS (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad). Cette présentation va mettre en exergue ses acquis (scientifiques, méthodologiques, pédagogiques¿ ), ses limites et ses défis (structurels, politiques.) en vue d'une amélioration des interventions publiques en période de crise.
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L'élevage extensif mobile joue un rôle prépondérant dans l'économie des pays de l'Afrique sahélienne. Pratiqué avec une grande diversification des espèces élevées, il contribue à la sécurité alimentaire des ménages ruraux et urbains. Ces interactions avec l'environnement sont nombreuses et ambivalentes. L'élevage induit des impacts négatifs comme des pressions de pâturage extrêmes ou des risques sanitaires du fait de la pollution des eaux. Il peut aussi induire des impacts positifs sur les écosystèmes, par exemple en assurant l'amélioration de la fertilité des sols par un meilleur recyclage de la matière organique ou en augmentant la biodiversité herbacée et la variété des paysages. Ce système de production apparaît comme la principale activité de valorisation durable d'une ressource naturelle fragile et éparse dans les zones sèches sahéliennes. Il affronte cependant de nombreux défis, liés notamment à la marginalité des populations pastorales, à la compétition croissante pour l'accès aux ressources ainsi qu'à sa fonction économique de production. Les éleveurs et les politiques manquent d'informations et d'indicateurs spécifiques sur les enjeux et la viabilité de ce système de production. Si des Systèmes d'Information sur la Sécurité Alimentaire (SISA), et des Systèmes d'Alerte Précoce (SAP) existent déjà, ils ne permettent pas de répondre à ce besoin : d'une part ils ne véhiculent pas l'information nécessaire à la prise en compte des interactions pastoralisme - environnement, et d'autre part, ils ne sont pas adaptés aux prises de décision à l'échelle locale. Face à ce contexte, l'initiative Elevage et Environnement et Développement (LEAD) a lancé à partir de 2002 un projet de recherche-action visant à concevoir et à mettre en place un système d'aide à la décision pour anticiper, gérer et suivre les interactions entre le pastoralisme et l'environnement dans la zone sahélienne, et contribuer à l'évolution des systèmes pastoraux dans 6 pays du CILSS (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad). Ce système régional d'information et d'alerte précoce doit à terme combler le manque de données, d'indicateurs et d'informations pour contribuer à la formulation de politiques.
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Le présent rapport porte sur la vulnérabilité climatique et environnementale des systèmes agro-pastoraux dans le centre ouest du Tchad. Ce rapport répond à l'engagement du FIDA d'assurer la résilience climatique des bénéficiaires des investissements du FIDA. Dans le cadre de son nouveau cycle d'investissement (FIDA10), la question de la vulnérabilité des populations rurales face au changement climatique doit être au coeur des nouvelles actions protées dans les années à venir. Les ressources allouées au Tchad dans le cadre IFAD10 appuieront un nouveau projet d'investissement à Kanem, Bar El Gazal, Hadjer Lamis, Batha et Guera conformément au programme stratégique conjoint Tchad-FIDA. Ce projet sera conçu courant 2017. Compte tenu du manque d'informations détaillées et adaptées sur les impacts du changement climatique dans la zone cible, le FIDA a sollicité une expertise du CIRAD afin de conduire une analyse climatique et environnementale pour informer sa conception de projet à venir. Le nouvel investissement du FIDA visera l'agro‐pastoralisme et les chaines de valeur des légumes, de la viande et des fourrages afin de sortir les petits exploitants de la pauvreté, en leur fournissant des moyens de subsistance plus rentables et plus durables. Ces investissements doivent aussi englober la résilience climatique et l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Dans la zone cible, le bétail et les systèmes agro-pastoraux sont importants. Les tendances passées et actuelles mettent l'accent sur la vulnérabilité élevée de ces systèmes aux phénomènes climatiques extrêmes et progressifs et devrait augmenter dans un proche avenir. L'objectif du rapport est donc de connaitre la principale vulnérabilité des moyens de subsistance des zones cibles (production, population, chaines de valeur, etc.) au climat actuel et futur est d'une importance capitale pour concevoir un projet avec une plus grande probabilité de succès et une durabilité accrue. Les principales conclusions du rapport sont : -Une légère augmentation des pluies se constate depuis les années 2010 et devrait se poursuivre dans les années 2030‐2050 avec une augmentation des températures de 1 à 2°c. -L'occupation du sol montre une plus forte mise en culture avec une dégradation rapide des espaces de savanes due à la prédation anthropique. -L'agriculture devient une pratique dominante, liée a l'évolution et à la pression démographique, provoquant de nombreux conflits avec les pasteurs. -L'agro-pastoralisme est un mode de production plus vulnérable au changement climatique à cause de la sédentarisation des troupeaux. -Les systèmes d'élevage pastoral et nomade qui s'adaptent mieux au changement climatique grâce aux différents régimes de mobilité a sécuriser par des politiques foncières adéquates. -L'insécurité alimentaire varie fortement d'une année sur l'autre en fonction des pluies et des récoltes, l'élevage apporte des rentrées financières quand l'agriculture offre des produits pour l'autoconsommation. Ainsi développer l'élevage permet de diminuer les risques des aléas extrêmes, développer l'agriculture permet dépasser les seuils de survie dans les ménages. Pour améliorer concomitamment ces deux systèmes de production, un développement intégrant une approche de préservation écologique des milieux en vue d'une plus grande résilience climatique des paysages agro‐pastoraux et pastoraux est à repenser.
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Comme pour la première phase, l'exécution de la deuxième phase (2007-2009) du programme LEAD-SIPSA-FAO a été confiée au PPZS. Elle avait pour objectif final de mettre en place un système d'aide à la décision pour anticiper, gérer et suivre les interactions entre le pastoralisme et l'environnement dans la zone sahélienne et contribuer à l'évolution des systèmes pastoraux dans six pays du CILSS (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad). Ce système régional d'information et d'alerte précoce doit à terme combler le manque de données, d'indicateurs et d'informations spécifiques aux systèmes pastoraux pour contribuer à la formulation de politiques. Au terme de deux ans et demi d'activités (ateliers nationaux, création de comités nationaux de coordination, missions d'appui, collecte et élaboration de produits informationnels) la Coordination Technique Régionale (CTR) composée de l'URP PPZS, de FAO-LEAD et du Centre Régional AGRHYMET avec le concours des comités nationaux de coordination ont pu aboutir à la consolidation institutionnelle du réseau SIPSA, à la création et à l'ancrage de comités nationaux de coordination (CNC), à la finalisation d'indicateurs spécifiques au pastoralisme et à la diffusion de produits informationnels nationaux et régionaux. Le présent rapport final rend compte des acquis des différentes composantes, il dresse le bilan des atouts et les faiblesses de cette deuxième phase et dégage les perspectives à court et moyen terme du réseau SIPSA.
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Le présent Atlas fait la synthèse des informations disponibles sur les transformations des systèmes pastoraux au Sahel, collectées dans le contexte du SIPSA ou par d'autres initiatives. Partant d'une analyse des besoins en information conduite dans le cadre du SIPSA, l'atlas analyse les grandes tendances de l'élevage pastoral et de son contexte. Au regard des impacts des conditions climatiques sur les économies au Sahel, il apparait indispensable de disposer d'analyse prospective sur les différents secteurs des économies des pays du Sahel. Tel est le mérite de cet atlas, un excellent outil qui permettra la prise de décision fondée sur des bases objectives et assurera l'amélioration certaine de la gouvernance du secteur de l'élevage pastoral sahélien.
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In: zef, Working Paper 204
SSRN
This paper synthesizes a set of national case studies conducted in the Sahelian countries during 2019-2020 as a collaboration between national universities and research institutes, and the Center for Development Research (ZEF), University of Bonn, with contributions from the Agrhymet Regional Centre, Permanent Interstate Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS). These case studies provide up-to-date knowledge and critical insights on the nexus of land degradation, climate change and energy in the Sahel. The current synthesis paper highlights their major findings and provides cross-cutting and cross-regional analytical conclusions. First, the synthesis paper explores current trends in the Sahel region on land use and land degradation, energy use and supply, climate change projections and impacts, as well as their interactions and links to agricultural growth, food security, poverty reduction, and peace in the region. Second, technological, socio-economic and policy solutions at the nexus of land, water, energy and climate challenges that enable environmentally sustainable and socially inclusive rural development in the Sahel are discussed, including their interactions and implications for peace and stability in the region. The findings show that such socio-economic solutions as improving access to markets, strengthening social safety nets, increasing investments to transport and energy infrastructures, promoting land tenure security, expanding off-farm employment opportunities can greatly contribute to rural development in the Sahel, particularly by aiding climate change resilience and sustainable land management. Key technological innovations highlighted across the case studies include expanding irrigation and adopting water use efficient irrigation techniques, crop diversification, expanding agricultural mechanization, investing into restoring and rehabilitating degraded lands through reforestation, afforestation and agroforestry practices. The key lessons learnt from ongoing national policy initiatives for sustainable development highlight the importance of active stakeholder consultation and participation in policy formulation, institution of effective policy monitoring and assessment mechanisms, and avoiding of excessive reliance on external sources of funding for the successful implementation of sustainable development policies and programs. Based on these findings, the synthesis paper proposes an agenda for applied research to provide guidance to and accompany promising development strategies in and for the region.
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