Le vote FN au village: trajectoires de ménages populaires du périurbain
In: Sociopo
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In: Sociopo
World Affairs Online
In: Travail et emploi, Heft 148, S. 103-105
ISSN: 1775-416X
In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Band 34, Heft 4, S. 39-44
ISSN: 1958-5535
In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 4, S. 50-71
ISSN: 0035-2985
Cet article étudie la réforme de la politique du logement social intervenue à Mayotte à partir du milieu des années 2000. Cette réforme, qui accompagne le processus de départementalisation, se traduit par une complexification des modalités de financement et d'accès au logement social. Le maintien, jusqu'en 2014, de spécificités du régime des aides sociales en vigueur dans l'île est alors source de contradictions administratives dans un processus de normalisation de l'action publique conçu en référence aux quatre anciens DOM. Des difficultés liées à la disponibilité du foncier, à l'absence de structure d'intermédiation sociale et à l'état du parc de logements privés viennent aussi contraindre l'intervention publique. Cela se traduit par une restriction des publics pouvant bénéficier d'aides au logement. Si toutes ces évolutions administratives mobilisent les élus locaux, l'État conserve néanmoins un rôle central dans la définition des conditions d'accès aux aides publiques.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 204, Heft 4, S. 46-69
ISSN: 1955-2564
Depuis les années 1980, les espaces périurbains accueillent de nombreux ménages populaires qui accèdent à la propriété. Mais si ces espaces sont couramment opposés aux quartiers d'habitat social, on connaît mal les politiques qui y sont menées. À partir du cas d'une commune périurbaine, cet article retrace les logiques qui ont conduit les élus locaux à privilégier une urbanisation pavillonnaire d'initiative individuelle. Il s'attache ensuite aux modalités de contrôle du peuplement, institutionnalisées pour certaines, plus informelles pour d'autres. Refus des logements sociaux et soutien aux réseaux d'interconnaissance locaux se traduisent alors par le rejet de catégories sociales stigmatisées parce qu'appartenant à des groupes racisés ou précaires. Au final, ces pratiques conduisent à la formation d'un entre-soi résidentiel partagé par de nombreux ménages des classes populaires blanches en quête de respectabilité sociale.
In: Espaces et sociétés, Band 156-157, Heft 1, S. 109-124
ISSN: 0014-0481
Longtemps demeurés absents des représentations sociales du périurbain, les ménages populaires sont désormais nombreux à vivre dans ce type d'espace. On connaît cependant peu de choses sur les modalités concrètes de mobilisation qui sont les leurs dans ces espaces résidentiels. Cet article s'attache, à partir d'une enquête ethnographique menée dans une commune périurbaine dominée par les ménages des classes populaires, aux formes de sociabilité locale dans lesquels ceux-ci sont engagés. Loin de correspondre aux engagements caractéristiques des classes moyennes à fort capital culturel, leurs pratiques n'en sont pas pour autant marquées du sceau d'un strict repli sur la sphère domestique. Les scènes associatives et municipales apparaissent au contraire comme d'importants lieux de mobilisation pour des ménages issus des fractions supérieures des classes populaires qui y construisent collectivement les signes de leur appartenance locale et de leur respectabilité sociale.
In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Band 26, Heft 4, S. 23-27
ISSN: 1958-5535
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 26, Heft 101, S. 7-215
ISSN: 0295-2319
World Affairs Online
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Heft 1, S. 7-20
ISSN: 0295-2319
Promoting home-ownership for low-income households has become a political motto in a variety of national and historical contexts. However, at least in France and Western countries, the sociological study of working-classes has often focused on social housing estates. This issue analyzes the making of policies supporting the rise of homeownership among working-classes, and the role of high-ranking civil servants, experts, local authorities or home-builders in it. It also questions the impacts of such housing policies on social inequalities. How do the residential careers of homeowners, partly shaped by such public policies, contribute to redefine social hierarchies? Introducing the different contributions of this issue, this paper highlights how they participate to a renewed study of social classes, and calls for further research on this matter. Adapted from the source document.
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 26, Heft 101, S. 183-218
ISSN: 0295-2319
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 101, Heft 1, S. 183-215
ISSN: 0295-2319
Une part importante des ménages d'ouvriers et d'employés résident aujourd'hui dans les territoires périurbains. Souvent décrits comme y subissant une relégation socio-spatiale, ces ménages se seraient convertis en nombre au vote Front national. À partir d'une enquête ethnographique, cet article montre que ces ménages appartiennent au contraire aux fractions stables ou en ascension des classes populaires et sont porteurs d'aspirations à la promotion sociale, par l'accès à la propriété ou la valorisation de qualifications techniques. Leurs attitudes politiques apparaissent alors façonnées par leurs dispositions sociales : ces périurbains issus des classes populaires, confrontés aux réorganisations de l'emploi industriel, sont portés à valoriser des formes de stabilisation économique plutôt qu'un modèle de réussite par les ressources culturelles. Autant de facteurs qui concourent, par-delà la diversité de leurs pratiques électorales, à la distanciation de nombre d'entre eux vis-à-vis d'une offre politique de gauche.
In: Terrains & travaux: cahiers du Département de Sciences Sociales de l'ENS de Cachan, Band 19, Heft 2, S. 99-119
ISSN: 1627-9506
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 83, Heft 3, S. 49-74
ISSN: 0295-2319
Cet article porte sur les reconfigurations, issues de la création d'instances supracommunales, des rapports de deux élus au sein d'un territoire rural industrialisé, des années 1970 au milieu des années 1990. La trajectoire de notabilisation du maire d'une commune rurale, issu des classes populaires en ascension, apparaît en effet menée sous le contrôle d'un professionnel de la politique dans le cadre d'une relation de domination politique personnalisée. Analyser les modes d'entrée sur la scène communale et d'accès au pouvoir municipal comme les conditions d'accès aux mandats intercommunaux permet alors de mettre en évidence la différenciation des ressources sociales et politiques en vigueur dans ces deux types d'espaces politiques.
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 21, Heft 83, S. 49-74
ISSN: 0295-2319
International audience ; Les espaces périurbains sont apparus dans les années 2000 comme de « nouveaux » espaces, révélateurs de changements récents de la société française – fragilisation des classes moyennes, montée de l'extrême droite, etc. Auscultés depuis les années 1970 par des géographes, sociologues et politistes, ces espaces ne se résument pas à l'image réductrice que les médias en diffusent à chaque scrutin électoral.
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