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La pêche et les écosystèmes marins : deux scénarios
In: Futuribles, Band 447, Heft 2, S. 51-63
La fin de l'année 2021 a été particulièrement marquée par les différends entre la France et le Royaume-Uni concernant les modalités de pêche post-Brexit dans les eaux séparant leurs territoires. On a pu voir combien l'accès aux ressources halieutiques constituait un enjeu stratégique pour les acteurs concernés. Il est vrai que dans le contexte du changement climatique et de décennies de pêche non raisonnée, le secteur de la pêche est en proie à d'importantes évolutions. C'est ce que montre ici Didier Gascuel, dans le cadre de la série consacrée à la mer et aux océans lancée dans nos colonnes à l'été 2020. Après avoir rappelé les tendances passées (marquées par une surexploitation croissante des ressources et des écosystèmes marins), il montre comment les choses ont évolué dans les années récentes, permettant de mieux encadrer et réguler les activités de pêche. Mais si la surexploitation marque le pas, manque encore une approche écosystémique pour enclencher une véritable résilience des milieux marins. Peut-elle advenir ? Se projetant à l'horizon 2050, Didier Gascuel propose ici deux scénarios pour la pêche et les écosystèmes marins. Le premier (celui du pire) nous replace dans une surpêche généralisée, sans outils de contrôle significatifs ni implication sociopolitique pour la réguler, le tout aggravé par le changement climatique. Le second, le plus vertueux, est celui de la « pêchécologie » dans lequel, sur le modèle de l'agroécologie, le secteur s'engage dans une gestion de la pêche et des ressources marines en synergie avec les nécessités écologiques et environnementales. Ce scénario, de loin le plus souhaitable dans une perspective de préservation des ressources halieutiques (et à plus long terme de notre propre écosystème), exige une forte mobilisation politique et sociale à l'échelle mondiale, mais il peut devenir réalité, en particulier si l'Union européenne s'en empare. S.D.
La pêche et les écosystèmes marins : deux scénarios
International audience ; Fishing and Marine Ecosystems: Two ScenariosThe closing months of 2021 saw a significant level of conflict between France and the UK over post-Brexit fishing arrangements in the waters between their territories. It was clear that access to fishing stocks represented a strategic concern for the parties concerned. It must be admitted that, in a context of climate change and decades of ill-considered fishing practices, the fishing sector finds itself facing significant change. Didier Gascuel shows this here as part of the series devoted to the sea and oceans begun in our columns in summer 2020.After reviewing past trends (characterized by increasing over-exploitation of marine ecosystems and resources), he shows how things have changed in recent years, when it has been possible to better manage and regulate fishing activity. But although over-exploitation is currently held in check, there is still no eco-systemic approach to make marine environments genuinely resilient. Can there be one? Looking toward a horizon of 2050, Didier Gascuel proposes two scenarios for fishing and marine ecosystems in this article. The first of these (the worst-case scenario) takes us back to a situation of generalized over-fishing, without meaningful oversight tools or socio-political involvement to regulate it, the whole situation being further aggravated by climate change. The second — more virtuous — scenario is that of 'pesco-ecology' in which, as in agro-ecology, the sector undertakes to manage fishing and marine resources in synergy with ecological and environmental needs. This scenario, by far the most desirable in terms of preserving fishing stocks (and, in the longer term, our own ecosystem), demands a high level of political and social mobilization at the global level. Yet it can become a reality, particularly if seized upon by the European Union. ; La fin de l'année 2021 a été particulièrement marquée par les différends entre la France et le Royaume-Uni concernant les modalités de pêche post-Brexit ...
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La pêche et les écosystèmes marins : deux scénarios
International audience ; Fishing and Marine Ecosystems: Two ScenariosThe closing months of 2021 saw a significant level of conflict between France and the UK over post-Brexit fishing arrangements in the waters between their territories. It was clear that access to fishing stocks represented a strategic concern for the parties concerned. It must be admitted that, in a context of climate change and decades of ill-considered fishing practices, the fishing sector finds itself facing significant change. Didier Gascuel shows this here as part of the series devoted to the sea and oceans begun in our columns in summer 2020.After reviewing past trends (characterized by increasing over-exploitation of marine ecosystems and resources), he shows how things have changed in recent years, when it has been possible to better manage and regulate fishing activity. But although over-exploitation is currently held in check, there is still no eco-systemic approach to make marine environments genuinely resilient. Can there be one? Looking toward a horizon of 2050, Didier Gascuel proposes two scenarios for fishing and marine ecosystems in this article. The first of these (the worst-case scenario) takes us back to a situation of generalized over-fishing, without meaningful oversight tools or socio-political involvement to regulate it, the whole situation being further aggravated by climate change. The second — more virtuous — scenario is that of 'pesco-ecology' in which, as in agro-ecology, the sector undertakes to manage fishing and marine resources in synergy with ecological and environmental needs. This scenario, by far the most desirable in terms of preserving fishing stocks (and, in the longer term, our own ecosystem), demands a high level of political and social mobilization at the global level. Yet it can become a reality, particularly if seized upon by the European Union. ; La fin de l'année 2021 a été particulièrement marquée par les différends entre la France et le Royaume-Uni concernant les modalités de pêche post-Brexit dans les eaux séparant leurs territoires. On a pu voir combien l'accès aux ressources halieutiques constituait un enjeu stratégique pour les acteurs concernés. Il est vrai que dans le contexte du changement climatique et de décennies de pêche non raisonnée, le secteur de la pêche est en proie à d'importantes évolutions. C'est ce que montre ici Didier Gascuel, dans le cadre de la série consacrée à la mer et aux océans lancée dans nos colonnes à l'été 2020.Après avoir rappelé les tendances passées (marquées par une surexploitation croissante des ressources et des écosystèmes marins), il montre comment les choses ont évolué dans les années récentes, permettant de mieux encadrer et réguler les activités de pêche. Mais si la surexploitation marque le pas, manque encore une approche écosystémique pour enclencher une véritable résilience des milieux marins. Peut-elle advenir ? Se projetant à l'horizon 2050, Didier Gascuel propose ici deux scénarios pour la pêche et les écosystèmes marins. Le premier (celui du pire) nous replace dans une surpêche généralisée, sans outils de contrôle significatifs ni implication sociopolitique pour la réguler, le tout aggravé par le changement climatique. Le second, le plus vertueux, est celui de la « pêchécologie » dans lequel, sur le modèle de l'agroécologie, le secteur s'engage dans une gestion de la pêche et des ressources marines en synergie avec les nécessités écologiques et environnementales. Ce scénario, de loin le plus souhaitable dans une perspective de préservation des ressources halieutiques (et à plus long terme de notre propre écosystème), exige une forte mobilisation politique et sociale à l'échelle mondiale, mais il peut devenir réalité, en particulier si l'Union européenne s'en empare. S.D.La fin de l'année 2021 a été particulièrement marquée par les différends entre la France et le Royaume-Uni concernant les modalités de pêche post-Brexit dans les eaux séparant leurs territoires. On a pu voir combien l'accès aux ressources halieutiques constituait un enjeu stratégique pour les acteurs concernés. Il est vrai que dans le contexte du changement climatique et de décennies de pêche non raisonnée, le secteur de la pêche est en proie à d'importantes évolutions. C'est ce que montre ici Didier Gascuel, dans le cadre de la série consacrée à la mer et aux océans lancée dans nos colonnes à l'été 2020.Après avoir rappelé les tendances passées (marquées par une surexploitation croissante des ressources et des écosystèmes marins), il montre comment les choses ont évolué dans les années récentes, permettant de mieux encadrer et réguler les activités de pêche. Mais si la surexploitation marque le pas, manque encore une approche écosystémique pour enclencher une véritable résilience des milieux marins. Peut-elle advenir ? Se projetant à l'horizon 2050, Didier Gascuel propose ici deux scénarios pour la pêche et les écosystèmes marins. Le premier (celui du pire) nous replace dans une surpêche généralisée, sans outils de contrôle significatifs ni implication sociopolitique pour la réguler, le tout aggravé par le changement climatique. Le second, le plus vertueux, est celui de la « pêchécologie » dans lequel, sur le modèle de l'agroécologie, le secteur s'engage dans une gestion de la pêche et des ressources marines en synergie avec les nécessités écologiques et environnementales. Ce scénario, de loin le plus souhaitable dans une perspective de préservation des ressources halieutiques (et à plus long terme de notre propre écosystème), exige une forte mobilisation politique et sociale à l'échelle mondiale, mais il peut devenir réalité, en particulier si l'Union européenne s'en empare. S.D.La fin de l'année 2021 a été particulièrement marquée par les différends entre la France et le Royaume-Uni concernant les modalités de pêche post-Brexit dans les eaux séparant leurs territoires. On a pu voir combien l'accès aux ressources halieutiques constituait un enjeu stratégique pour les acteurs concernés. Il est vrai que dans le contexte du changement climatique et de décennies de pêche non raisonnée, le secteur de la pêche est en proie à d'importantes évolutions. C'est ce que montre ici Didier Gascuel, dans le cadre de la série consacrée à la mer et aux océans lancée dans nos colonnes à l'été 2020.Après avoir rappelé les tendances passées (marquées par une surexploitation croissante des ressources et des écosystèmes marins), il montre comment les choses ont évolué dans les années récentes, permettant de mieux encadrer et réguler les activités de pêche. Mais si la surexploitation marque le pas, manque encore une approche écosystémique pour enclencher une véritable résilience des milieux marins. Peut-elle advenir ? Se projetant à l'horizon 2050, Didier Gascuel propose ici deux scénarios pour la pêche et les écosystèmes marins. Le premier (celui du pire) nous replace dans une surpêche généralisée, sans outils de contrôle significatifs ni implication sociopolitique pour la réguler, le tout aggravé par le changement climatique. Le second, le plus vertueux, est celui de la « pêchécologie » dans lequel, sur le modèle de l'agroécologie, le secteur s'engage dans une gestion de la pêche et des ressources marines en synergie avec les nécessités écologiques et environnementales. Ce scénario, de loin le plus souhaitable dans une perspective de préservation des ressources halieutiques (et à plus long terme de notre propre écosystème), exige une forte mobilisation politique et sociale à l'échelle mondiale, mais il peut devenir réalité, en particulier si l'Union européenne s'en empare. S.D.La fin de l'année 2021 a été particulièrement marquée par les différends entre la France et le Royaume-Uni concernant les modalités de pêche post-Brexit dans les eaux séparant leurs territoires. On a pu voir combien l'accès aux ressources halieutiques constituait un enjeu stratégique pour les acteurs concernés. Il est vrai que dans le contexte du changement climatique et de décennies de pêche non raisonnée, le secteur de la pêche est en proie à d'importantes évolutions. C'est ce que montre ici Didier Gascuel, dans le cadre de la série consacrée à la mer et aux océans lancée dans nos colonnes à l'été 2020.Après avoir rappelé les tendances passées (marquées par une surexploitation croissante des ressources et des écosystèmes marins), il montre comment les choses ont évolué dans les années récentes, permettant de mieux encadrer et réguler les activités de pêche. Mais si la surexploitation marque le pas, manque encore une approche écosystémique pour enclencher une véritable résilience des milieux marins. Peut-elle advenir ? Se projetant à l'horizon 2050, Didier Gascuel propose ici deux scénarios pour la pêche et les écosystèmes marins. Le premier (celui du pire) nous replace dans une surpêche généralisée, sans outils de contrôle significatifs ni implication sociopolitique pour la réguler, le tout aggravé par le changement climatique. Le second, le plus vertueux, est celui de la « pêchécologie » dans lequel, sur le modèle de l'agroécologie, le secteur s'engage dans une gestion de la pêche et des ressources marines en synergie avec les nécessités écologiques et environnementales. Ce scénario, de loin le plus souhaitable dans une perspective de préservation des ressources halieutiques (et à plus long terme de notre propre écosystème), exige une forte mobilisation politique et sociale à l'échelle mondiale, mais il peut devenir réalité, en particulier si l'Union européenne s'en empare.
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Progress towards ending overfishing in the Northeast Atlantic
International audience ; The reformed Common Fisheries Policy of the EU, in force since 2014, stipulates that overfishing by the fleets of its member states has to end latest in the year 2020. This study examines exploitation and status of 119 stocks fished by 20 countries in the Northeast Atlantic. In the year 2018, about 40% of the stocks were still subject to overfishing (F > Fmsy), about 34% of the stocks were outside safe biological limits (B < Bpa) and about 68% of the stocks were too small to produce maximum sustainable yields (B < Bmsy). Reduction in the number of overfished stocks has stalled, possible because of an agreement between the European Commission (EC) and the International Council for the Exploration of the Seas (ICES), its advisory body for total allowed catches (TACs), wherein the EC requests ICES to give TAC advice leading to overfishing for many stocks. Scientific advice is often overruled or ignored by politicians/fisheries ministers, whose main objective is to get us much quota as possible for their country. As a result, of the TACs set for 2020, about 46% exceeded scientific advice, suggesting that the goal of ending overfishing in 2020 will not be met.
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Progress towards ending overfishing in the Northeast Atlantic
International audience ; The reformed Common Fisheries Policy of the EU, in force since 2014, stipulates that overfishing by the fleets of its member states has to end latest in the year 2020. This study examines exploitation and status of 119 stocks fished by 20 countries in the Northeast Atlantic. In the year 2018, about 40% of the stocks were still subject to overfishing (F > Fmsy), about 34% of the stocks were outside safe biological limits (B < Bpa) and about 68% of the stocks were too small to produce maximum sustainable yields (B < Bmsy). Reduction in the number of overfished stocks has stalled, possible because of an agreement between the European Commission (EC) and the International Council for the Exploration of the Seas (ICES), its advisory body for total allowed catches (TACs), wherein the EC requests ICES to give TAC advice leading to overfishing for many stocks. Scientific advice is often overruled or ignored by politicians/fisheries ministers, whose main objective is to get us much quota as possible for their country. As a result, of the TACs set for 2020, about 46% exceeded scientific advice, suggesting that the goal of ending overfishing in 2020 will not be met.
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Progress towards ending overfishing in the Northeast Atlantic
International audience ; The reformed Common Fisheries Policy of the EU, in force since 2014, stipulates that overfishing by the fleets of its member states has to end latest in the year 2020. This study examines exploitation and status of 119 stocks fished by 20 countries in the Northeast Atlantic. In the year 2018, about 40% of the stocks were still subject to overfishing (F > Fmsy), about 34% of the stocks were outside safe biological limits (B < Bpa) and about 68% of the stocks were too small to produce maximum sustainable yields (B < Bmsy). Reduction in the number of overfished stocks has stalled, possible because of an agreement between the European Commission (EC) and the International Council for the Exploration of the Seas (ICES), its advisory body for total allowed catches (TACs), wherein the EC requests ICES to give TAC advice leading to overfishing for many stocks. Scientific advice is often overruled or ignored by politicians/fisheries ministers, whose main objective is to get us much quota as possible for their country. As a result, of the TACs set for 2020, about 46% exceeded scientific advice, suggesting that the goal of ending overfishing in 2020 will not be met.
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Transition and adaptation: An analysis of how professional fishermen change their practices
In: Marine policy, Band 164, S. 106154
ISSN: 0308-597X
Progress towards ending overfishing in the Northeast Atlantic
In: Marine policy, Band 125, S. 104282
ISSN: 0308-597X
Groupe de travail régional "Rendement Maximal Durable" - Les enjeux de gestion au rendement maximal durable pour les pêcheries bretonnes. Rapport d'étude. Les publications du Pôle halieutique AGROCAMPUS OUEST n°6
La pêche européenne est marquée ces dernières années par une crise économique en lien avec une diminution des ressources marines. La nécessité de préserver et d'exploiter durablement les ressources marines apparait désormais comme un enjeu majeur de la Politique Commune de la Pêche (PCP) et les Etats membres de l'Union Européenne se sont engagés en 2002, lors du sommet mondial pour le développement durable à Johannesburg, à la restauration des pêcheries à leur Rendement Maximal Durable (RMD) d'ici 2015. La gestion au RMD qui découle de cet engagement suppose un changement d'objectif par rapport à l'approche dite de précaution, en vigueur dans la zone CIEM depuis 1998. Pour la plupart des grands stocks européens, elle doit conduire à une diminution de la mortalité par pêche. Jusqu'en 2010, aucune mesure n'a été prise pour mettre en œuvre cette nouvelle gestion. En 2011, l'Europe s'est engagée dans un schéma de transition sur 5 ans, visant à supprimer l'excédent de mortalité qui nous sépare du RMD. Chaque année les TAC et quotas attribués devraient ainsi permettre de réduire la pression de pêche (par tranche de 20% de l'excédent estimé). Cependant, ce schéma de transition n'a fait l'objet d'aucune évaluation précise et les connaissances sur ces conséquences sont très faibles alors même qu'on sait qu'il peut conduire à des pertes de capture à court terme, potentiellement problématiques pour la rentabilité économique des exploitations. L'enjeu pour les pêcheries bretonnes est de savoir ce que représente cet objectif, quelles sont ses conséquences à court et moyen termes, quels sont les meilleurs moyens de l'atteindre et comment accompagner l'ensemble des entreprises de cette filière dans cette transition
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Groupe de travail régional "Rendement Maximal Durable" - Les enjeux de gestion au rendement maximal durable pour les pêcheries bretonnes. Rapport d'étude. Les publications du Pôle halieutique AGROCAMPUS OUEST n°6
La pêche européenne est marquée ces dernières années par une crise économique en lien avec une diminution des ressources marines. La nécessité de préserver et d'exploiter durablement les ressources marines apparait désormais comme un enjeu majeur de la Politique Commune de la Pêche (PCP) et les Etats membres de l'Union Européenne se sont engagés en 2002, lors du sommet mondial pour le développement durable à Johannesburg, à la restauration des pêcheries à leur Rendement Maximal Durable (RMD) d'ici 2015. La gestion au RMD qui découle de cet engagement suppose un changement d'objectif par rapport à l'approche dite de précaution, en vigueur dans la zone CIEM depuis 1998. Pour la plupart des grands stocks européens, elle doit conduire à une diminution de la mortalité par pêche. Jusqu'en 2010, aucune mesure n'a été prise pour mettre en œuvre cette nouvelle gestion. En 2011, l'Europe s'est engagée dans un schéma de transition sur 5 ans, visant à supprimer l'excédent de mortalité qui nous sépare du RMD. Chaque année les TAC et quotas attribués devraient ainsi permettre de réduire la pression de pêche (par tranche de 20% de l'excédent estimé). Cependant, ce schéma de transition n'a fait l'objet d'aucune évaluation précise et les connaissances sur ces conséquences sont très faibles alors même qu'on sait qu'il peut conduire à des pertes de capture à court terme, potentiellement problématiques pour la rentabilité économique des exploitations. L'enjeu pour les pêcheries bretonnes est de savoir ce que représente cet objectif, quelles sont ses conséquences à court et moyen termes, quels sont les meilleurs moyens de l'atteindre et comment accompagner l'ensemble des entreprises de cette filière dans cette transition
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A Multidimensional Dashboard Dataset on the Sustainability Criteria of Tropical Tuna Fishing Fleets in Atlantic and Indian Oceans
In: DIB-D-23-00634
SSRN
The need for a protean fisheries science to address the degradation of exploited aquatic ecosystems
The symposium was organized with the financial support of Ifremer, IRD, Agrocampus Ouest and la Region Languedoc-Roussillon. We would like to thank all speakers, and especially the invited speakers (A. Bertand, V. Maris, B. Planque, F. Bonhomme, P. Freon, A. Avadi and B. Ioos), the Aquarium Mare Nostrum (Montpellier, France) staff for hosting this symposium, and all persons involved in the organization, with special thanks to Catherine Le Penven. Finally, we are very grateful to D. Caitriona Carter for her help in writing this article, and to D. Verena Trenkel and an anonymous referee for their valuable suggestions and comments when revising this paper. ; International audience ; In this introductory paper we highlight key questions that were discussed during the symposium on "Status, functioning and shifts in marine ecosystems" organized by the Association Française d'Halieutique) (French Association for Fisheries Sciences) (Montpellier, France, July 2015). This symposium illustrated that fisheries science is now working at multiple scales, on all dimensions of socio-ecosystems (ecological, political, sociological, economical.), with a great diversity of approaches and taking into account different levels of complexity while acknowledging diverse sources of uncertainty. We argue that we should go one step further and call for a protean fisheries science to address the deteriorated states of aquatic ecosystems caused by anthropogenic pressures. Protean science is constantly evolving to meet emerging issues, while improving its coherence and integration capacity in its complexity. This science must be nourished by multiple approaches and be capable of addressing all organizational scales, from individual fish or fishermen up to the entire ecosystem, include society, its economy and the services it derives from aquatic systems. Such a protean science is required to address the complexity of ecosystem functioning and of the impacts of anthropogenic pressures.
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The need for a protean fisheries science to address the degradation of exploited aquatic ecosystems
The symposium was organized with the financial support of Ifremer, IRD, Agrocampus Ouest and la Region Languedoc-Roussillon. We would like to thank all speakers, and especially the invited speakers (A. Bertand, V. Maris, B. Planque, F. Bonhomme, P. Freon, A. Avadi and B. Ioos), the Aquarium Mare Nostrum (Montpellier, France) staff for hosting this symposium, and all persons involved in the organization, with special thanks to Catherine Le Penven. Finally, we are very grateful to D. Caitriona Carter for her help in writing this article, and to D. Verena Trenkel and an anonymous referee for their valuable suggestions and comments when revising this paper. ; International audience ; In this introductory paper we highlight key questions that were discussed during the symposium on "Status, functioning and shifts in marine ecosystems" organized by the Association Française d'Halieutique) (French Association for Fisheries Sciences) (Montpellier, France, July 2015). This symposium illustrated that fisheries science is now working at multiple scales, on all dimensions of socio-ecosystems (ecological, political, sociological, economical.), with a great diversity of approaches and taking into account different levels of complexity while acknowledging diverse sources of uncertainty. We argue that we should go one step further and call for a protean fisheries science to address the deteriorated states of aquatic ecosystems caused by anthropogenic pressures. Protean science is constantly evolving to meet emerging issues, while improving its coherence and integration capacity in its complexity. This science must be nourished by multiple approaches and be capable of addressing all organizational scales, from individual fish or fishermen up to the entire ecosystem, include society, its economy and the services it derives from aquatic systems. Such a protean science is required to address the complexity of ecosystem functioning and of the impacts of anthropogenic pressures.
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