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Résumé La question de la mobilité en ville est le plus souvent considérée comme un problème individuel faisant l'objet d'arbitrages individuels. On occulte alors le fait que ces arbitrages, qu'ils concernent les décisions de déplacement ou les choix d'utilisation d'un vecteur de déplacement, dépendent de contraintes de temps et de localisation qui pèsent sur les familles et qui sont fortement liées aux modes d'organisation et de socialisation de ces dernières.

Resumé Faut-il déplorer que les temps individuels soient aujourd'hui désaccordés et regretter la vie structurée autour de temporalités communes ? La libération du temps correspond à un progrès. S'ils se réorganisent différemment, les rythmes collectifs n'ont pas disparu.

Pendant longtemps, les recherches sur la ville ont voulu marquer leur indépendance à l'égard de l'Etat. Aujourd'hui le problème est autre. La multiplication des demandes et des lieux de construction des objets de recherche, l'implication des chercheurs dans des opérations de valorisation, leur participation à des débats fortement médiatisés, constituent autant de facteurs d'indépendance ; mais se présente le risque d'un éclatement. L'auteur plaide pour le développement de lieux permettant de gérer des cumulativités, d'organiser des controverses scientifiques. A ces conditions la posture d'interface, entre terrain et théorie, entre disciplines, qui caractérise la recherche urbaine peut être une source de fécondité scientifique.

Les rapports conjugaux ont changé ; l'insertion des femmes dans l'emploi aussi. Le problème est de bien comprendre l'articulation entre les itinéraires familiaux et les itinéraires professionnels, les moments cruciaux des décisions, leur enchaînement, les conditions de la négociation conjugale. Les auteurs traitent de ces problèmes à partir de l'étude de deux «générations espacées de 12 ans» de femmes, et analysent ce qui a changé entre les deux, notamment le poids du diplôme, de l'origine sociale et de la négociation entre conjoints.

The aim of the authors is the theoretical reformulation of the question of segregation. In order to do this, they examine in turn psycho‐sociological theories, morphological and semiological theories as well as theories of residential location.The authors show how all of these approaches can only define classificatory processes and propose an analysis beginning from those social relations which structure residential consumption; that is, relations of property in housing.Starting from a definition of segregation as a process of exclusive practices of residential space, the authors show how relations of residential property determine two types of segregation: one 'by antagonism', based on the valorization of property capital, and one 'by incongruence' based on conditions of real appropriation of housing.

Der Band enthält Ansprachen und Beiträge eines im September 1987 in Marseille veranstalteten Seminars zum Thema Jugendliche und Beschäftigung, das von der EG-Kommission angeregt wurde und durch Arbeiten zur Jugendforschung vorbereitet wurde, die von den einzelnen Teilnehmerstaaten eingereicht worden waren. "Die ... Aufgabe war zweigeteilt. Es handelt sich um eine Ausarbeitung einer kritischen Bilanz der europäischen Forschung über die Jugendlichen und ihrer Situation gegenüber der Beschäftigung, ausgehend von der Gegenüberstellung der in den verschiedenen Ländern Westeuropas entwickelten Problematiken, Methodologien und Studienobjekte, und darum, anschließend auf der Grundlage dieser Bilanz nach neuen wissenschaftlichen Richtlinien zu suchen". (IAB2)