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International audience ; urpose – The purpose of this paper was to build a review of the various management processes of this knowledge in this domain, with the aim of identifying research topics and perspectives for knowledge management (KM) within the boundaries between science and society. At the boundary between science and society, the development of agricultural systems is grounded in various innovation processes that are currently being challenged by sustainability issues. In particular, farmers' knowledge is emphasized today in various reports and scientific studies as a way of designing more sustainable agricultural systems. Design/methodology/approach – A literature analysis was performed on a database built from the Web of Science and 273 scientific article abstracts were qualitatively analyzed. Findings – Four KM strategies on the basis of the objectives of these papers, the arguments used to justify the study of farmers' knowledge (FK) and the position of the authors in relation to this knowledge were built. These strategies can be broken down as follows: assessing FK to improve it; documenting FK to capitalize or legitimize it in development processes; using FK as a resource for innovation; and facilitating the sharing of various sources of knowledge to increase the efficiency of development projects. Research limitations/implications – Because the four KM strategies show a relative genericity, research perspectives for each of them, some of which were related to the KM community and some of which extended the focus on political, legal or sociological aspects of knowledge production processes at the boundary between science and society, were drawn. Practical implications – The four categories of KM strategies revealed the importance of legitimization processes of practitioners' knowledge when dealing with innovation at science–society boundaries, whereas such processes are often neglected by classical KM methodologies. Social implications – This work questions the category of "practitioners' ...

With the increasing culture of participative democracy, tackling sustainability issues involves an ever more diverse range of stakeholders, while participants' disparate backgrounds, representations and aims lead them to develop distinct understandings of the same situation, resulting in ambiguity and frequent conflicts. Decision-makers involved in sustainable development thus need to ascertain who is affected by their decisions and who has the power to influence the outcome of those decisions, i.e. the stakeholders. Although much research has focused on stakeholder analysis (SA), such studies have mainly focused on stakeholders' heterogeneity regarding firm objectives, and have neglected the necessary explorative nature of participatory decisionmaking for sustainability. Methodologies for carrying out SA in organizational contexts like those found in sustainable development, where neither the organization nor its stakeholders have any clear idea of the problems involved or the most appropriate means of tackling them, are still lacking. In this paper, we put forward a method for categorizing stakeholder diversity as a means to facilitate managers' discussions of sustainability issues. Our general contribution is to conduct a SA based on the stakeholders' practices instead of their power and interests, the latter being a more usual focus. Our mapping method consists in codifying stakeholders' practices within an inductive procedure that is deeply rooted in what they currently do rather than literature-driven categories. More specifically, we adapt the well-known repertory-grid technique to represent practices on qualitative scales. Using several working groups dealing with rural sustainability issues, this method has proved effective in collectively building repertories of practices and stakeholder categories. We show that the method is helpful to participants in that it extends their representations of stakeholders and helps them to reframe sustainability. While contributing to practice-based studies, this paper ...

International audience ; Dans le contexte actuel, la gestion de la santé appelle à des innovations technologiques, mais aussi organisationnelles, dont il faut explorer les conditions et les modalités d'émergence et de diffusion pour transformer durablement le champ de la santé. La prise en compte de l'expérience et du savoir des patients est une condition essentielle à l'évolution et à l'adaptation des systèmes de santé. Nous proposons ici de renverser la perspective en étudiant la gestion de la santé du point de vue du patient. Nous étudions cette question en partant d'un domaine parallèle à celui de la santé humaine, celui de la santé animale en élevage. Dans ce domaine, le patient choisit de manière autonome les professionnels avec qui il travaille, au fil de ses expériences personnelles et de ses expériences face aux maladies qu'il rencontre dans son troupeau. Quelles peuvent être alors les formes organisationnelles du « système de professionnels » que construit chaque patient ? Partant d'un cadre conceptuel basé sur la notion de prescription et de relation de prescription, nous choisissons de représenter cet ensemble de professionnels comme un "système de prescription", construit par l'éleveur grâce à ses expériences avec ces prescripteurs. L'objectif de cette communication est d'explorer la diversité des systèmes de prescription construits par des éleveurs. Pour se faire, nous avons mené des entretiens auprès de 26 éleveurs de bovins laitiers du Massif Central, mettant en place des pratiques de gestion agroécologique de la santé. Une analyse qualitative des discours ainsi recueillis, puis une classification en utilisant l'outil grille répertoire nous a permis d'identifier et caractériser 5 types de systèmes de prescriptions différents i) le type "structuré pour accompagner un pilotage fin et technique du troupeau", (ii) le type "étendu autour d'un opérateur autonome", (iii) le type "centré autour d'un prescripteur de confiance", (iv) le type "tourné vers l'échange avec les pairs et les formations et la ...

International audience ; Dans le contexte actuel, la gestion de la santé appelle à des innovations technologiques, mais aussi organisationnelles, dont il faut explorer les conditions et les modalités d'émergence et de diffusion pour transformer durablement le champ de la santé. La prise en compte de l'expérience et du savoir des patients est une condition essentielle à l'évolution et à l'adaptation des systèmes de santé. Nous proposons ici de renverser la perspective en étudiant la gestion de la santé du point de vue du patient. Nous étudions cette question en partant d'un domaine parallèle à celui de la santé humaine, celui de la santé animale en élevage. Dans ce domaine, le patient choisit de manière autonome les professionnels avec qui il travaille, au fil de ses expériences personnelles et de ses expériences face aux maladies qu'il rencontre dans son troupeau. Quelles peuvent être alors les formes organisationnelles du « système de professionnels » que construit chaque patient ? Partant d'un cadre conceptuel basé sur la notion de prescription et de relation de prescription, nous choisissons de représenter cet ensemble de professionnels comme un "système de prescription", construit par l'éleveur grâce à ses expériences avec ces prescripteurs. L'objectif de cette communication est d'explorer la diversité des systèmes de prescription construits par des éleveurs. Pour se faire, nous avons mené des entretiens auprès de 26 éleveurs de bovins laitiers du Massif Central, mettant en place des pratiques de gestion agroécologique de la santé. Une analyse qualitative des discours ainsi recueillis, puis une classification en utilisant l'outil grille répertoire nous a permis d'identifier et caractériser 5 types de systèmes de prescriptions différents i) le type "structuré pour accompagner un pilotage fin et technique du troupeau", (ii) le type "étendu autour d'un opérateur autonome", (iii) le type "centré autour d'un prescripteur de confiance", (iv) le type "tourné vers l'échange avec les pairs et les formations et la ...

International audience ; Dans le contexte actuel, la gestion de la santé appelle à des innovations technologiques, mais aussi organisationnelles, dont il faut explorer les conditions et les modalités d'émergence et de diffusion pour transformer durablement le champ de la santé. La prise en compte de l'expérience et du savoir des patients est une condition essentielle à l'évolution et à l'adaptation des systèmes de santé. Nous proposons ici de renverser la perspective en étudiant la gestion de la santé du point de vue du patient. Nous étudions cette question en partant d'un domaine parallèle à celui de la santé humaine, celui de la santé animale en élevage. Dans ce domaine, le patient choisit de manière autonome les professionnels avec qui il travaille, au fil de ses expériences personnelles et de ses expériences face aux maladies qu'il rencontre dans son troupeau. Quelles peuvent être alors les formes organisationnelles du « système de professionnels » que construit chaque patient ? Partant d'un cadre conceptuel basé sur la notion de prescription et de relation de prescription, nous choisissons de représenter cet ensemble de professionnels comme un "système de prescription", construit par l'éleveur grâce à ses expériences avec ces prescripteurs. L'objectif de cette communication est d'explorer la diversité des systèmes de prescription construits par des éleveurs. Pour se faire, nous avons mené des entretiens auprès de 26 éleveurs de bovins laitiers du Massif Central, mettant en place des pratiques de gestion agroécologique de la santé. Une analyse qualitative des discours ainsi recueillis, puis une classification en utilisant l'outil grille répertoire nous a permis d'identifier et caractériser 5 types de systèmes de prescriptions différents i) le type "structuré pour accompagner un pilotage fin et technique du troupeau", (ii) le type "étendu autour d'un opérateur autonome", (iii) le type "centré autour d'un prescripteur de confiance", (iv) le type "tourné vers l'échange avec les pairs et les formations et la ...

International audience ; Dans le contexte actuel, la gestion de la santé appelle à des innovations technologiques, mais aussi organisationnelles, dont il faut explorer les conditions et les modalités d'émergence et de diffusion pour transformer durablement le champ de la santé. La prise en compte de l'expérience et du savoir des patients est une condition essentielle à l'évolution et à l'adaptation des systèmes de santé. Nous proposons ici de renverser la perspective en étudiant la gestion de la santé du point de vue du patient. Nous étudions cette question en partant d'un domaine parallèle à celui de la santé humaine, celui de la santé animale en élevage. Dans ce domaine, le patient choisit de manière autonome les professionnels avec qui il travaille, au fil de ses expériences personnelles et de ses expériences face aux maladies qu'il rencontre dans son troupeau. Quelles peuvent être alors les formes organisationnelles du « système de professionnels » que construit chaque patient ? Partant d'un cadre conceptuel basé sur la notion de prescription et de relation de prescription, nous choisissons de représenter cet ensemble de professionnels comme un "système de prescription", construit par l'éleveur grâce à ses expériences avec ces prescripteurs. L'objectif de cette communication est d'explorer la diversité des systèmes de prescription construits par des éleveurs. Pour se faire, nous avons mené des entretiens auprès de 26 éleveurs de bovins laitiers du Massif Central, mettant en place des pratiques de gestion agroécologique de la santé. Une analyse qualitative des discours ainsi recueillis, puis une classification en utilisant l'outil grille répertoire nous a permis d'identifier et caractériser 5 types de systèmes de prescriptions différents i) le type "structuré pour accompagner un pilotage fin et technique du troupeau", (ii) le type "étendu autour d'un opérateur autonome", (iii) le type "centré autour d'un prescripteur de confiance", (iv) le type "tourné vers l'échange avec les pairs et les formations et la ...

La gestion des ressources génétiques animales domestiques, et notamment des races locales, est aujourd'hui au cœur d'une actualité renouvelée qui met en question les modes de pilotage des dispositifs coopératifs sur lesquels cette gestion repose et les difficultés de coopération susceptibles de les fragiliser. À partir d'une démarche de recherche-intervention autour de la sélection des races ovines laitières locales des Pyrénées-Atlantiques, cet article identifie différentes dimensions de la coopération pour la gestion de races animales à travers l'étude de la conception, des usages et des effets inattendus des instruments scientifiques, techniques et de gestion conçus pour gérer ces races. Trois dimensions d'analyse sont développées : les tensions entre conception et usages des instruments scientifiques ; les tensions entre évaluation par les instruments scientifiques et évaluation par les éleveurs dans les activités de qualification des animaux ; la variété des stratégies des éleveurs sur le marché de la génétique. Cette approche par l'analyse des usages des instruments permet également de cerner des pistes d'action pour les gestionnaires de ces dispositifs. ; The management of domestic animal genetic resources is a topic of pressing concern given developing trends such as the liberalization of genetic resources markets, the increasing number of patents and intellectual property rights and the withdrawal of governments from the organization and control of breeding activities. Managing territorialized common goods of this nature calls for cooperative mechanisms involving a wider range of actors than so far. How to steer these mechanisms and handle crises in cooperation that can impede them, is crucial tomaintaining biodiversity. This article proposes an analytical framework to analyze and facilitate cooperation in distributed breeding organizations. This framework is the result of an intervention research into breeding organizations for three local breeds ofmilk sheep in theWestern-Pyrenees. By investigating the design and uses of scientific, technical and management instruments on which breeding activities and organization rely, we identified three dimensions to be considered in the analysis of cooperation for animal resources management: a) tensions between the design and uses of scientific instruments for genetic gain achievement; b) tensions between the evaluation of animals using scientific instruments and the evaluation of animals based on breeder know-how in qualifying animal common resources; c) diversity of farmer strategies and functioning of the market for breeding goods and services resulting from the activities conducted in the two previous dimensions (production of genetic gain, qualification of the common resources).

In this paper we study the development and implementation of a technology over a long period of time, with a particular focus on how its disciplinary effects interplay with and change organizational routines and actors' capacities, thus producing new patterns of action. To identify these processes of change and emergence of practices, we propose a combinative theoretical analysis at the interface between institutional and practice-based approaches. Drawing on a rich ethnographic case study, we show how the fact of considering technologies as the combination of three dimensions (technical substrate, managerial philosophy and organizational model) furthers our understanding of institutional change and the creation of new practices. In particular, we examine the internal dynamics between the three dimensions of these technologies and the duality of organizational routines (their ostensive and performative aspects). This enables us to reintroduce practices and agency analysis into an institutional approach to technological change, and to put social history, designers' assumptions and disciplinary effects of technologies back into the analysis of the micro-dynamics of routine changes. We identify several factors which partially explain divergent technological trajectories concerning institutionalization and emerging structures in two different settings.

International audience ; The management of domestic animal genetic resources is a topic of pressing concern given developing trends such as the liberalization of genetic resources markets, the increasing number of patents and intellectual property rights and the withdrawal of governments from the organization and control of breeding activities. Managing territorialized common goods of this nature calls for cooperative mechanisms involving a wider range of actors than so far. How to steer these mechanisms and handle crises in cooperation that can impede them, is crucial tomaintaining biodiversity. This article proposes an analytical framework to analyze and facilitate cooperation in distributed breeding organizations. This framework is the result of an intervention research into breeding organizations for three local breeds ofmilk sheep in theWestern-Pyrenees. By investigating the design and uses of scientific, technical and management instruments on which breeding activities and organization rely, we identified three dimensions to be considered in the analysis of cooperation for animal resources management: a) tensions between the design and uses of scientific instruments for genetic gain achievement; b) tensions between the evaluation of animals using scientific instruments and the evaluation of animals based on breeder know-how in qualifying animal common resources; c) diversity of farmer strategies and functioning of the market for breeding goods and services resulting from the activities conducted in the two previous dimensions (production of genetic gain, qualification of the common resources). ; La gestion des ressources génétiques animales domestiques, et notamment des races locales, est aujourd'hui au cœur d'une actualité renouvelée qui met en question les modes de pilotage des dispositifs coopératifs sur lesquels cette gestion repose et les difficultés de coopération susceptibles de les fragiliser. À partir d'une démarche de recherche-intervention autour de la sélection des races ovines laitières ...

International audience ; The management of domestic animal genetic resources is a topic of pressing concern given developing trends such as the liberalization of genetic resources markets, the increasing number of patents and intellectual property rights and the withdrawal of governments from the organization and control of breeding activities. Managing territorialized common goods of this nature calls for cooperative mechanisms involving a wider range of actors than so far. How to steer these mechanisms and handle crises in cooperation that can impede them, is crucial tomaintaining biodiversity. This article proposes an analytical framework to analyze and facilitate cooperation in distributed breeding organizations. This framework is the result of an intervention research into breeding organizations for three local breeds ofmilk sheep in theWestern-Pyrenees. By investigating the design and uses of scientific, technical and management instruments on which breeding activities and organization rely, we identified three dimensions to be considered in the analysis of cooperation for animal resources management: a) tensions between the design and uses of scientific instruments for genetic gain achievement; b) tensions between the evaluation of animals using scientific instruments and the evaluation of animals based on breeder know-how in qualifying animal common resources; c) diversity of farmer strategies and functioning of the market for breeding goods and services resulting from the activities conducted in the two previous dimensions (production of genetic gain, qualification of the common resources). ; La gestion des ressources génétiques animales domestiques, et notamment des races locales, est aujourd'hui au cœur d'une actualité renouvelée qui met en question les modes de pilotage des dispositifs coopératifs sur lesquels cette gestion repose et les difficultés de coopération susceptibles de les fragiliser. À partir d'une démarche de recherche-intervention autour de la sélection des races ovines laitières ...

Cet article s'intéresse à l'émergence, la structuration et la déstabilisation, en France, d'un " régime intensif de sélection " en matière de gestion des ressources génétiques animales en agriculture. Ce régime, remplaçant à la fin des années 1960 les précédentes formes de sélection, a la particularité d'avoir reposé sur des dispositifs coopératifs à dimension publique associant éleveurs et la recherche publique, et d'avoir été fortement encadré par l'État. Au travers de l'analyse longitudinale du cas de la sélection génétique de races ovines laitières locales en Pyrénées-Atlantiques, nous retraçons les processus de construction institutionnelle des formes et pratiques de sélection animale au travers de la transformation conjointe des modes de production de connaissances, des objets et des marchés des ressources génétiques animales. Nous identifions plus largement différents régimes de sélection, reposant sur des modes de production de connaissances en tension, dont la coexistence, dans le cas étudié, menace la coopération indispensable au maintien des races locales. Nous mettons en lumière l'émergence de régimes néo-communautaires de sélection et montrons en quoi les progrès scientifiques (génomique) et les changements de politiques publiques reconfigurent le paysage organisationnel des activités de gestion des ressources génétiques animales.

Cet article s'intéresse à l'émergence, la structuration et la déstabilisation, en France, d'un " régime intensif de sélection " en matière de gestion des ressources génétiques animales en agriculture. Ce régime, remplaçant à la fin des années 1960 les précédentes formes de sélection, a la particularité d'avoir reposé sur des dispositifs coopératifs à dimension publique associant éleveurs et la recherche publique, et d'avoir été fortement encadré par l'État. Au travers de l'analyse longitudinale du cas de la sélection génétique de races ovines laitières locales en Pyrénées-Atlantiques, nous retraçons les processus de construction institutionnelle des formes et pratiques de sélection animale au travers de la transformation conjointe des modes de production de connaissances, des objets et des marchés des ressources génétiques animales. Nous identifions plus largement différents régimes de sélection, reposant sur des modes de production de connaissances en tension, dont la coexistence, dans le cas étudié, menace la coopération indispensable au maintien des races locales. Nous mettons en lumière l'émergence de régimes néo-communautaires de sélection et montrons en quoi les progrès scientifiques (génomique) et les changements de politiques publiques reconfigurent le paysage organisationnel des activités de gestion des ressources génétiques animales.

Cet article s'intéresse à l'émergence, la structuration et la déstabilisation, en France, d'un « régime intensif de sélection » en matière de gestion des ressources génétiques animales en agriculture. Ce régime, remplaçant à la fin des années 1960 les précédentes formes de sélection, a la particularité d'avoir reposé sur des dispositifs coopératifs à dimension publique associant éleveurs et la recherche publique, et d'avoir été fortement encadré par l'État. Au travers de l'analyse longitudinale du cas de la sélection génétique de races ovines laitières locales en Pyrénées-Atlantiques, nous retraçons les processus de construction institutionnelle des formes et pratiques de sélection animale au travers de la transformation conjointe des modes de production de connaissances, des objets et des marchés des ressources génétiques animales. Nous identifions plus largement différents régimes de sélection, reposant sur des modes de production de connaissances en tension, dont la coexistence, dans le cas étudié, menace la coopération indispensable au maintien des races locales. Nous mettons en lumière l'émergence de régimes néo-communautaires de sélection et montrons en quoi les progrès scientifiques (génomique) et les changements de politiques publiques reconfigurent le paysage organisationnel des activités de gestion des ressources génétiques animales.

International audience ; This paper presents a method for fine analysis of children handwriting on pen-based tablets. This work is in the context of the P2IA project, funded by the French government, which aims at designing a virtual notebook in order to foster handwriting learning for primary school pupils. In this work, we consider the task of analysing handwritten words in the context of a dictation exercise. This task is complex due to different factors: the children do not master yet the morphological aspects of handwriting, nor do they master orthography or translating phonetic sounds to actual graphemes (parts of word). In order to tackle this problem, we extend to the context of dictation exercises an analysis engine that was developed previously to deal with copying exercises. Two strategies were developed, the first one is a baseline approach and relies on double child input: the pupil types the word on a virtual keyboard after writing it with the stylus, thus the prior knowledge of the written word will drive the engine analysis. The second one relies on a single input: the child handwritten strokes. To drive the analysis, the strategy consists in generating hypotheses that are phonetically similar to the dictated instruction, which will act as probable approximations of the written word (sequence of letters), to cover potential orthographic mistakes by the pupil. To assist the learning process of the pupils, the engine returns different types of real-time feedbacks, that depend on the confidence of the analysis process (confident assessment on errors, warning, or reject).