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Whith environmental global changes awareness, territorialization processes have changed at a local scale. The construction of discourses and regulation mechanisms by epistemic communities at a global scale can lead to the creation of territories of conservation and development. These territories creation is most often imposed to local population without a particular consideration for existing territorialities and action spaces. These territories lead to change in practices and strategies of resource management, that leads to concern about their environmental and social relevance.A research framework combining French 'tropicalist' geography and Anglophone political ecology is proposed to analyze the consequences of the creation of territories of conservation and development, according to 4 areas: (1) their impacts on the livelihoods of local populations that rely for all or part of these territories resources; (2) the unexpected territorialities emerging from the imposition of these territories in areas already territorialized and most often in many forms; (3) the gaps between these territories and the ecological processes in one hand and the spaces of activities in the other hand; (4) the contribution of these territories to Nature commodification and cutting in pieces placed on the market. ; Avec la prise de conscience des changements environnementaux globaux, les processus de territorialisation au niveau local ont changé. La construction de discours et de mécanismes de régulation par des communautés épistémiques à l'échelle globale peut aboutir, aux échelles nationale ou locale, à la création de territoires de conservation et de développement. La mise en place de ces territoires s'impose le plus souvent aux populations sans grande considération pour les territorialités et les espaces d'activités déjà en place. Ils induisent des modifications dans les pratiques et stratégies de gestion des ressources, qui amènent à s'interroger sur leur pertinence tant environnementale que sociale.Un cadre de recherche, à la ...

A la faveur d'un parcours professionnel centré sur l'analyse des relations entre la gestion des ressources naturelles et les dynamiques territoriales (Pays Bamiléké, Cévennes, Nord Cameroun, Mali, Burkina Faso), je me suis interrogé sur les conséquences des politiques de conservation et de développement sur les droits d'accès et d'usage des populations et sur leurs conditions d'existence. Avec la prise de conscience des changements environnementaux globaux, les processus de territorialisation au niveau local ont changé. La construction de discours et de mécanismes de régulation par des communautés épistémiques à l'échelle globale peut aboutir, aux échelles nationale ou locale, à la création de territoires de conservation et de développement. La mise en place de ces territoires s'impose le plus souvent aux populations sans grande considération pour les territorialités et les espaces d'activités déjà en place. Ils induisent des modifications dans les pratiques et stratégies de gestion des ressources, qui amènent à s'interroger sur leur pertinence tant environnementale que sociale. Un cadre de recherche, à la croisée de la géographie tropicaliste française et de la Political Ecology anglo-saxonne, est proposé pour analyser les conséquences de la mise en place de ces territoires de conservation et de développement, selon quatre axes : (1) leurs impacts sur les conditions d'existence des populations qui dépendent pour tout ou partie de l'exploitation des ressources de ces territoires ; (2) les spatialités inattendues générées par l'imposition de ces territoires dans des espaces déjà territorialisés, parfois sous plusieurs formes ; (3) les décalages entre ces territoires et les processus écologiques d'une part et les espaces d'activités d'autre part ; (4) la contribution de ces territoires à la marchandisation de la Nature et à son tronçonnage en morceaux mis en marché.

A la faveur d'un parcours professionnel centré sur l'analyse des relations entre la gestion des ressources naturelles et les dynamiques territoriales (Pays Bamiléké, Cévennes, Nord Cameroun, Mali, Burkina Faso), je me suis interrogé sur les conséquences des politiques de conservation et de développement sur les droits d'accès et d'usage des populations et sur leurs conditions d'existence. Avec la prise de conscience des changements environnementaux globaux, les processus de territorialisation au niveau local ont changé. La construction de discours et de mécanismes de régulation par des communautés épistémiques à l'échelle globale peut aboutir, aux échelles nationale ou locale, à la création de territoires de conservation et de développement. La mise en place de ces territoires s'impose le plus souvent aux populations sans grande considération pour les territorialités et les espaces d'activités déjà en place. Ils induisent des modifications dans les pratiques et stratégies de gestion des ressources, qui amènent à s'interroger sur leur pertinence tant environnementale que sociale. Un cadre de recherche, à la croisée de la géographie tropicaliste française et de la Political Ecology anglo-saxonne, est proposé pour analyser les conséquences de la mise en place de ces territoires de conservation et de développement, selon quatre axes : (1) leurs impacts sur les conditions d'existence des populations qui dépendent pour tout ou partie de l'exploitation des ressources de ces territoires ; (2) les spatialités inattendues générées par l'imposition de ces territoires dans des espaces déjà territorialisés, parfois sous plusieurs formes ; (3) les décalages entre ces territoires et les processus écologiques d'une part et les espaces d'activités d'autre part ; (4) la contribution de ces territoires à la marchandisation de la Nature et à son tronçonnage en morceaux mis en marché.

Whith environmental global changes awareness, territorialization processes have changed at a local scale. The construction of discourses and regulation mechanisms by epistemic communities at a global scale can lead to the creation of territories of conservation and development. These territories creation is most often imposed to local population without a particular consideration for existing territorialities and action spaces. These territories lead to change in practices and strategies of resource management, that leads to concern about their environmental and social relevance.A research framework combining French 'tropicalist' geography and Anglophone political ecology is proposed to analyze the consequences of the creation of territories of conservation and development, according to 4 areas: (1) their impacts on the livelihoods of local populations that rely for all or part of these territories resources; (2) the unexpected territorialities emerging from the imposition of these territories in areas already territorialized and most often in many forms; (3) the gaps between these territories and the ecological processes in one hand and the spaces of activities in the other hand; (4) the contribution of these territories to Nature commodification and cutting in pieces placed on the market. ; Avec la prise de conscience des changements environnementaux globaux, les processus de territorialisation au niveau local ont changé. La construction de discours et de mécanismes de régulation par des communautés épistémiques à l'échelle globale peut aboutir, aux échelles nationale ou locale, à la création de territoires de conservation et de développement. La mise en place de ces territoires s'impose le plus souvent aux populations sans grande considération pour les territorialités et les espaces d'activités déjà en place. Ils induisent des modifications dans les pratiques et stratégies de gestion des ressources, qui amènent à s'interroger sur leur pertinence tant environnementale que sociale.Un cadre de recherche, à la croisée de la géographie tropicaliste française et de la Political Ecology anglo-saxonne, est proposé pour analyser les conséquences de la mise en place de ces territoires de conservation et de développement, selon quatre axes : (1) leurs impacts sur les conditions d'existence des populations qui dépendent pour tout ou partie de l'exploitation des ressources de ces territoires ; (2) les spatialités inattendues générées par l'imposition de ces territoires dans des espaces déjà territorialisés, parfois sous plusieurs formes ; (3) les décalages entre ces territoires et les processus écologiques d'une part et les espaces d'activités d'autre part ; (4) la contribution de ces territoires à la marchandisation de la Nature et à son tronçonnage en morceaux mis en marché.

A la faveur d'un parcours professionnel centré sur l'analyse des relations entre la gestion des ressources naturelles et les dynamiques territoriales (Pays Bamiléké, Cévennes, Nord Cameroun, Mali, Burkina Faso), je me suis interrogé sur les conséquences des politiques de conservation et de développement sur les droits d'accès et d'usage des populations et sur leurs conditions d'existence. Avec la prise de conscience des changements environnementaux globaux, les processus de territorialisation au niveau local ont changé. La construction de discours et de mécanismes de régulation par des communautés épistémiques à l'échelle globale peut aboutir, aux échelles nationale ou locale, à la création de territoires de conservation et de développement. La mise en place de ces territoires s'impose le plus souvent aux populations sans grande considération pour les territorialités et les espaces d'activités déjà en place. Ils induisent des modifications dans les pratiques et stratégies de gestion des ressources, qui amènent à s'interroger sur leur pertinence tant environnementale que sociale. Un cadre de recherche, à la croisée de la géographie tropicaliste française et de la Political Ecology anglo-saxonne, est proposé pour analyser les conséquences de la mise en place de ces territoires de conservation et de développement, selon quatre axes : (1) leurs impacts sur les conditions d'existence des populations qui dépendent pour tout ou partie de l'exploitation des ressources de ces territoires ; (2) les spatialités inattendues générées par l'imposition de ces territoires dans des espaces déjà territorialisés, parfois sous plusieurs formes ; (3) les décalages entre ces territoires et les processus écologiques d'une part et les espaces d'activités d'autre part ; (4) la contribution de ces territoires à la marchandisation de la Nature et à son tronçonnage en morceaux mis en marché.

A la faveur d'un parcours professionnel centré sur l'analyse des relations entre la gestion des ressources naturelles et les dynamiques territoriales (Pays Bamiléké, Cévennes, Nord Cameroun, Mali, Burkina Faso), je me suis interrogé sur les conséquences des politiques de conservation et de développement sur les droits d'accès et d'usage des populations et sur leurs conditions d'existence. Avec la prise de conscience des changements environnementaux globaux, les processus de territorialisation au niveau local ont changé. La construction de discours et de mécanismes de régulation par des communautés épistémiques à l'échelle globale peut aboutir, aux échelles nationale ou locale, à la création de territoires de conservation et de développement. La mise en place de ces territoires s'impose le plus souvent aux populations sans grande considération pour les territorialités et les espaces d'activités déjà en place. Ils induisent des modifications dans les pratiques et stratégies de gestion des ressources, qui amènent à s'interroger sur leur pertinence tant environnementale que sociale. Un cadre de recherche, à la croisée de la géographie tropicaliste française et de la Political Ecology anglo-saxonne, est proposé pour analyser les conséquences de la mise en place de ces territoires de conservation et de développement, selon quatre axes : (1) leurs impacts sur les conditions d'existence des populations qui dépendent pour tout ou partie de l'exploitation des ressources de ces territoires ; (2) les spatialités inattendues générées par l'imposition de ces territoires dans des espaces déjà territorialisés, parfois sous plusieurs formes ; (3) les décalages entre ces territoires et les processus écologiques d'une part et les espaces d'activités d'autre part ; (4) la contribution de ces territoires à la marchandisation de la Nature et à son tronçonnage en morceaux mis en marché.

Le mot "événement" est peu utilisé en géographie et n'est jamais associé au mot "spatial". L'événement réfère plutôt au temps et il est d'abord défini par sa brièveté, ce qui permet de le dater. Lier les mots "événement" et "spatial" est inhabituel. Pourtant, si l'on s'intéresse à la dynamique des territoires, il faut bien envisager de lier le temps et l'espace par la prise en compte des processus et des événements qui modifient les organisations spatiales. Partant de ce constat, il nous a semblé intéressant d'explorer le lien entre "événement" et "spatial" en associant ces deux mots en une même expression "événement spatial", et de débattre de sa définition et de son utilité.

Afin de mieux appréhender le multi-usage de l'espace rural et de pouvoir le discuter avec des acteurs de la gestion du territoire local, une méthode de type hypothético-déductive est proposée. Elle se fonde sur les principes de la modélisation graphique et intègre, en un même modèle, une structure élémentaire de l'espace et un calendrier annuel, pour chacune des pratiques de gestion de l'espace identifiées. La superposition graphique de l'ensemble de ces modèles spatio-temporels conduit à faire des hypothèses sur la manière dont les pratiques s'articulent dans l'espace et dans le temps. Cette méthode est expérimentée sur l'exemple de la gestion de l'espace en Cévennes.

This paper investigates the endurance of a national forest management programme in Burkina Faso called Chantier d'Aménagement Forestier (CAF), which focuses on the participatory sustainable production of fuelwood and is widely supported by international donors despite evidence of its shortcomings. We analyse the surprising persistence of the CAF model as a case of the territorialisation of state power through the reproduction of political forests – drawing on the work of Peluso and Vandergeest (2001, 2011). Analysing some the shortcomings and incoherencies of the model, we bring to light the role of non-state actors in the reproduction of the CAF as a political forest. We show that informal regulatory arrangements have emerged between state and non-state actors, namely merchants and customary authorities, over the production of fuelwood. We call these arrangements fuelwood territorialities because they have contributed to keeping the CAF's resource model unquestioned. With fuelwood territorialities, we draw attention to the role of non-state actors in the reproduction of political forests, that is, the process of state territorialisation through forest governance. This analysis helps clarify how certain areas, such as the CAFs, keep being officially represented as forest even though they are dominated by a patchwork of fields, fallows, and savannahs and do not have the ecological characteristics of one.

International audience ; In Burkina Faso, livestock sedentarization programmes are still at the top of policy makers' agendas and at the heart of their discourse, despite huge changes in land cover, land use and territorialities in rural areas. This paper contributes to the literature on the impact of livestock policies targeting the sedentarization of pastoralism in sub-Saharan Africa by specifically highlighting the territorial consequences of such policies. This paper suggests that policies directed at improving livestock governance in a context of climate change and changes in land cover and land tenure need to focus on securing pastoralists' reticular territories, which are made up of corridors and numerous areas of pastureland, rather than on creating disconnected state ranches.

International audience ; In Burkina Faso, livestock sedentarization programmes are still at the top of policy makers' agendas and at the heart of their discourse, despite huge changes in land cover, land use and territorialities in rural areas. This paper contributes to the literature on the impact of livestock policies targeting the sedentarization of pastoralism in sub-Saharan Africa by specifically highlighting the territorial consequences of such policies. This paper suggests that policies directed at improving livestock governance in a context of climate change and changes in land cover and land tenure need to focus on securing pastoralists' reticular territories, which are made up of corridors and numerous areas of pastureland, rather than on creating disconnected state ranches.

We show how the biophysical nature of the shea tree affects the ethics of access to shea trees and in turn, affects the local diet in Burkina Faso. The shea tree is the most common tree in Sudanian parklands in Burkina Faso and shea butter is the main source of fat in the local diet in rural areas. We show that the globalization of shea market along with regional and local social and ecological changes in recent decades have triggered the redefinition of access to shea in western Burkina Faso. The nature of the tree, its longevity (200 years) and its management (it is natural, not planted in an agrarian system), affect the ethics of access that are currently being renegotiated. Based on qualitative data and a socio-economic survey of 280 households in three villages in western Burkina Faso, we discuss how interactions between nature and society on access to shea can alter local power relationships, and hence affect the use of shea butter in the local diet. The impact on food is two-fold: late comers, whose access to shea is tending to become more restricted, have to find a substitute for shea butter as a source of fat, and women in general may find it more difficult to buy "condiments", the ingredients for their sauces, because the income from shea is now partly controlled by the men in the household, whereas it was formerly women's income.

In Burkina Faso, livestock sedentarization programmes are still at the top of policy makers' agendas and at the heart of their discourse, despite huge changes in land cover, land use and territorialities in rural areas. This paper contributes to the literature on the impact of livestock policies targeting the sedentarization of pastoralism in sub-Saharan Africa by specifically highlighting the territorial consequences of such policies. This paper suggests that policies directed at improving livestock governance in a context of climate change and changes in land cover and land tenure need to focus on securing pastoralists' reticular territories, which are made up of corridors and numerous areas of pastureland, rather than on creating disconnected state ranches.

International audience ; In Burkina Faso, livestock sedentarization programmes are still at the top of policy makers' agendas and at the heart of their discourse, despite huge changes in land cover, land use and territorialities in rural areas. This paper contributes to the literature on the impact of livestock policies targeting the sedentarization of pastoralism in sub-Saharan Africa by specifically highlighting the territorial consequences of such policies. This paper suggests that policies directed at improving livestock governance in a context of climate change and changes in land cover and land tenure need to focus on securing pastoralists' reticular territories, which are made up of corridors and numerous areas of pastureland, rather than on creating disconnected state ranches.

International audience ; In Burkina Faso, livestock sedentarization programmes are still at the top of policy makers' agendas and at the heart of their discourse, despite huge changes in land cover, land use and territorialities in rural areas. This paper contributes to the literature on the impact of livestock policies targeting the sedentarization of pastoralism in sub-Saharan Africa by specifically highlighting the territorial consequences of such policies. This paper suggests that policies directed at improving livestock governance in a context of climate change and changes in land cover and land tenure need to focus on securing pastoralists' reticular territories, which are made up of corridors and numerous areas of pastureland, rather than on creating disconnected state ranches.