Orientations, représentations et projets de femmes étudiant en informatique
In: Recherches féministes, Band 15, Heft 1, S. 113-134
ISSN: 0838-4479
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In: Recherches féministes, Band 15, Heft 1, S. 113-134
ISSN: 0838-4479
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 164, Heft 4, S. 51
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 148, Heft 3, S. 57-67
ISSN: 1955-2564
Résumé La commercialisation des résultats de la recherche universitaire n'est pas un phénomène totalement nouveau. Cependant, depuis une trentaine d'années, elle est en nette croissance dans le monde industrialisé, particulièrement en Amérique du Nord. Les États-Unis jouent clairement un rôle moteur dans cet essor : soucieuses de préserver une primauté menacée sur le plan économique et technologique, les autorités fédérales se sont dotées très tôt d'outils pour exploiter plus systématiquement le potentiel de leurs universités en matière d'innovation – entre autres, la législation touchant la propriété intellectuelle des chercheurs comme la loi Stevenson-Wydler ou la loi Bayh-Dole. L'expérience des universités américaines et la loi Bayh-Dole ont acquis un peu partout le statut de références incontournables – d'incantations infaillibles, diraient certains – souvent citées sans toujours être examinées plus avant. Or, les effets du Bayh-Dole Act sur l'accroissement des activités de transfert technologique dans les universités ont rarement été étudiés empiriquement et méritent de l'être, d'autant plus que, séduits par l'exemple des États-Unis et convaincus de l'efficacité de leur législation, plusieurs pays cherchent à mettre en place des cadres juridiques s'inspirant des lois américaines. La situation canadienne permet d'apporter plusieurs éléments de réponse à cette dernière question. S'appuyant notamment sur une analyse des chiffres publiés par l'Association of University Technology Managers (AUTM), le présent article permet d'affirmer non seulement que la commercialisation de la recherche s'est développée au Canada sans la mise en place d'un cadre juridique spécifique, mais aussi que les institutions canadiennes manifestent dans ce domaine un dynamisme tout à fait comparable, toute proportion gardée, à celui des universités américaines. Sous ce rapport, l'analyse montre que l'impact de la loi Bayh-Dole sur la commercialisation des résultats de la recherche universitaire a été largement surestimé. On tentera en conclusion d'expliquer pourquoi tant d'importance a été attribuée à cette initiative gouvernementale au mépris des données empiriques.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 148, Heft 1, S. 57-67
ISSN: 1955-2564
Kommerzialisierung von Forschung.
Die Kommerzialisierung universitärer Forschungsergebnisse stellt kein völlig neues Phänomen dar. Dennoch kann man seit etwa dreißig Jahren ihren deutlichen Anstieg in den Industrieländern und besonders in Nordamerika feststellen. Die Vereinigten Staaten spielen hierbei deutlich die Rolle eines Motors: in der Sorge um die bedrohte wirtschaftliche und technologische Vorrangstellung haben die Bundesbehörden fruh Werkzeuge entwickelt, um das Innovationspotential der Universitäten systematischer auszubeuten: u. a. ist hier die Gesetzgebung zum intellektuellen Eigentum von Wissenschaftlern zu nennen, wie das Gesetz Stevenson-Wydler oder das Gesetz Bayh-Dole. Die Erfahrung der amerikanischen Universitäten und das Gesetz Bayh-Dole sind inzwischen überall eine unbestrittene Bezugsgröße manche sagen von unbezwingbarem Zauber — ohne dass dies immer genauer geprüft würde. Die Folgen des BayhDole-Act zur Beförderung des Technologietransfers in den Universitäten sind jedoch nie eingehender untersucht worden, obwohl sie es verdient hätten, besonders weil einige Länder, inspiriert vom amerikanischen Beispiel und uberzeugt von der Effizienz der amerikanischen Gesetzgebung, versuchen, eigene gesetzliche Rahmenbedingungen an den amerikanischen Gesetzen zu orientieren. Die kanadische Situation erlaubt hierzu wichtige Antworten. Gestützt auf die Untersuchung des von der Association of University Technology Managers (AUTM) veröffentlichten Zahlenmaterials erlaubt dieser Aufsatz nicht nur die Aussage, dass sich die Kommerzialisierung von Forschungsergebnissen in Kanada ohne die Entwicklung einer spezifischen Gesetzgebung entwickelt hat, sondern auch, dass die kanadischen Institutionen in diesem Bereich unter Berucksichtigung der verschiedenen Gröfienordnung eine den amerikanischen Universitäten durchaus vergleichbare Dynamik an den Tag legen. Dies belegt, dass die Auswirkungen des Bayh-Dole-Gesetzes weit uberschätzt werden. Abschließend wird aufgezeigt, warum trotz der empirischen Belege dieser Regierungsinitiative eine solche Bedeutung beigemessen wurde.