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National audience ; Bloqué par un « plafond de verre » ou. aux portes du pouvoir ? Parti politique « comme les autres » ou force politique à part ? Acteur incontournable du paysage électoral comme du jeu partisan, le FN est à la croisée des chemins. À l'approche des échéances électorales nationales – équation à multiples inconnues –, Joël Gombin revient sur quatre décennies d'histoire du Front, et propose un état des lieux sans concession du parti : tensions internes, positionnement hésitant dans le paysage politique, ressorts électoraux, stratégies et scénarios pour 2017.Didactique, cet ouvrage contribue à alimenter le débat en l'éclairant en trois temps : retour historique, analyse de la situation actuelle, perspectives pour l'avenir. Rédigé par un spécialiste de l'extrême droite française, le propos est limpide et le style vivant. Il constitue un précieux document pour mieux comprendre le contexte politique dans lequel nous évoluons.« Après dix ans de travaux universitaires sur l'électorat du FN, j'ai voulu faire le point sur ce parti, ses évolutions, ses atouts, ses contradictions etses perspectives. Réfléchir sereinement mais lucidement sur la situation politique de notre pays. Pour comprendre, et aider à comprendre. »

National audience ; Bloqué par un « plafond de verre » ou. aux portes du pouvoir ? Parti politique « comme les autres » ou force politique à part ? Acteur incontournable du paysage électoral comme du jeu partisan, le FN est à la croisée des chemins. À l'approche des échéances électorales nationales – équation à multiples inconnues –, Joël Gombin revient sur quatre décennies d'histoire du Front, et propose un état des lieux sans concession du parti : tensions internes, positionnement hésitant dans le paysage politique, ressorts électoraux, stratégies et scénarios pour 2017.Didactique, cet ouvrage contribue à alimenter le débat en l'éclairant en trois temps : retour historique, analyse de la situation actuelle, perspectives pour l'avenir. Rédigé par un spécialiste de l'extrême droite française, le propos est limpide et le style vivant. Il constitue un précieux document pour mieux comprendre le contexte politique dans lequel nous évoluons.« Après dix ans de travaux universitaires sur l'électorat du FN, j'ai voulu faire le point sur ce parti, ses évolutions, ses atouts, ses contradictions etses perspectives. Réfléchir sereinement mais lucidement sur la situation politique de notre pays. Pour comprendre, et aider à comprendre. »

National audience ; Bloqué par un « plafond de verre » ou. aux portes du pouvoir ? Parti politique « comme les autres » ou force politique à part ? Acteur incontournable du paysage électoral comme du jeu partisan, le FN est à la croisée des chemins. À l'approche des échéances électorales nationales – équation à multiples inconnues –, Joël Gombin revient sur quatre décennies d'histoire du Front, et propose un état des lieux sans concession du parti : tensions internes, positionnement hésitant dans le paysage politique, ressorts électoraux, stratégies et scénarios pour 2017.Didactique, cet ouvrage contribue à alimenter le débat en l'éclairant en trois temps : retour historique, analyse de la situation actuelle, perspectives pour l'avenir. Rédigé par un spécialiste de l'extrême droite française, le propos est limpide et le style vivant. Il constitue un précieux document pour mieux comprendre le contexte politique dans lequel nous évoluons.« Après dix ans de travaux universitaires sur l'électorat du FN, j'ai voulu faire le point sur ce parti, ses évolutions, ses atouts, ses contradictions etses perspectives. Réfléchir sereinement mais lucidement sur la situation politique de notre pays. Pour comprendre, et aider à comprendre. »

The French Front national, the country's main populist New Right party, was described by the litterature, when it first electorally emerged in 1983-1984, as a petty-bourgeois, Poujadist party. Then, after 1995, a consensus was reached on the working-class electoral basis of the party, even though a fierce controversy began regarding the interpretation of it, between those arguing that former left-wing voters changed their allegiance to the FN and those underlining that if the FN electorate was predominantly working-class, it didn't mean that these blue-collars previously voted for the left -- even though some definitely did. Since then, most of the debates, both in the (at least French) academic litterature and in the larger audience, have dwelt on the extent to which the FN electorate is composed of blue collar workers. What could be a rather simple empirical debate has been complicated by methodological difficulties (the FN voters are notoriously underrepresented in opinion polls and surveys; to which extent does this underrepresentation lead to a bias? One could for example imagine that the FN vote is more understated by non-blue collars than by blue-collars) and political arguments. However, a consensus has probably been reached by now on the fact that the working class constitutes the core of the FN electorate. Since its election at president of the FN in 2011, Marine Le Pen has steered the party according to the so-called "dédiabolisation" (de-demonization) strategy. Along with a distanciation with some of the most controversial tenets of the party's ideology and style (e.g. negationnism, antisemitism), Marine Le Pen has put forward some supposedly left-wing economic and social positions. One may then speculate on the effects that these supply-side developments may have on the social basis of the FN electorate. This paper aims at presenting some figures about the sociology of the FN electoral basis over the last ten years -- from 21 April, 2002, the acme of Jean-Marie Le Pen's career, to 2012, when Marine ...

The French Front national, the country's main populist New Right party, was described by the litterature, when it first electorally emerged in 1983-1984, as a petty-bourgeois, Poujadist party. Then, after 1995, a consensus was reached on the working-class electoral basis of the party, even though a fierce controversy began regarding the interpretation of it, between those arguing that former left-wing voters changed their allegiance to the FN and those underlining that if the FN electorate was predominantly working-class, it didn't mean that these blue-collars previously voted for the left -- even though some definitely did. Since then, most of the debates, both in the (at least French) academic litterature and in the larger audience, have dwelt on the extent to which the FN electorate is composed of blue collar workers. What could be a rather simple empirical debate has been complicated by methodological difficulties (the FN voters are notoriously underrepresented in opinion polls and surveys; to which extent does this underrepresentation lead to a bias? One could for example imagine that the FN vote is more understated by non-blue collars than by blue-collars) and political arguments. However, a consensus has probably been reached by now on the fact that the working class constitutes the core of the FN electorate. Since its election at president of the FN in 2011, Marine Le Pen has steered the party according to the so-called "dédiabolisation" (de-demonization) strategy. Along with a distanciation with some of the most controversial tenets of the party's ideology and style (e.g. negationnism, antisemitism), Marine Le Pen has put forward some supposedly left-wing economic and social positions. One may then speculate on the effects that these supply-side developments may have on the social basis of the FN electorate. This paper aims at presenting some figures about the sociology of the FN electoral basis over the last ten years -- from 21 April, 2002, the acme of Jean-Marie Le Pen's career, to 2012, when Marine ...

" What happened to the Front national voters? The far-right, the right and the others in the PACA region " This chapter studies the restructuration that took place between 2002 and 2007 at the right and far right of the Provence-Alpes-Côte d'Azur political stage. It shows that their geographical strongholds are quite similar, whereas the sociological profile of their electorate is relatively distinct. Thus, it is shown that Nicolas Sarkozy's success owes more to his capacity to unify the traditional right-wing electorate than to his alleged progression among the working-class voters. ; Ce chapitre s'intéresse aux recompositions intervenues entre 2002 et 2007 en PACA à la droite et l'extrême-droite de l'échiquier politique. Il met ainsi en évidence leurs zones de force respectives, assez similaires, et le profil sociologique de leurs électorats, relativement distincts. Cela permet de mettre en évidence les facteurs du succès de Nicolas Sarkozy, qui tiennent plus à sa capacité à rassembler l'ensemble de l'électorat traditionnel de la droite qu'à sa progression supposée dans les couches populaires.

" What happened to the Front national voters? The far-right, the right and the others in the PACA region " This chapter studies the restructuration that took place between 2002 and 2007 at the right and far right of the Provence-Alpes-Côte d'Azur political stage. It shows that their geographical strongholds are quite similar, whereas the sociological profile of their electorate is relatively distinct. Thus, it is shown that Nicolas Sarkozy's success owes more to his capacity to unify the traditional right-wing electorate than to his alleged progression among the working-class voters. ; Ce chapitre s'intéresse aux recompositions intervenues entre 2002 et 2007 en PACA à la droite et l'extrême-droite de l'échiquier politique. Il met ainsi en évidence leurs zones de force respectives, assez similaires, et le profil sociologique de leurs électorats, relativement distincts. Cela permet de mettre en évidence les facteurs du succès de Nicolas Sarkozy, qui tiennent plus à sa capacité à rassembler l'ensemble de l'électorat traditionnel de la droite qu'à sa progression supposée dans les couches populaires.

Cette communication propose une réflexion, fondée sur la métaphore cinématographique et plus largement scénique, sur le processus de représentation politique, en prenant l'exemple de la représentation des jeunes chercheurs. Elle s'interroge sur les conditions de réussite d'une « entreprise de représentation ». ; This paper proposes a reflection about the process of political representation, based on the cinematographic and scenic metaphor. The example given regards early-stage researchers' representation. The paper looks for the conditions of success of a 'representation enterprise'.

Ce mémoire est consacré à une analyse électorale du vote en faveur du Front national dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse de 1984 à 2002. Il propose d'utiliser des méthodes d'étude des votes alternatives aux sondages d'opinion ; en particulier, il a recours à l'analyse écologique. L'accent est ainsi placé sur la dimension territorialisée de la politique, sans pour autant tomber dans le localisme ou le culturalisme. Après une analyse des grandes tendances socio-démographiques et politiques des territoires étudiés, je montre que le vote en faveur du Front national, loi d'être réductible à une grille d'analyse unique, est très divers dans le temps et dans l'espace. Au-delà de ses conclusions empiriques, c'est à une réflexion épistémologique et méthodologique sur l'appréhension du vote par les outils statistiques que ce mémoire prétend.

Ce mémoire recherche si et comment les Verts français peuvent être décrits à l'aide de la notion de « libertaire de gauche » proposée par Herbert Kitschelt. La genèse du parti révèle les interactions entre les idées libertaires de gauche et le mouvement écologiste naissant. Le programme Vert apparaît ainsi comme largement inspiré par les thématiques de la gauche libertaire. Du point de vue sociologique, au-delà des difficultés qu'il y a à décrire l'espace politique français contemporain et à situer les Verts dans cet espace, l'électorat Vert correspond assez largement à la description de la base sociologique du clivage libertaire de gauche. Enfin, il est montré que l'organisation ainsi que la culture politique Vertes se caractérisent par des traits spécifiques à la gauche libertaire ; dans ce cadre, il est montré comment les militants Verts prennent en charge les valeurs, représentations et attitudes libertaires de gauche.

International audience ; The French Front National (FN) epitomizes the post-industrial radical right party family in Europe, manifesting a predominantly urban cultural and economic malaise. The party has however progressively formulated a more comprehensive rural agenda over the years, idealizing agrarian values and specifically addressing farmers' interests. Since the early 2000s, the FN has grown stronger in rural areas. It has done so by challenging the status quo represented by the Common Agricultural Policy of the European Union and the traditional center-right and Gaullist alignment of the farming world. More recently, the party has embraced a more leftist economic agenda catering for intensifying demands for state intervention and public service provisions in rural territories. In 2012, the electoral success of the FN in peripheries reflected primarily the territorialization of the subjective and objective proletarianization of the working and lower middle class.