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National audience ; La problématique des inégalités environnementales n'est pas simplement une extension du concept de justice sociale , mais un élargissement des questions environnementales à de nouveaux enjeux et à de nouvelles populations. Elle conduit à renouveler les interrogations et analyses sur l'impact de l'activité humaine non plus seulement sur les composantes dites naturelles, mais également sur les sociétés et les populations telles qu'elles interagissent avec leur milieu et la différenciation de ces effets, qui ne sont pas uniment distribués et ressentis. Révéler les inégalités environnementales comme cela a été le cas par certains groupes minoritaires (Noirs Américains, autochtones…) et/ou peu dotés en capitaux économiques dans les pays occidentaux ou ceux des Suds, témoigne de la construction (et pas seulement de l'appropriation) d'inquiétudes environnementales, souvent à un niveau micro- et méso-social, en lien direct avec le lieu de vie. Cette remise en cause embrasse aussi un niveau plus large, dans la mesure où la production des inégalités environnementales ressort de logiques politiques, sociales et économiques, qui permettent à des activités (privées ou publiques) de fonctionner en étant peu soucieuses des conséquences environnementales sur les êtres humains. Les inégalités environnementales sont souvent pensées en référence au mouvement de justice environnementale tel qu'il s'est déployé aux Etats-Unis et son extension dans d'autres pays (Afrique du Sud, Grande-Bretagne, etc.) . Pour autant d'autres auteurs proposent une vision moins occidentalisée de ces inégalités et préfèrent y voir la résultante de conflits environnementaux et de visions différentes dans la façon de considérer l'espace et l'environnement. Ainsi Joan Martinez Alier (2014) montre-t-il que la justice environnementale américaine ne correspond qu'à une partie du champ des inégalités environnementales. Pour lui, l'historisation de l'écologie et le décryptage des conflits socio-environnementaux obligent à renverser certaines théories qui font accroire à une corrélation des préoccupations environnementales avec le niveau de revenus des populations.

National audience ; La problématique des inégalités environnementales n'est pas simplement une extension du concept de justice sociale , mais un élargissement des questions environnementales à de nouveaux enjeux et à de nouvelles populations. Elle conduit à renouveler les interrogations et analyses sur l'impact de l'activité humaine non plus seulement sur les composantes dites naturelles, mais également sur les sociétés et les populations telles qu'elles interagissent avec leur milieu et la différenciation de ces effets, qui ne sont pas uniment distribués et ressentis. Révéler les inégalités environnementales comme cela a été le cas par certains groupes minoritaires (Noirs Américains, autochtones…) et/ou peu dotés en capitaux économiques dans les pays occidentaux ou ceux des Suds, témoigne de la construction (et pas seulement de l'appropriation) d'inquiétudes environnementales, souvent à un niveau micro- et méso-social, en lien direct avec le lieu de vie. Cette remise en cause embrasse aussi un niveau plus large, dans la mesure où la production des inégalités environnementales ressort de logiques politiques, sociales et économiques, qui permettent à des activités (privées ou publiques) de fonctionner en étant peu soucieuses des conséquences environnementales sur les êtres humains. Les inégalités environnementales sont souvent pensées en référence au mouvement de justice environnementale tel qu'il s'est déployé aux Etats-Unis et son extension dans d'autres pays (Afrique du Sud, Grande-Bretagne, etc.) . Pour autant d'autres auteurs proposent une vision moins occidentalisée de ces inégalités et préfèrent y voir la résultante de conflits environnementaux et de visions différentes dans la façon de considérer l'espace et l'environnement. Ainsi Joan Martinez Alier (2014) montre-t-il que la justice environnementale américaine ne correspond qu'à une partie du champ des inégalités environnementales. Pour lui, l'historisation de l'écologie et le décryptage des conflits socio-environnementaux obligent à renverser certaines ...

National audience ; La problématique des inégalités environnementales n'est pas simplement une extension du concept de justice sociale , mais un élargissement des questions environnementales à de nouveaux enjeux et à de nouvelles populations. Elle conduit à renouveler les interrogations et analyses sur l'impact de l'activité humaine non plus seulement sur les composantes dites naturelles, mais également sur les sociétés et les populations telles qu'elles interagissent avec leur milieu et la différenciation de ces effets, qui ne sont pas uniment distribués et ressentis. Révéler les inégalités environnementales comme cela a été le cas par certains groupes minoritaires (Noirs Américains, autochtones…) et/ou peu dotés en capitaux économiques dans les pays occidentaux ou ceux des Suds, témoigne de la construction (et pas seulement de l'appropriation) d'inquiétudes environnementales, souvent à un niveau micro- et méso-social, en lien direct avec le lieu de vie. Cette remise en cause embrasse aussi un niveau plus large, dans la mesure où la production des inégalités environnementales ressort de logiques politiques, sociales et économiques, qui permettent à des activités (privées ou publiques) de fonctionner en étant peu soucieuses des conséquences environnementales sur les êtres humains. Les inégalités environnementales sont souvent pensées en référence au mouvement de justice environnementale tel qu'il s'est déployé aux Etats-Unis et son extension dans d'autres pays (Afrique du Sud, Grande-Bretagne, etc.) . Pour autant d'autres auteurs proposent une vision moins occidentalisée de ces inégalités et préfèrent y voir la résultante de conflits environnementaux et de visions différentes dans la façon de considérer l'espace et l'environnement. Ainsi Joan Martinez Alier (2014) montre-t-il que la justice environnementale américaine ne correspond qu'à une partie du champ des inégalités environnementales. Pour lui, l'historisation de l'écologie et le décryptage des conflits socio-environnementaux obligent à renverser certaines théories qui font accroire à une corrélation des préoccupations environnementales avec le niveau de revenus des populations.

International audience ; La réflexion autour des inégalités environnementales entrechoque plusieurs enjeux qu'il faut décrypter et ancrer dans un contexte. A travers plusieurs travaux d'enquête de terrain aux Etats-Unis, au Canada, en France, concernant soit l'implantation ou l'extension d'infrastructures (deproduction d'énergie ou des aéroports) soit la mise en place de mesures environnementales (Gobert et al., 2014), nous avons cherché à mieux identifier les différentes déclinaisons des inégalités environnementales. Nous nous sommes appuyés sur une tentative de typologie deWalker en 2003, en y apportant nos propres amendements : - l'exposition différenciée à un impact environnemental (pollution, risques…) des populations et donc l'inégale distribution des coûts environnementaux. La littérature est particulièrement dense sur cette question qui a été un angle privilégié d'analyse dès le départ (Bullard, 2000).- l'accès différencié aux ressources/aménités environnementales, c'est-à-dire une distribution des bénéfices et aménités environnementales sur le territoire, une accessibilité des parcs, des forêts… différentes selon les individus et communautés. Les choix résidentiels et les contraintes qui pèsent sur ces choix pour les ménages défavorisés en constituent des illustrations. Il en est de même pour l'accès à certains milieux naturels comme la forêt (Kalaora, 1986).- la capacité différente des publics à influencer les décisions affectant l'environnement : implication de la communauté/du citoyen dans le processus de prise de décision, éducation et pédagogie, transparence…- les effets différenciés et potentiellement sources d'inégalités des politiques environnementales en fonction des populations à qui elles s'adressent et s'imposent. Une politique en faveur de la préservation de l'environnement peut en effet avoir un impact négatif dans la lutte contre les inégalités sociales. L'étude que nous avons menée en 2012 sur Plaine Commune (Seine-Saint-Denis, Ile-de-France) donnait à voir la différenciation des effets ...

International audience ; La réflexion autour des inégalités environnementales entrechoque plusieurs enjeux qu'il faut décrypter et ancrer dans un contexte. A travers plusieurs travaux d'enquête de terrain aux Etats-Unis, au Canada, en France, concernant soit l'implantation ou l'extension d'infrastructures (deproduction d'énergie ou des aéroports) soit la mise en place de mesures environnementales (Gobert et al., 2014), nous avons cherché à mieux identifier les différentes déclinaisons des inégalités environnementales. Nous nous sommes appuyés sur une tentative de typologie deWalker en 2003, en y apportant nos propres amendements : - l'exposition différenciée à un impact environnemental (pollution, risques…) des populations et donc l'inégale distribution des coûts environnementaux. La littérature est particulièrement dense sur cette question qui a été un angle privilégié d'analyse dès le départ (Bullard, 2000).- l'accès différencié aux ressources/aménités environnementales, c'est-à-dire une distribution des bénéfices et aménités environnementales sur le territoire, une accessibilité des parcs, des forêts… différentes selon les individus et communautés. Les choix résidentiels et les contraintes qui pèsent sur ces choix pour les ménages défavorisés en constituent des illustrations. Il en est de même pour l'accès à certains milieux naturels comme la forêt (Kalaora, 1986).- la capacité différente des publics à influencer les décisions affectant l'environnement : implication de la communauté/du citoyen dans le processus de prise de décision, éducation et pédagogie, transparence…- les effets différenciés et potentiellement sources d'inégalités des politiques environnementales en fonction des populations à qui elles s'adressent et s'imposent. Une politique en faveur de la préservation de l'environnement peut en effet avoir un impact négatif dans la lutte contre les inégalités sociales. L'étude que nous avons menée en 2012 sur Plaine Commune (Seine-Saint-Denis, Ile-de-France) donnait à voir la différenciation des effets ...

International audience ; La réflexion autour des inégalités environnementales entrechoque plusieurs enjeux qu'il faut décrypter et ancrer dans un contexte. A travers plusieurs travaux d'enquête de terrain aux Etats-Unis, au Canada, en France, concernant soit l'implantation ou l'extension d'infrastructures (deproduction d'énergie ou des aéroports) soit la mise en place de mesures environnementales (Gobert et al., 2014), nous avons cherché à mieux identifier les différentes déclinaisons des inégalités environnementales. Nous nous sommes appuyés sur une tentative de typologie deWalker en 2003, en y apportant nos propres amendements : - l'exposition différenciée à un impact environnemental (pollution, risques…) des populations et donc l'inégale distribution des coûts environnementaux. La littérature est particulièrement dense sur cette question qui a été un angle privilégié d'analyse dès le départ (Bullard, 2000).- l'accès différencié aux ressources/aménités environnementales, c'est-à-dire une distribution des bénéfices et aménités environnementales sur le territoire, une accessibilité des parcs, des forêts… différentes selon les individus et communautés. Les choix résidentiels et les contraintes qui pèsent sur ces choix pour les ménages défavorisés en constituent des illustrations. Il en est de même pour l'accès à certains milieux naturels comme la forêt (Kalaora, 1986).- la capacité différente des publics à influencer les décisions affectant l'environnement : implication de la communauté/du citoyen dans le processus de prise de décision, éducation et pédagogie, transparence…- les effets différenciés et potentiellement sources d'inégalités des politiques environnementales en fonction des populations à qui elles s'adressent et s'imposent. Une politique en faveur de la préservation de l'environnement peut en effet avoir un impact négatif dans la lutte contre les inégalités sociales. L'étude que nous avons menée en 2012 sur Plaine Commune (Seine-Saint-Denis, Ile-de-France) donnait à voir la différenciation des effets ...

International audience ; In the United States, developers are obliged to take into account Environmental Justice (EJ) issues in order to achieve their facility projects, from a procedural and distributive point of view. The community benefits agreements are among some of the local regulation mechanisms, which contribute to better equity in the allocation of bad and good effects of an impacting facility. Only packages of manifold measures can tackle socio-environmentalinequalities: reducing social vulnerability of community groups, increasing their social and political resources and benefiting from opportunities.In Southwest Detroit, on the occasion of two projects (relative to the extension of an intermodal freight terminal and a new bridge between Windsor and Detroit), diverse community groups gathered their strengths to counterbalance the developer's takeover and obtain compensatory countermeasures.But this negotiation process raises some problems because it does not deal with all of the local civil society concerns, in an area already highly exposed to pollution and economically deprived. This democratic experimentalism is not sufficient to create an actual right to the city and environmental citizenship.

International audience ; In the United States, developers are obliged to take into account Environmental Justice (EJ) issues in order to achieve their facility projects, from a procedural and distributive point of view. The community benefits agreements are among some of the local regulation mechanisms, which contribute to better equity in the allocation of bad and good effects of an impacting facility. Only packages of manifold measures can tackle socio-environmentalinequalities: reducing social vulnerability of community groups, increasing their social and political resources and benefiting from opportunities.In Southwest Detroit, on the occasion of two projects (relative to the extension of an intermodal freight terminal and a new bridge between Windsor and Detroit), diverse community groups gathered their strengths to counterbalance the developer's takeover and obtain compensatory countermeasures.But this negotiation process raises some problems because it does not deal with all of the local civil society concerns, in an area already highly exposed to pollution and economically deprived. This democratic experimentalism is not sufficient to create an actual right to the city and environmental citizenship.

International audience ; In the United States, developers are obliged to take into account Environmental Justice (EJ) issues in order to achieve their facility projects, from a procedural and distributive point of view. The community benefits agreements are among some of the local regulation mechanisms, which contribute to better equity in the allocation of bad and good effects of an impacting facility. Only packages of manifold measures can tackle socio-environmentalinequalities: reducing social vulnerability of community groups, increasing their social and political resources and benefiting from opportunities.In Southwest Detroit, on the occasion of two projects (relative to the extension of an intermodal freight terminal and a new bridge between Windsor and Detroit), diverse community groups gathered their strengths to counterbalance the developer's takeover and obtain compensatory countermeasures.But this negotiation process raises some problems because it does not deal with all of the local civil society concerns, in an area already highly exposed to pollution and economically deprived. This democratic experimentalism is not sufficient to create an actual right to the city and environmental citizenship.

Deutschland verfügt über eine relativ präzise und anspruchsvolle Eingriffsregelung zur Durchführung ökologischer Kompensationsmaßnahmen. Jeder Eingriff soll verhindert, vermindert oder kompensiert werden, entweder durch die Wiederherstellung eines zum zerstörten identischen Ökosystems, oder die Schaffung eines Ökokontos (ein Instrument zur Bevorratung künftig erforderlicher Ausgleichsflächen). Der Stadtplaner, der Bauleiter, und besonders die Gemeinden, sind verpflichtet, die negativen ökologischen Effekte zu bewerten und potenzielle Ausgleichsmaßnahmen im Voraus zu denken, um die Annahme ihres Projekts zu erreichen. Diese ökologische Regelung stützt sich jedoch nur auf eine eingeschränkte und nach Sektoren untergliederte Sicht um die Umwelt, die die soziale und menschliche Bedeutung der großen Infrastrukturprojekte außen vorlässt. Zudem die verschiedenen Betroffenen werden kaum eingebunden. Es existiert kein Mitspracherecht, das ein Aufeinandertreffen ermöglicht. Deswegen bemühen sich Anwohner und Gemeinden, die negativen Effekten zu beweisen ; als Teilnehmer ("Stakeholder") des Entscheidungsprozesses anerkannt zu sein und neue Kompensationsformen einzuleiten. Die Analyse zweier Beispiele – der Erweiterung des Flughafens Schönefeld bei Berlin und des Baues riesigen Flugzeughallen für die Montage des Großraumjets A380 (inkl. der notwendigen Landbahnverlängerung) in Hamburg – ermöglicht das Studium der Vermittlungsversuche zwischen den lokalen Akteuren. Sowohl die gelungenen außergütlichen Einigungen (Berlin), als auch der Misserfolge (Hamburg) können nützliche Erfahrungen sein.

International audience ; System innovation for sustainability requires a systemic and interdisciplinary approach. To support these complex and long-term transitions, decision support tools are required but nowadays, assessment tools are disciplinary and consider mainly material flows with environmental or economical perspectives. These tools provide helpful quantitative information for system (re)-design but often miss the temporal or spatial dimensions of a project and do not sufficiently consider the value creation system they propose to evaluate. This communication presents a conceptual framework for territorial project analysis. It enables the spatio-temporal analysis of stakeholder networks during a project. This framework considers tangible and intangible resources flows between the project's stakeholders and their territory to examine how an initiative can emerge , mobilise territorial assets and create sustainable values in return. This process takes place at the meso level (territory) and create dynamic interactions with the micro-level (organisations and individuals) and the macro-level (regulations and institutions). This analytical framework aims at supporting decision thanks to a comprehensive vision of the value constellation implied in a territorial project. It was developed on a theoretical basis and partially tested on various projects (territorial bioraffinery, PSS, territorial repair network) that were presented in previous communications. Future work will integrate sustainability principles to this framework to assist both economic, political and civic actors in taking decisions whom contribute to system transition to sustainability during their territorial projects.

International audience ; System innovation for sustainability requires a systemic and interdisciplinary approach. To support these complex and long-term transitions, decision support tools are required but nowadays, assessment tools are disciplinary and consider mainly material flows with environmental or economical perspectives. These tools provide helpful quantitative information for system (re)-design but often miss the temporal or spatial dimensions of a project and do not sufficiently consider the value creation system they propose to evaluate. This communication presents a conceptual framework for territorial project analysis. It enables the spatio-temporal analysis of stakeholder networks during a project. This framework considers tangible and intangible resources flows between the project's stakeholders and their territory to examine how an initiative can emerge , mobilise territorial assets and create sustainable values in return. This process takes place at the meso level (territory) and create dynamic interactions with the micro-level (organisations and individuals) and the macro-level (regulations and institutions). This analytical framework aims at supporting decision thanks to a comprehensive vision of the value constellation implied in a territorial project. It was developed on a theoretical basis and partially tested on various projects (territorial bioraffinery, PSS, territorial repair network) that were presented in previous communications. Future work will integrate sustainability principles to this framework to assist both economic, political and civic actors in taking decisions whom contribute to system transition to sustainability during their territorial projects.

International audience ; System innovation for sustainability requires a systemic and interdisciplinary approach. To support these complex and long-term transitions, decision support tools are required but nowadays, assessment tools are disciplinary and consider mainly material flows with environmental or economical perspectives. These tools provide helpful quantitative information for system (re)-design but often miss the temporal or spatial dimensions of a project and do not sufficiently consider the value creation system they propose to evaluate. This communication presents a conceptual framework for territorial project analysis. It enables the spatio-temporal analysis of stakeholder networks during a project. This framework considers tangible and intangible resources flows between the project's stakeholders and their territory to examine how an initiative can emerge , mobilise territorial assets and create sustainable values in return. This process takes place at the meso level (territory) and create dynamic interactions with the micro-level (organisations and individuals) and the macro-level (regulations and institutions). This analytical framework aims at supporting decision thanks to a comprehensive vision of the value constellation implied in a territorial project. It was developed on a theoretical basis and partially tested on various projects (territorial bioraffinery, PSS, territorial repair network) that were presented in previous communications. Future work will integrate sustainability principles to this framework to assist both economic, political and civic actors in taking decisions whom contribute to system transition to sustainability during their territorial projects.

International audience ; System innovation for sustainability requires a systemic and interdisciplinary approach. To support these complex and long-term transitions, decision support tools are required but nowadays, assessment tools are disciplinary and consider mainly material flows with environmental or economical perspectives. These tools provide helpful quantitative information for system (re)-design but often miss the temporal or spatial dimensions of a project and do not sufficiently consider the value creation system they propose to evaluate. This communication presents a conceptual framework for territorial project analysis. It enables the spatio-temporal analysis of stakeholder networks during a project. This framework considers tangible and intangible resources flows between the project's stakeholders and their territory to examine how an initiative can emerge , mobilise territorial assets and create sustainable values in return. This process takes place at the meso level (territory) and create dynamic interactions with the micro-level (organisations and individuals) and the macro-level (regulations and institutions). This analytical framework aims at supporting decision thanks to a comprehensive vision of the value constellation implied in a territorial project. It was developed on a theoretical basis and partially tested on various projects (territorial bioraffinery, PSS, territorial repair network) that were presented in previous communications. Future work will integrate sustainability principles to this framework to assist both economic, political and civic actors in taking decisions whom contribute to system transition to sustainability during their territorial projects.