Toward a Sociological Theory of Labour Relations
During the 1970's unionization among professional employees in Canada has increased and this trend has been evident among university faculty members. The case study of unionization of faculty at "Eastview University" shows that the literature of voluntary associations and consideration of the historical, political and economic environment of unionization is relevant to the study of unionization in Canada. The literature of labour relations has emphasized economic considerations and been dominated by practitioners. The case study shows that the university's faculty association was an expressive type of voluntary association. Changes in the university's environment led to increased pressures on faculty members and they experienced a sense of powerlessness. The faculty association became a faculty union, an instrumental association. Both faculty association and faculty union performed functions common to voluntary associations, conferring status and integrating the group. Economic factors were not the major factors for unionization at Eastview and the socio-psychological factors of insecurity and lack of full status as professionals were more influential. Further consideration of socio-psychological factors, following the model given in the article, will lead to fuller understanding of unionization and the role of professionals in bureaucracies. ; Tel qu'indiqué dans le tableau n° 1 qui suit, au cours de la période entre 1965 et 1975, le nombre de demandes reçues par la Ontario Labour Relations Board et venant des corps de métier dont les membres cherchent à se syndiquer a dramatiquement augmenté. Tandis que la totalité de syndicats immatriculés restait assez stable, le nombre de corps de métier syndiqués grimpa de 2 en 1965 à 52 en 1975. L'augmentation est même plus importante quand nous nous rendons compte qu 'en 1965 les demandes acceptées de ces groupes ne représentaient que 83 sur 20,500 employés ou .01% de ceux couverts par les demandes. Par contre, en 1975-76, les 52 demandes acceptées pour immatriculation venant des corps de métier ont couvert 6,949 (approximativement 21 %) sur la totalité de 26,100 employés qui cherchaient à se syndiquer au cours de l'année en question. Tout indique que la tendance à se syndiquer continuera, en particulier parmi les corps de métier qui travaillent dans le cadre d'une grande bureaucratie telle que l'université ou une agence de services sociaux et communautaires. L'exposition du cas qui suit tente de nous éclairer les démarches entreprises par les enseignants universitaires pour se syndiquer - un phénomène social plutôt récent mais croissant. Avant 1970, les enseignants des universités anglophones partout au Canada ne s'étaient pas syndiqués. En se syndiquant, les enseignants universitaires ont ménagé une occasion aux chercheurs, spécialistes dans la sociologie des organisations et des professions libérales, de mieux appro-fondir leur compréhension de la nature changeante des corps de métier qui oeuvrent dans le cadre de grandes organisations complexes et conventionnelles. Les sociologues s'intéres-seront aux rapports changeants des corps de métier tels que ceux entre les professeurs universitaires et les institutions ou les bureaucraties au sein desquelles ils s'acquittent de leurs fonctions. L'élaboration d'une compréhension sociologique satisfaisante ne peut progresser d'une façon appréciable avant que les sociologues accumulent tout un éventail de documentation basée sur des expositions des cas existants. Cette étude s'avère une première contribution à cette documentation requise.