En guise d'introduction: Un texte de référence
In: Projet: civilisation, travail, économie, Volume 293, Issue 4, p. 38-38
ISSN: 2108-6648
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In: Projet: civilisation, travail, économie, Volume 293, Issue 4, p. 38-38
ISSN: 2108-6648
In: Population & sociétés: bulletin mensuel d'information de l'Institut National d'Études Démographiques, Volume 393, Issue 8, p. 1-4
In: Revista española de investigaciones sociológicas: ReiS, Issue 53, p. 256
ISSN: 1988-5903
In: Population & sociétés: bulletin mensuel d'information de l'Institut National d'Études Démographiques, Volume 434, Issue 5, p. 1-4
En France, la mortalité routière a atteint un pic en 1972 (18 000 morts cette année-là), puis baissé jusqu'à 5 500 morts en 2005, le déclin étant plus ou moins régulier en fonction des mesures prises en faveur de la sécurité routière. Parmi les différents facteurs, les limitations de vitesse et l'obligation de port de la ceinture (1972), puis la politique répressive fondée sur une meilleure application des règles (2003) ont été déterminants. Récemment, la réduction de la vitesse moyenne a joué un rôle important. La mortalité routière reste néanmoins très élevée chez les jeunes (un tué sur cinq), principalement les hommes. Pour cette tranche d'âge, l'enquête MARC menée auprès des 18-24 ans révèle l'importance de l'influence des pairs dans les comportements infractionnistes (vitesse, alcoolémie, non-port de la ceinture). L'enquête indique également la propension des jeunes à relativiser ces comportements : quoique les motivations diffèrent, « l'intention d'infraction » est en effet aussi répandue chez les hommes que chez les femmes, débutants ou plus expérimentés.
Les données les plus récentes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)font apparaître que la France est l'un des pays les plus touchés, avec près de 11 000 décès par suicide déclarés chaque année. Ce phénomène représente la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans après les accidents de la route et touche un nombre élevé de personnes âgées.Une stratégie nationale d'actions face au suicide a été mise en place en 2000 par la Direction générale de la santé pour la période 2000-2005. Cette politique publique a été construite autour de 4 axes d'intervention prioritaires :• favoriser la prévention par un dépistage accru des risques suicidaires ;• diminuer l'accès aux moyens létaux ;• améliorer la prise en charge ;• améliorer la connaissance épidémiologique.Par ailleurs, la volonté politique de développer des actions de prévention dusuicide a été réaffirmée à de nombreuses reprises. À cet égard, on peut citer :• la loi n° 806-2004 relative à la politique de santé publique du 9 août 2004.Elle inscrit, dans le cadre de ses objectifs pluriannuels, un objectif de réduction de 20 % du nombre de suicides à l'horizon 2008. L'article 3 de la loi prescrit par ailleurs l'établissement d'un Plan régional de santé publique (PRSP) tenant compte à la fois des objectifs nationaux et des spécificités régionales.Tout plan régional développe la thématique « santé mentale et suicide » ;• le Plan de psychiatrie et de santé mentale (2005-2008). Il prévoit la poursuitede la stratégie nationale d'actions face au suicide et son évaluation en2006. De plus, il fixe des actions en matière de dépistage et de traitement dela dépression qui est un facteur de risque important pour la crise suicidaire ;• la deuxième version du manuel de certification (dénommée auparavantaccréditation) des établissements de santé. La prévention du suicide y est identifiée comme « vigilance à construire ». Les établissements de santé sont incités à mettre en place des revues de la morbi-mortalité qui peuvent donc inclure les tentatives de suicide et les suicides qui surviennent au cours de l'hospitalisation ou des prises en charge ambulatoires. L'évaluation de la prise en charge hospitalière des suicidants est le thème le plus développé actuellement avec le soutien de la Haute autorité de santé (HAS) ;• la réunion périodique de la Commission centrale de suivi des actes suicidairesen milieu carcéral mise en place par la Direction de l'administration pénitentiaire, commission au sein de laquelle la Direction générale de la santé est représentée ;• le soutien apporté par la Direction générale de la santé à des associationsde prévention du suicide. Notamment, les journées nationales pour la prévention du suicide, moment fort de la sensibilisation du public à cette question, sont organisées chaque année par l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS) avec le soutien du ministère chargé de la Santé.L'effort de recherche se poursuit, afin de faire progresser les connaissances sur le suicide.Ainsi, les principales conclusions de l'expertise collective, réalisée sousl'égide de l'Inserm en 2005, à la demande de la DGS font apparaître que l'autopsie psychologique par la reconstitution du parcours psychologique, social et médical d'une personne décédée par suicide constitue un outil d'intérêt pour la mise en évidence de facteurs de risque et de facteurs précipitants pouvant aboutir au suicide dans des populations spécifiques. Cette méthode permet également de mieux appréhender les interactions complexes entre les différents facteurs susceptibles d'être impliqués dans le geste suicidaire. De plus, la prise de contact avec les informants endeuillés etl'entretien qui s'ensuit, s'il est mené par une personne compétente, peut avoir un retentissement psychologique positif pour ces personnes, apportant une dimension de postvention à l'autopsie psychologique.Pour compléter sa démarche, la DGS a sollicité l'Inserm pour la réalisationd'une « expertise opérationnelle » dont le but est de définir les grands principespour le développement de recherches utilisant l'autopsie psychologique et d'établir un cahier des charges pour une bonne pratique de la méthode.Le groupe de travail réunissant des médecins, psychiatres, épidémiologistes,biologistes représentants d'associations ayant une expérience dans le domaine du suicide a pris en considération les points suivants :• l'état des lieux des décès par suicide et les limites inhérentes à la statistiquenationale des causes médicales de décès ;• les aspects pratiques et juridiques de l'autopsie médicolégale ;• les principes et méthodologie de l'autopsie psychologique : définition des« proches », définition des « cas » et des « témoins », choix des échelles psychométriques;• les modes de recueil des informations (type de questionnaire, modalités d'approche de l'entourage) et les aspects psychologiques ;• les compétences requises pour collecter les informations auprès des informants,l'évaluation des besoins de formation des différents participants à l'étude ;• l'apport de l'autopsie psychologique dans la caractérisation phénotypique indispensable à l'étude des facteurs biologiques et leurs interactions ;• les pré-requis éthiques, déontologiques et de confidentialité des études s'appuyant sur l'autopsie psychologique ;• une réflexion sur les populations d'intérêt susceptibles d'être étudiées enpriorité.Le groupe de travail a bénéficié de l'expérience développée au Québec dans lecadre d'un vaste projet de recherche faisant appel à l'autopsie psychologique pour étudier les décès par suicide au Nouveau-Brunswick.
BASE
Les données les plus récentes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)font apparaître que la France est l'un des pays les plus touchés, avec près de 11 000 décès par suicide déclarés chaque année. Ce phénomène représente la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans après les accidents de la route et touche un nombre élevé de personnes âgées.Une stratégie nationale d'actions face au suicide a été mise en place en 2000 par la Direction générale de la santé pour la période 2000-2005. Cette politique publique a été construite autour de 4 axes d'intervention prioritaires :• favoriser la prévention par un dépistage accru des risques suicidaires ;• diminuer l'accès aux moyens létaux ;• améliorer la prise en charge ;• améliorer la connaissance épidémiologique.Par ailleurs, la volonté politique de développer des actions de prévention dusuicide a été réaffirmée à de nombreuses reprises. À cet égard, on peut citer :• la loi n° 806-2004 relative à la politique de santé publique du 9 août 2004.Elle inscrit, dans le cadre de ses objectifs pluriannuels, un objectif de réduction de 20 % du nombre de suicides à l'horizon 2008. L'article 3 de la loi prescrit par ailleurs l'établissement d'un Plan régional de santé publique (PRSP) tenant compte à la fois des objectifs nationaux et des spécificités régionales.Tout plan régional développe la thématique « santé mentale et suicide » ;• le Plan de psychiatrie et de santé mentale (2005-2008). Il prévoit la poursuitede la stratégie nationale d'actions face au suicide et son évaluation en2006. De plus, il fixe des actions en matière de dépistage et de traitement dela dépression qui est un facteur de risque important pour la crise suicidaire ;• la deuxième version du manuel de certification (dénommée auparavantaccréditation) des établissements de santé. La prévention du suicide y est identifiée comme « vigilance à construire ». Les établissements de santé sont incités à mettre en place des revues de la morbi-mortalité qui peuvent donc inclure les tentatives de suicide et les suicides qui surviennent au cours de l'hospitalisation ou des prises en charge ambulatoires. L'évaluation de la prise en charge hospitalière des suicidants est le thème le plus développé actuellement avec le soutien de la Haute autorité de santé (HAS) ;• la réunion périodique de la Commission centrale de suivi des actes suicidairesen milieu carcéral mise en place par la Direction de l'administration pénitentiaire, commission au sein de laquelle la Direction générale de la santé est représentée ;• le soutien apporté par la Direction générale de la santé à des associationsde prévention du suicide. Notamment, les journées nationales pour la prévention du suicide, moment fort de la sensibilisation du public à cette question, sont organisées chaque année par l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS) avec le soutien du ministère chargé de la Santé.L'effort de recherche se poursuit, afin de faire progresser les connaissances sur le suicide.Ainsi, les principales conclusions de l'expertise collective, réalisée sousl'égide de l'Inserm en 2005, à la demande de la DGS font apparaître que l'autopsie psychologique par la reconstitution du parcours psychologique, social et médical d'une personne décédée par suicide constitue un outil d'intérêt pour la mise en évidence de facteurs de risque et de facteurs précipitants pouvant aboutir au suicide dans des populations spécifiques. Cette méthode permet également de mieux appréhender les interactions complexes entre les différents facteurs susceptibles d'être impliqués dans le geste suicidaire. De plus, la prise de contact avec les informants endeuillés etl'entretien qui s'ensuit, s'il est mené par une personne compétente, peut avoir un retentissement psychologique positif pour ces personnes, apportant une dimension de postvention à l'autopsie psychologique.Pour compléter sa démarche, la DGS a sollicité l'Inserm pour la réalisationd'une « expertise opérationnelle » dont le but est de définir les grands principespour le développement de recherches utilisant l'autopsie psychologique et d'établir un cahier des charges pour une bonne pratique de la méthode.Le groupe de travail réunissant des médecins, psychiatres, épidémiologistes,biologistes représentants d'associations ayant une expérience dans le domaine du suicide a pris en considération les points suivants :• l'état des lieux des décès par suicide et les limites inhérentes à la statistiquenationale des causes médicales de décès ;• les aspects pratiques et juridiques de l'autopsie médicolégale ;• les principes et méthodologie de l'autopsie psychologique : définition des« proches », définition des « cas » et des « témoins », choix des échelles psychométriques;• les modes de recueil des informations (type de questionnaire, modalités d'approche de l'entourage) et les aspects psychologiques ;• les compétences requises pour collecter les informations auprès des informants,l'évaluation des besoins de formation des différents participants à l'étude ;• l'apport de l'autopsie psychologique dans la caractérisation phénotypique indispensable à l'étude des facteurs biologiques et leurs interactions ;• les pré-requis éthiques, déontologiques et de confidentialité des études s'appuyant sur l'autopsie psychologique ;• une réflexion sur les populations d'intérêt susceptibles d'être étudiées enpriorité.Le groupe de travail a bénéficié de l'expérience développée au Québec dans lecadre d'un vaste projet de recherche faisant appel à l'autopsie psychologique pour étudier les décès par suicide au Nouveau-Brunswick.
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Les données les plus récentes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)font apparaître que la France est l'un des pays les plus touchés, avec près de 11 000 décès par suicide déclarés chaque année. Ce phénomène représente la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans après les accidents de la route et touche un nombre élevé de personnes âgées.Une stratégie nationale d'actions face au suicide a été mise en place en 2000 par la Direction générale de la santé pour la période 2000-2005. Cette politique publique a été construite autour de 4 axes d'intervention prioritaires :• favoriser la prévention par un dépistage accru des risques suicidaires ;• diminuer l'accès aux moyens létaux ;• améliorer la prise en charge ;• améliorer la connaissance épidémiologique.Par ailleurs, la volonté politique de développer des actions de prévention dusuicide a été réaffirmée à de nombreuses reprises. À cet égard, on peut citer :• la loi n° 806-2004 relative à la politique de santé publique du 9 août 2004.Elle inscrit, dans le cadre de ses objectifs pluriannuels, un objectif de réduction de 20 % du nombre de suicides à l'horizon 2008. L'article 3 de la loi prescrit par ailleurs l'établissement d'un Plan régional de santé publique (PRSP) tenant compte à la fois des objectifs nationaux et des spécificités régionales.Tout plan régional développe la thématique « santé mentale et suicide » ;• le Plan de psychiatrie et de santé mentale (2005-2008). Il prévoit la poursuitede la stratégie nationale d'actions face au suicide et son évaluation en2006. De plus, il fixe des actions en matière de dépistage et de traitement dela dépression qui est un facteur de risque important pour la crise suicidaire ;• la deuxième version du manuel de certification (dénommée auparavantaccréditation) des établissements de santé. La prévention du suicide y est identifiée comme « vigilance à construire ». Les établissements de santé sont incités à mettre en place des revues de la morbi-mortalité qui peuvent donc inclure les tentatives de suicide ...
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Les données les plus récentes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)font apparaître que la France est l'un des pays les plus touchés, avec près de 11 000 décès par suicide déclarés chaque année. Ce phénomène représente la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans après les accidents de la route et touche un nombre élevé de personnes âgées.Une stratégie nationale d'actions face au suicide a été mise en place en 2000 par la Direction générale de la santé pour la période 2000-2005. Cette politique publique a été construite autour de 4 axes d'intervention prioritaires :• favoriser la prévention par un dépistage accru des risques suicidaires ;• diminuer l'accès aux moyens létaux ;• améliorer la prise en charge ;• améliorer la connaissance épidémiologique.Par ailleurs, la volonté politique de développer des actions de prévention dusuicide a été réaffirmée à de nombreuses reprises. À cet égard, on peut citer :• la loi n° 806-2004 relative à la politique de santé publique du 9 août 2004.Elle inscrit, dans le cadre de ses objectifs pluriannuels, un objectif de réduction de 20 % du nombre de suicides à l'horizon 2008. L'article 3 de la loi prescrit par ailleurs l'établissement d'un Plan régional de santé publique (PRSP) tenant compte à la fois des objectifs nationaux et des spécificités régionales.Tout plan régional développe la thématique « santé mentale et suicide » ;• le Plan de psychiatrie et de santé mentale (2005-2008). Il prévoit la poursuitede la stratégie nationale d'actions face au suicide et son évaluation en2006. De plus, il fixe des actions en matière de dépistage et de traitement dela dépression qui est un facteur de risque important pour la crise suicidaire ;• la deuxième version du manuel de certification (dénommée auparavantaccréditation) des établissements de santé. La prévention du suicide y est identifiée comme « vigilance à construire ». Les établissements de santé sont incités à mettre en place des revues de la morbi-mortalité qui peuvent donc inclure les tentatives de suicide et les suicides qui surviennent au cours de l'hospitalisation ou des prises en charge ambulatoires. L'évaluation de la prise en charge hospitalière des suicidants est le thème le plus développé actuellement avec le soutien de la Haute autorité de santé (HAS) ;• la réunion périodique de la Commission centrale de suivi des actes suicidairesen milieu carcéral mise en place par la Direction de l'administration pénitentiaire, commission au sein de laquelle la Direction générale de la santé est représentée ;• le soutien apporté par la Direction générale de la santé à des associationsde prévention du suicide. Notamment, les journées nationales pour la prévention du suicide, moment fort de la sensibilisation du public à cette question, sont organisées chaque année par l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS) avec le soutien du ministère chargé de la Santé.L'effort de recherche se poursuit, afin de faire progresser les connaissances sur le suicide.Ainsi, les principales conclusions de l'expertise collective, réalisée sousl'égide de l'Inserm en 2005, à la demande de la DGS font apparaître que l'autopsie psychologique par la reconstitution du parcours psychologique, social et médical d'une personne décédée par suicide constitue un outil d'intérêt pour la mise en évidence de facteurs de risque et de facteurs précipitants pouvant aboutir au suicide dans des populations spécifiques. Cette méthode permet également de mieux appréhender les interactions complexes entre les différents facteurs susceptibles d'être impliqués dans le geste suicidaire. De plus, la prise de contact avec les informants endeuillés etl'entretien qui s'ensuit, s'il est mené par une personne compétente, peut avoir un retentissement psychologique positif pour ces personnes, apportant une dimension de postvention à l'autopsie psychologique.Pour compléter sa démarche, la DGS a sollicité l'Inserm pour la réalisationd'une « expertise opérationnelle » dont le but est de définir les grands principespour le développement de recherches utilisant l'autopsie psychologique et d'établir un cahier des charges pour une bonne pratique de la méthode.Le groupe de travail réunissant des médecins, psychiatres, épidémiologistes,biologistes représentants d'associations ayant une expérience dans le domaine du suicide a pris en considération les points suivants :• l'état des lieux des décès par suicide et les limites inhérentes à la statistiquenationale des causes médicales de décès ;• les aspects pratiques et juridiques de l'autopsie médicolégale ;• les principes et méthodologie de l'autopsie psychologique : définition des« proches », définition des « cas » et des « témoins », choix des échelles psychométriques;• les modes de recueil des informations (type de questionnaire, modalités d'approche de l'entourage) et les aspects psychologiques ;• les compétences requises pour collecter les informations auprès des informants,l'évaluation des besoins de formation des différents participants à l'étude ;• l'apport de l'autopsie psychologique dans la caractérisation phénotypique indispensable à l'étude des facteurs biologiques et leurs interactions ;• les pré-requis éthiques, déontologiques et de confidentialité des études s'appuyant sur l'autopsie psychologique ;• une réflexion sur les populations d'intérêt susceptibles d'être étudiées enpriorité.Le groupe de travail a bénéficié de l'expérience développée au Québec dans lecadre d'un vaste projet de recherche faisant appel à l'autopsie psychologique pour étudier les décès par suicide au Nouveau-Brunswick.
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Les données les plus récentes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)font apparaître que la France est l'un des pays les plus touchés, avec près de 11 000 décès par suicide déclarés chaque année. Ce phénomène représente la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans après les accidents de la route et touche un nombre élevé de personnes âgées.Une stratégie nationale d'actions face au suicide a été mise en place en 2000 par la Direction générale de la santé pour la période 2000-2005. Cette politique publique a été construite autour de 4 axes d'intervention prioritaires :• favoriser la prévention par un dépistage accru des risques suicidaires ;• diminuer l'accès aux moyens létaux ;• améliorer la prise en charge ;• améliorer la connaissance épidémiologique.Par ailleurs, la volonté politique de développer des actions de prévention dusuicide a été réaffirmée à de nombreuses reprises. À cet égard, on peut citer :• la loi n° 806-2004 relative à la politique de santé publique du 9 août 2004.Elle inscrit, dans le cadre de ses objectifs pluriannuels, un objectif de réduction de 20 % du nombre de suicides à l'horizon 2008. L'article 3 de la loi prescrit par ailleurs l'établissement d'un Plan régional de santé publique (PRSP) tenant compte à la fois des objectifs nationaux et des spécificités régionales.Tout plan régional développe la thématique « santé mentale et suicide » ;• le Plan de psychiatrie et de santé mentale (2005-2008). Il prévoit la poursuitede la stratégie nationale d'actions face au suicide et son évaluation en2006. De plus, il fixe des actions en matière de dépistage et de traitement dela dépression qui est un facteur de risque important pour la crise suicidaire ;• la deuxième version du manuel de certification (dénommée auparavantaccréditation) des établissements de santé. La prévention du suicide y est identifiée comme « vigilance à construire ». Les établissements de santé sont incités à mettre en place des revues de la morbi-mortalité qui peuvent donc inclure les tentatives de suicide et les suicides qui surviennent au cours de l'hospitalisation ou des prises en charge ambulatoires. L'évaluation de la prise en charge hospitalière des suicidants est le thème le plus développé actuellement avec le soutien de la Haute autorité de santé (HAS) ;• la réunion périodique de la Commission centrale de suivi des actes suicidairesen milieu carcéral mise en place par la Direction de l'administration pénitentiaire, commission au sein de laquelle la Direction générale de la santé est représentée ;• le soutien apporté par la Direction générale de la santé à des associationsde prévention du suicide. Notamment, les journées nationales pour la prévention du suicide, moment fort de la sensibilisation du public à cette question, sont organisées chaque année par l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS) avec le soutien du ministère chargé de la Santé.L'effort de recherche se poursuit, afin de faire progresser les connaissances sur le suicide.Ainsi, les principales conclusions de l'expertise collective, réalisée sousl'égide de l'Inserm en 2005, à la demande de la DGS font apparaître que l'autopsie psychologique par la reconstitution du parcours psychologique, social et médical d'une personne décédée par suicide constitue un outil d'intérêt pour la mise en évidence de facteurs de risque et de facteurs précipitants pouvant aboutir au suicide dans des populations spécifiques. Cette méthode permet également de mieux appréhender les interactions complexes entre les différents facteurs susceptibles d'être impliqués dans le geste suicidaire. De plus, la prise de contact avec les informants endeuillés etl'entretien qui s'ensuit, s'il est mené par une personne compétente, peut avoir un retentissement psychologique positif pour ces personnes, apportant une dimension de postvention à l'autopsie psychologique.Pour compléter sa démarche, la DGS a sollicité l'Inserm pour la réalisationd'une « expertise opérationnelle » dont le but est de définir les grands principespour le développement de recherches utilisant l'autopsie psychologique et d'établir un cahier des charges pour une bonne pratique de la méthode.Le groupe de travail réunissant des médecins, psychiatres, épidémiologistes,biologistes représentants d'associations ayant une expérience dans le domaine du suicide a pris en considération les points suivants :• l'état des lieux des décès par suicide et les limites inhérentes à la statistiquenationale des causes médicales de décès ;• les aspects pratiques et juridiques de l'autopsie médicolégale ;• les principes et méthodologie de l'autopsie psychologique : définition des« proches », définition des « cas » et des « témoins », choix des échelles psychométriques;• les modes de recueil des informations (type de questionnaire, modalités d'approche de l'entourage) et les aspects psychologiques ;• les compétences requises pour collecter les informations auprès des informants,l'évaluation des besoins de formation des différents participants à l'étude ;• l'apport de l'autopsie psychologique dans la caractérisation phénotypique indispensable à l'étude des facteurs biologiques et leurs interactions ;• les pré-requis éthiques, déontologiques et de confidentialité des études s'appuyant sur l'autopsie psychologique ;• une réflexion sur les populations d'intérêt susceptibles d'être étudiées enpriorité.Le groupe de travail a bénéficié de l'expérience développée au Québec dans lecadre d'un vaste projet de recherche faisant appel à l'autopsie psychologique pour étudier les décès par suicide au Nouveau-Brunswick.
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Les données les plus récentes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)font apparaître que la France est l'un des pays les plus touchés, avec près de 11 000 décès par suicide déclarés chaque année. Ce phénomène représente la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans après les accidents de la route et touche un nombre élevé de personnes âgées.Une stratégie nationale d'actions face au suicide a été mise en place en 2000 par la Direction générale de la santé pour la période 2000-2005. Cette politique publique a été construite autour de 4 axes d'intervention prioritaires :• favoriser la prévention par un dépistage accru des risques suicidaires ;• diminuer l'accès aux moyens létaux ;• améliorer la prise en charge ;• améliorer la connaissance épidémiologique.Par ailleurs, la volonté politique de développer des actions de prévention dusuicide a été réaffirmée à de nombreuses reprises. À cet égard, on peut citer :• la loi n° 806-2004 relative à la politique de santé publique du 9 août 2004.Elle inscrit, dans le cadre de ses objectifs pluriannuels, un objectif de réduction de 20 % du nombre de suicides à l'horizon 2008. L'article 3 de la loi prescrit par ailleurs l'établissement d'un Plan régional de santé publique (PRSP) tenant compte à la fois des objectifs nationaux et des spécificités régionales.Tout plan régional développe la thématique « santé mentale et suicide » ;• le Plan de psychiatrie et de santé mentale (2005-2008). Il prévoit la poursuitede la stratégie nationale d'actions face au suicide et son évaluation en2006. De plus, il fixe des actions en matière de dépistage et de traitement dela dépression qui est un facteur de risque important pour la crise suicidaire ;• la deuxième version du manuel de certification (dénommée auparavantaccréditation) des établissements de santé. La prévention du suicide y est identifiée comme « vigilance à construire ». Les établissements de santé sont incités à mettre en place des revues de la morbi-mortalité qui peuvent donc inclure les tentatives de suicide et les suicides qui surviennent au cours de l'hospitalisation ou des prises en charge ambulatoires. L'évaluation de la prise en charge hospitalière des suicidants est le thème le plus développé actuellement avec le soutien de la Haute autorité de santé (HAS) ;• la réunion périodique de la Commission centrale de suivi des actes suicidairesen milieu carcéral mise en place par la Direction de l'administration pénitentiaire, commission au sein de laquelle la Direction générale de la santé est représentée ;• le soutien apporté par la Direction générale de la santé à des associationsde prévention du suicide. Notamment, les journées nationales pour la prévention du suicide, moment fort de la sensibilisation du public à cette question, sont organisées chaque année par l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS) avec le soutien du ministère chargé de la Santé.L'effort de recherche se poursuit, afin de faire progresser les connaissances sur le suicide.Ainsi, les principales conclusions de l'expertise collective, réalisée sousl'égide de l'Inserm en 2005, à la demande de la DGS font apparaître que l'autopsie psychologique par la reconstitution du parcours psychologique, social et médical d'une personne décédée par suicide constitue un outil d'intérêt pour la mise en évidence de facteurs de risque et de facteurs précipitants pouvant aboutir au suicide dans des populations spécifiques. Cette méthode permet également de mieux appréhender les interactions complexes entre les différents facteurs susceptibles d'être impliqués dans le geste suicidaire. De plus, la prise de contact avec les informants endeuillés etl'entretien qui s'ensuit, s'il est mené par une personne compétente, peut avoir un retentissement psychologique positif pour ces personnes, apportant une dimension de postvention à l'autopsie psychologique.Pour compléter sa démarche, la DGS a sollicité l'Inserm pour la réalisationd'une « expertise opérationnelle » dont le but est de définir les grands principespour le développement de recherches utilisant l'autopsie psychologique et d'établir un cahier des charges pour une bonne pratique de la méthode.Le groupe de travail réunissant des médecins, psychiatres, épidémiologistes,biologistes représentants d'associations ayant une expérience dans le domaine du suicide a pris en considération les points suivants :• l'état des lieux des décès par suicide et les limites inhérentes à la statistiquenationale des causes médicales de décès ;• les aspects pratiques et juridiques de l'autopsie médicolégale ;• les principes et méthodologie de l'autopsie psychologique : définition des« proches », définition des « cas » et des « témoins », choix des échelles psychométriques;• les modes de recueil des informations (type de questionnaire, modalités d'approche de l'entourage) et les aspects psychologiques ;• les compétences requises pour collecter les informations auprès des informants,l'évaluation des besoins de formation des différents participants à l'étude ;• l'apport de l'autopsie psychologique dans la caractérisation phénotypique indispensable à l'étude des facteurs biologiques et leurs interactions ;• les pré-requis éthiques, déontologiques et de confidentialité des études s'appuyant sur l'autopsie psychologique ;• une réflexion sur les populations d'intérêt susceptibles d'être étudiées enpriorité.Le groupe de travail a bénéficié de l'expérience développée au Québec dans lecadre d'un vaste projet de recherche faisant appel à l'autopsie psychologique pour étudier les décès par suicide au Nouveau-Brunswick.
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Les données les plus récentes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)font apparaître que la France est l'un des pays les plus touchés, avec près de 11 000 décès par suicide déclarés chaque année. Ce phénomène représente la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans après les accidents de la route et touche un nombre élevé de personnes âgées.Une stratégie nationale d'actions face au suicide a été mise en place en 2000 par la Direction générale de la santé pour la période 2000-2005. Cette politique publique a été construite autour de 4 axes d'intervention prioritaires :• favoriser la prévention par un dépistage accru des risques suicidaires ;• diminuer l'accès aux moyens létaux ;• améliorer la prise en charge ;• améliorer la connaissance épidémiologique.Par ailleurs, la volonté politique de développer des actions de prévention dusuicide a été réaffirmée à de nombreuses reprises. À cet égard, on peut citer :• la loi n° 806-2004 relative à la politique de santé publique du 9 août 2004.Elle inscrit, dans le cadre de ses objectifs pluriannuels, un objectif de réduction de 20 % du nombre de suicides à l'horizon 2008. L'article 3 de la loi prescrit par ailleurs l'établissement d'un Plan régional de santé publique (PRSP) tenant compte à la fois des objectifs nationaux et des spécificités régionales.Tout plan régional développe la thématique « santé mentale et suicide » ;• le Plan de psychiatrie et de santé mentale (2005-2008). Il prévoit la poursuitede la stratégie nationale d'actions face au suicide et son évaluation en2006. De plus, il fixe des actions en matière de dépistage et de traitement dela dépression qui est un facteur de risque important pour la crise suicidaire ;• la deuxième version du manuel de certification (dénommée auparavantaccréditation) des établissements de santé. La prévention du suicide y est identifiée comme « vigilance à construire ». Les établissements de santé sont incités à mettre en place des revues de la morbi-mortalité qui peuvent donc inclure les tentatives de suicide ...
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Durant la dernière décennie, plusieurs états des lieux et, en particulier, laconférence nationale de santé de 1997 ont attiré l'attention des pouvoirspublics sur la santé des enfants et des adolescents. Prenant acte de cettepriorité, la Caisse nationale d'assurance maladie des professions indépendantes(Canam) a défini avec l'Inserm un programme d'expertises collectivesciblé sur les pathologies de l'enfant qui sont en augmentation (obésité, troublesmentaux, asthme{). À l'issue d'une analyse exhaustive des données de lalittérature au niveau international, les experts ont défini des recommandationspour améliorer le dépistage et la prévention de ces pathologies.La Canam a également sollicité l'Inserm pour un bilan des connaissances surles méthodes en matière d'éducation pour la santé utilisées auprès des jeunesdans le contexte national et international.Tirant profit de l'ensemble de ces travaux et de ceux menés à la demande de laMission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt),de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts)et de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) surles risques liés à la consommation d'alcool chez les jeunes, l'Inserm a récemmentproposé à la Canam un approfondissement des recommandations élaboréespar les groupes d'experts concernant la prévention de l'obésité, destroubles mentaux ainsi que du risque alcool chez les jeunes dans le but deproposer quelques actions bien définies de prévention et d'éducation pour lasanté.Sous l'égide de l'Inserm, un groupe de travail a été constitué, rassemblantplusieurs scientifiques des expertises citées ainsi que des acteurs des administrationset organismes ayant en charge l'élaboration des politiques publiques.Les troubles pris en considération par le groupe de travail représentent unepréoccupation de santé publique en raison d'une prévalence élevée qui tendencore à augmenter. Ainsi, une proportion non négligeable d'enfants etd'adolescents (environ 12 % en France) ...
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Durant la dernière décennie, plusieurs états des lieux et, en particulier, laconférence nationale de santé de 1997 ont attiré l'attention des pouvoirspublics sur la santé des enfants et des adolescents. Prenant acte de cettepriorité, la Caisse nationale d'assurance maladie des professions indépendantes(Canam) a défini avec l'Inserm un programme d'expertises collectivesciblé sur les pathologies de l'enfant qui sont en augmentation (obésité, troublesmentaux, asthme{). À l'issue d'une analyse exhaustive des données de lalittérature au niveau international, les experts ont défini des recommandationspour améliorer le dépistage et la prévention de ces pathologies.La Canam a également sollicité l'Inserm pour un bilan des connaissances surles méthodes en matière d'éducation pour la santé utilisées auprès des jeunesdans le contexte national et international.Tirant profit de l'ensemble de ces travaux et de ceux menés à la demande de laMission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt),de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts)et de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) surles risques liés à la consommation d'alcool chez les jeunes, l'Inserm a récemmentproposé à la Canam un approfondissement des recommandations élaboréespar les groupes d'experts concernant la prévention de l'obésité, destroubles mentaux ainsi que du risque alcool chez les jeunes dans le but deproposer quelques actions bien définies de prévention et d'éducation pour lasanté.Sous l'égide de l'Inserm, un groupe de travail a été constitué, rassemblantplusieurs scientifiques des expertises citées ainsi que des acteurs des administrationset organismes ayant en charge l'élaboration des politiques publiques.Les troubles pris en considération par le groupe de travail représentent unepréoccupation de santé publique en raison d'une prévalence élevée qui tendencore à augmenter. Ainsi, une proportion non négligeable d'enfants etd'adolescents (environ 12 % en France) ...
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Durant la dernière décennie, plusieurs états des lieux et, en particulier, laconférence nationale de santé de 1997 ont attiré l'attention des pouvoirspublics sur la santé des enfants et des adolescents. Prenant acte de cettepriorité, la Caisse nationale d'assurance maladie des professions indépendantes(Canam) a défini avec l'Inserm un programme d'expertises collectivesciblé sur les pathologies de l'enfant qui sont en augmentation (obésité, troublesmentaux, asthme{). À l'issue d'une analyse exhaustive des données de lalittérature au niveau international, les experts ont défini des recommandationspour améliorer le dépistage et la prévention de ces pathologies.La Canam a également sollicité l'Inserm pour un bilan des connaissances surles méthodes en matière d'éducation pour la santé utilisées auprès des jeunesdans le contexte national et international.Tirant profit de l'ensemble de ces travaux et de ceux menés à la demande de laMission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt),de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts)et de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) surles risques liés à la consommation d'alcool chez les jeunes, l'Inserm a récemmentproposé à la Canam un approfondissement des recommandations élaboréespar les groupes d'experts concernant la prévention de l'obésité, destroubles mentaux ainsi que du risque alcool chez les jeunes dans le but deproposer quelques actions bien définies de prévention et d'éducation pour lasanté.Sous l'égide de l'Inserm, un groupe de travail a été constitué, rassemblantplusieurs scientifiques des expertises citées ainsi que des acteurs des administrationset organismes ayant en charge l'élaboration des politiques publiques.Les troubles pris en considération par le groupe de travail représentent unepréoccupation de santé publique en raison d'une prévalence élevée qui tendencore à augmenter. Ainsi, une proportion non négligeable d'enfants etd'adolescents (environ 12 % en France) ...
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Durant la dernière décennie, plusieurs états des lieux et, en particulier, laconférence nationale de santé de 1997 ont attiré l'attention des pouvoirspublics sur la santé des enfants et des adolescents. Prenant acte de cettepriorité, la Caisse nationale d'assurance maladie des professions indépendantes(Canam) a défini avec l'Inserm un programme d'expertises collectivesciblé sur les pathologies de l'enfant qui sont en augmentation (obésité, troublesmentaux, asthme{). À l'issue d'une analyse exhaustive des données de lalittérature au niveau international, les experts ont défini des recommandationspour améliorer le dépistage et la prévention de ces pathologies.La Canam a également sollicité l'Inserm pour un bilan des connaissances surles méthodes en matière d'éducation pour la santé utilisées auprès des jeunesdans le contexte national et international.Tirant profit de l'ensemble de ces travaux et de ceux menés à la demande de laMission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt),de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts)et de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) surles risques liés à la consommation d'alcool chez les jeunes, l'Inserm a récemmentproposé à la Canam un approfondissement des recommandations élaboréespar les groupes d'experts concernant la prévention de l'obésité, destroubles mentaux ainsi que du risque alcool chez les jeunes dans le but deproposer quelques actions bien définies de prévention et d'éducation pour lasanté.Sous l'égide de l'Inserm, un groupe de travail a été constitué, rassemblantplusieurs scientifiques des expertises citées ainsi que des acteurs des administrationset organismes ayant en charge l'élaboration des politiques publiques.Les troubles pris en considération par le groupe de travail représentent unepréoccupation de santé publique en raison d'une prévalence élevée qui tendencore à augmenter. Ainsi, une proportion non négligeable d'enfants etd'adolescents (environ 12 % en France) ...
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