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À partir des correspondances comme « marraine de prison » que la militante libertaire et ancienne prisonnière politique Alicia Mur entretient avec des camarades de son organisation entre 1963 et 1977, cet article propose une étude de cas sur cette relation familiale élective, située à la confluence du domaine affectif et militant. Le marrainage en situation de détention politique à la fin de la dictature franquiste impose de composer avec des mesures de sécurité pour protéger l'action clandestine et les réglementations des institutions carcérales, qui promeuvent des communications reposant sur des liens familiaux consacrés par la filiation ou le mariage. Peu institutionnalisée et peu étudiée, cette relation informe plus largement sur les sociabilités en détention politique, les liens aux organisations et à l'exil et les modalités, genrées, du travail militant.

Parcours du master : Littérature : Critique et Création ; Dans son roman, Le Train d'Erlingen ou La métamorphose de Dieu (2018), l'écrivain francophone algérien, Boualem Sansal, questionne les liens étroits entre totalitarismes politiques et religieux, mais aussi entre fiction et Histoire. Ces liens sont mis en évidence par l'entremêlement constant entre récit fictionnel et faits avérés (attentats du Bataclan, période nazie), et par la mise en abyme (roman dans le roman). Ce procédé met en valeur l'aspect métaréfléxif de l'œuvre qui met en scène sa propre écriture. L'intrigue se noue autour de deux narratrices qui convoquent et commentent des textes littéraires, philosophiques, religieux : le roman ne semble plus être seulement un roman, mais un ensemble de textes hétéroclites, créant ainsi une hybridité générique. Comment, par la structure de son roman, Boualem Sansal brouille les frontières entre fiction et réalité ? Comment cela amène le lecteur à se réapproprier son rapport au réel, à l'Histoire, mais aussi à la fiction ?

Parcours du master : Littérature : Critique et Création ; Dans son roman, Le Train d'Erlingen ou La métamorphose de Dieu (2018), l'écrivain francophone algérien, Boualem Sansal, questionne les liens étroits entre totalitarismes politiques et religieux, mais aussi entre fiction et Histoire. Ces liens sont mis en évidence par l'entremêlement constant entre récit fictionnel et faits avérés (attentats du Bataclan, période nazie), et par la mise en abyme (roman dans le roman). Ce procédé met en valeur l'aspect métaréfléxif de l'œuvre qui met en scène sa propre écriture. L'intrigue se noue autour de deux narratrices qui convoquent et commentent des textes littéraires, philosophiques, religieux : le roman ne semble plus être seulement un roman, mais un ensemble de textes hétéroclites, créant ainsi une hybridité générique. Comment, par la structure de son roman, Boualem Sansal brouille les frontières entre fiction et réalité ? Comment cela amène le lecteur à se réapproprier son rapport au réel, à l'Histoire, mais aussi à la fiction ?

In this chapter, the authors examine the work done by the United Nations to improve the status of women from its origin until 1995, when the fourth and final United Nations World Conference on Women took place. The study shall be divided into three periods. The first spans the era of legal defence of women's rights. The second period begins with the turn of events spurred by the Programme of Concerted International Action for the Advancement of Women in 1970 and continues with the proclamation of the United Nations' International Women's Year in 1975 and the United Nations Decade for the Advancement of Women (1975–1985). Over this 10-year period, three conferences were held: the one that took place in Mexico (1975), the one in Copenhagen (1980) and finally the one in Nairobi (1985). The third period takes a look at the Beijing Conference (1995) and the unprecedented advances it brought about in terms of equality. While the work done by the United Nations was undeniably valuable, as shown in this study, its efforts were not accompanied by marketing work that would have enabled it to make a greater impact on the international public opinion.

PurposeThis paper sets out to empirically analyse the integration process that firms follow to implement supply chain management (SCM). This study has been inspired by the integration model proposed by Stevens.Design/methodology/approachUses the survey method.FindingsThe results show that there are companies in three different integration stages. In stage I, companies are not integrated. In stage II, companies have a medium‐high level of internal integration in the logistics‐production interface, a low level of internal integration in the logistics‐marketing interface, and a medium level of external integration. And, in stage III, companies have high levels of integration in both internal interfaces and in some of their supply chain relationships.Research limitations/implicationsFirst, only one side of the manufacturer‐retailer relationship was considered, and, second, there was a reduced number of cases in each cluster.Practical implicationsAs firms' survival lies on integration, a good understanding of the integration process is a key aspect. In this subject, this study has a main implication for managers: in the integration process, firms must achieve a relatively high level of collaboration among internal functions before initiating any external integration.Originality/valueThe contribution of this study is to describe the integration process, comparing two levels of internal integration (logistics‐marketing and logistics‐production) and analysing the relationship between these internal integration levels and the level of external integration. Many studies consider internal or external integration from the logistics point of view, but very few consider both levels of integration simultaneously. This study differs from the existing literature in the fact that it explores the sequence of integration stages in an integration process.