Sociologie politique des institutions européennes : un cours de troisième cycle commun aux filières recherche et professionnelle
In: Politique européenne, Band 14, Heft 3, S. 127-140
ISSN: 2105-2875
21 Ergebnisse
Sortierung:
In: Politique européenne, Band 14, Heft 3, S. 127-140
ISSN: 2105-2875
Some interpretations given of the Santer commission 's resignation were that the Commission was unable to manage the crisis, and especially because of its "poor communication" skills. On the one hand, this paper shows that this interpretation is wrong. The problem of this crisis is not a communication problem, but a legitimisation problem. And this legitimisation problem is due to a more general transformation of the European political game, which led to a dynamic of disintegration of its allies. But on the other hand, one could say that the interpretation of poor communication is nevertheless interesting in a very particular meaning. Considering these changes, one can think that the European Commission Communication has been wrong-footed by the politicisation of the European Institutions which was in process in this crisis. In other word, this crisis led us to think to the link between legitimisation and construction of political practices in the EU institutions.
BASE
The sociology of "people who run europe" is curiously absent of the majority of the european studies, and specialy the process of their professionnalisation. This contribution would like to present some benefits of the sociology of professions in order to understand the différenciation of a European political space. Founded on the results published in the collective book Les métiers de l'Europe, it identifies three directions that could help to better understand the differenciation process of the european political space : the competition between the group and the out-group of euro-proferssionnals, their internal competition and their effects on the closure of the field, the effects of professional situations and practices.
BASE
In: Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, Heft 86, S. 29-48
ISSN: 2102-5916
version présentée aux éditeurs scientifiques. La version finale est à consulter dans le livre. ; « L'arroseur arrosé » : cette figure a souvent été utilisée pour montrer que la démission de la Commission Santer était le résultat injuste des découvertes de ses propres services de lutte anti-fraude. C'est un autre sens qui lui est donné ici. Au delà des faits révélés, cet article s'interroge sur les mobilisations qui ont donné corps au scandale et montre que ces dernières peuvent s'interpréter comme une conséquence des multiples enjeux qu'a réveillées ou fait naître la promotion de la lutte anti-fraude par la Commission. Réponse du berger à la bergère – ou, en l'occurrence, des acteurs très différents qui entendent contester à la « gardienne des traités » sa prétention au contrôle du dispositif communautaire – l'entreprise morale au départ initiée par une Commission qui se voulait le "gouvernement de l'Europe" est ainsi devenue un enjeu bien au-delà du cercle de ses spécialistes. En analysant successivement ces deux facettes, cette contribution revient sur l'hétérogénéité et sur la dynamique des usages politiques d'une politique de moralisation. Ce faisant, il pointe comment, de place en place et au gré de ces expérimentations multiples, la lutte contre la corruption s'est structurée comme un horizon indépassable de la « nouvelle gouvernance » au tournant du nouveau millénaire.
BASE
In: Cultures & conflits: sociologie politique de l'international, Heft 38-39
ISSN: 1777-5345
In: Cultures et Conflits, S. 39-71
In: Cultures et Conflits, S. 39-71
Version présentée à la revue. La version définitive est à consulté dans Cultures et Conflits ; La démission de la Commission Santer est souvent présentée comme un évènement fondateur témoignant d'une victoire de la démocratie sur la technocratie. En revenant sur la dynamique du scandale dans une perspective de sociologie des crises politiques et des mobilisations, cet article montre que cette « crise » et les interprétations qui en ont résulté ont été permises par des processus bien différents. D'une part, des transformations liées à un ensemble de tensions internes à la Commission, et plus particulièrement aux effets du déplacement nordiste et « managérial » de son centre de gravité sur le climat administratif ; d'autre part, une redéfinition des relations entre les membres du Collège, les parlementaires et les journalistes passant par la mise en cohérence de chacun de ces groupes et le recours à des savoir-faire politiques nouveaux au sein des institutions européennes. En ce sens, et au-delà d'un cas de scandale, c'est sur les différentes facettes de la politisation des institutions européennes que revient cette contribution.
BASE
Cette version est celle donnée aux éditeurs ; elle ne comprend pas les dernières retouches ou corrections apportées (pour la version finale, cf. le livre) ; Bien qu'incontournable, la figure de l'eurocrate a peu été analysée pour elle-même. Généralement, les auteurs cherchent à rompre avec le mythe d'eurofonctionnaires surpuissants. Contre le mythe, ils restituent — souvent à juste titre — toute la complexité des mécanismes de décision pour conclure au pouvoir relatif de la commission et de ses fonctionnaires . Si le mythe de l'eurocrate peut apparaître comme une illusion, cet article montre qu'il s'agit — à l'instar de ce Durkheim appelle une « illusion bien fondée » — , d'une illusion fondée dans les processus même de la construction politique de l'Europe. Provenant tout à la fois d'une mise à distance du groupe par ses adversaires et d'une réappropriation partielle, les représentations opaques dans lesquelles sont drapés les eurofonctionnaires peuvent en ce sens se lire comme l'indice d'une institutionnalisation en voie d'achèvement.
BASE
International audience ; Jusqu'à une date récente peu de travaux de science politique ont concerné la construction européenne en France. Pendant longtemps, l'Europe a représenté une affaire relevant de la technique économique ou juridique et concernant peu une science politique française tournée, pour l'essentiel, vers des études nationales. Dans le milieu des années quatre-vingt, un tournant s'est toutefois produit porté par Jean-Louis Quermonne puis par une nouvelle génération de politistes, spécialistes des politiques publiques ou de sociologie politique. Cette absence puis le renouvellement récent est à l'image du processus d'institutionnalisation de l'Union européenne et des débats politiques dont ils sont l'occasion. Aussi est-ce à cette histoire en miroir qu'invite ce bref inventaire — et surtout cette invitation à la lecture — des travaux de science politique française sur la construction européenne
BASE
In: Revue française de science politique, Band 48, Heft 5, S. 606-624
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Band 48, Heft 5, S. 606-624
ISSN: 0035-2950
World Affairs Online
In: Revue française de science politique, Band 48, Heft 5, S. 606-624
ISSN: 0035-2950
In: Genèses: sciences sociales et histoire, Band 29, Heft 1, S. 51-74
ISSN: 1776-2944
A Science out of Step? The Origins and Uses of "Socio-Styles" by the Advanced Communication Centre Among the many classifications of social groups that private research centres produced in the 1970's and 1980's, the "socio-styles" developed by Bernard Cathelat and the Centre for Advanced Communication was the most widely circulated and set off the most lively controversies. It was claimed that this approach was based on the invention of "original" categories distinctive from those used by Insee and academic sociology. This article analyses the positions and trajectories of "socio-style" authors in the various fields of social recognition where they were always "out of step". Turning this situation to their advantage, they ensured the success of their classification system which ultimately appeared to be the combined result of an ability to take advantage of a "crisis of representation" that produced it and in which it was one of the players.