Vanthemsche (Guy), dir. Les classes sociales en Belgique : deux siècles d'histoire . Bruxelles, Éditions du CRISP, 2016. 462 p. Figures. Annexes
In: Revue française de science politique, Band 67, Heft 5, S. XXVIII-XXVIII
ISSN: 1950-6686
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In: Revue française de science politique, Band 67, Heft 5, S. XXVIII-XXVIII
ISSN: 1950-6686
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
Le droit à la paresse au coeur du droit politique au salaireLe droit à la paresse est une urgence destinée à créer une rupture indispensable avec l'exploitation et la domination des êtres humains par le travail subordonné à l'activité capitaliste. Il ne peut être bien entendu un principe absolu car abolir le travail humain en tant que tel détruirait automatiquement toute société humaine vu que nous sommes nécessairement des êtres sociaux, dépendants les uns des autres pour nous organiser. Si nous définissons le travail comme l'activité reconnue utile par tous afin que la société organise épanouissement et émancipation et que nous décidons que cette richesse produite soit valorisée monétairement, dès lors l'enjeu se déplace :une autre revendication voit le jour, le droit universel au salaire à partir de la majorité civile et politique. ; info:eu-repo/semantics/published
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In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 155, Heft 1, S. 79-96
In: Le monde diplomatique, Band 52, Heft 619, S. 8-11
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 1826-1827, Heft 1, S. 1-55
Le pari de l'unité du syndicalisme en Europe, lancé en 1973 par la Confédération européenne des syndicats, a profondément changé de contenu : ce n'est plus un mouvement vers une convergence idéologique forte, mais plutôt la conciliation de tendances syndicales de plus en plus diverses. Ainsi la CES représente trente ans après sa fondation une sorte de synthèse de l'état de la pensée et de l'action syndicales sur notre continent. Corinne Gobin s'attèle à un double bilan. D'une part, elle situe les résolutions adoptées par la CES au cours de son congrès de Prague dans l'évolution des textes adoptés par l'organisation lors de ses congrès précédents. D'autre part, elle s'interroge sur l'engagement actuel du syndicalisme belge dans le soutien à l'euro-syndicalisme. L'arrêt particulier sur la dimension belge à ce moment de l'actualité syndicale européenne s'imposait suite à deux événements. Tout d'abord, ce congrès fut traversé par un événement symboliquement marquant : la FGTB, membre fondateur de la CES parmi les plus actifs, a pris la décision de pratiquer la politique de la chaise vide, ses dirigeants politiques étant absents du congrès. Ensuite ce congrès fut l'occasion d'officialiser l'adhésion à la CES du syndicat belge libéral, la CGSLB, dont l'affiliation était jusqu'alors refusée. Les syndicalistes belges s'affichent comme résolument européens, mais résolument pour une autre Europe. L'Union économique et monétaire leur avait donné l'espoir que la poursuite de l'intégration se ferait, ensuite, à travers l'élaboration d'un pouvoir politique plus démocratique et plus social. Les orientations d'un projet de traité constitutionnel qui ne parvient pas à recueillir l'unanimité d'une Europe fonctionnant déjà, dans les faits, à 25, ne semblent pas les convaincre.
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 1675, Heft 10, S. 1-54
In: La revue de l'IRES, Heft 21, S. 119-151
ISSN: 1145-1378
World Affairs Online
Revue publiée par les Presses de la Fondation nationale des Sciences politiques de Paris ; info:eu-repo/semantics/published
BASE
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 1367-1368, Heft 22, S. 1-86
In: Courrier hebdomadaire du CRISP, Band 1109, Heft 4, S. 1-39
In: Science politique 16
Du 20 au 22 avril 2011, l'Association belge de science politique - Communauté française de Belgique a organisé à l'Université Libre de Bruxelles le 4e Congrès international du réseau francophone des associations de science politique qui avait pour thème "Être gouverné au XXIe siècle". L'actualité politique de ces dernières années invite à étudier les logiques de participation politique citoyenne et à se pencher sur ce que représente le fait d'être gouverné, aujourd'hui et de par le monde. Cet ouvrage rassemble quinze chapitres issus de communications présentées lors du Congrès de Bruxelles. Par la diversité des questions traitées, des sous-disciplines mobilisées et des affiliations institutionnelles de leurs auteurs, ces textes illustrent la vitalité du raisonnement socio-politique. Surtout, ils permettent de rappeler que la participation politique des gouvernés, source de la légitimité des gouvernants, est le fondement de la démocratie
In: Études européennes
Cet article souhaite démontrer que les arrêts récents rendus par la Cour de Justice de l'Union européenne entre 2007 et 2008 (arrêts Viking et Laval) dans le domaine des relations collectives du travail et qui aboutissent à encadrer et limiter fortement la possibilité de mener une action de grève à dimension transnationale ne sont pas une aberration inexplicable, sorte de coup de tête de la part des juges européens. Ils s'inscrivent au contraire dans un lent cheminement de réformes très cohérentes entreprises par l'Union européenne dans le domaine social depuis la mise en place du marché intérieur en 1985. Notre hypothèse est de considérer que la cohérence de l'ensemble de ces réformes débouche sur un changement radical de régime politique où la possibilité de l'expression du conflit social entre capital et travail, principalement par la grève, deviendra impossible. En effet les idéologies politiques qui nourrissent ces réformes, l'idéologie de la gouvernance technocratique et l'idéologie du libéralisme économique, délégitiment le conflit social. Après avoir rappelé ce que furent les décisions de la Cour européenne dans les arrêts cités ci-dessus, nous expliquerons de façon synthétique les grands traits de ces idéologies anti-conflit. Ensuite, nous montrerons comment ces contraintes idéologiques ont transformé en profondeur tant l'imaginaire de ce que doit être un système de relations professionnelles que l'imaginaire du rôle et du contenu de la politique sociale. Dans une dernière partie, nous montrerons enfin, que sur la base des explications précédentes, l'article 28 de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne qui mentionne l'existence d'un droit de grève n'est en rien une protection pour l'exercice de celui-ci.
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Cet article souhaite démontrer que les arrêts récents rendus par la Cour de Justice de l'Union européenne entre 2007 et 2008 (arrêts Viking et Laval) dans le domaine des relations collectives du travail et qui aboutissent à encadrer et limiter fortement la possibilité de mener une action de grève à dimension transnationale ne sont pas une aberration inexplicable, sorte de coup de tête de la part des juges européens. Ils s'inscrivent au contraire dans un lent cheminement de réformes très cohérentes entreprises par l'Union européenne dans le domaine social depuis la mise en place du marché intérieur en 1985. Notre hypothèse est de considérer que la cohérence de l'ensemble de ces réformes débouche sur un changement radical de régime politique où la possibilité de l'expression du conflit social entre capital et travail, principalement par la grève, deviendra impossible. En effet les idéologies politiques qui nourrissent ces réformes, l'idéologie de la gouvernance technocratique et l'idéologie du libéralisme économique, délégitiment le conflit social. Après avoir rappelé ce que furent les décisions de la Cour européenne dans les arrêts cités ci-dessus, nous expliquerons de façon synthétique les grands traits de ces idéologies anti-conflit. Ensuite, nous montrerons comment ces contraintes idéologiques ont transformé en profondeur tant l'imaginaire de ce que doit être un système de relations professionnelles que l'imaginaire du rôle et du contenu de la politique sociale. Dans une dernière partie, nous montrerons enfin, que sur la base des explications précédentes, l'article 28 de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne qui mentionne l'existence d'un droit de grève n'est en rien une protection pour l'exercice de celui-ci.
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