'India Turns East' tells the story of India's long and difficult journey to reclaim its status in a rapidly changed environment increasingly shaped by the US-China rivalry and the uncertainties of US commitment to Asia's security.
La politique russe de l'Inde a nettement évolué après la guerre froide. Elle est déterminée par la dépendance de l'Inde à l'égard de l'industrie de défense russe, par ses besoins en énergie, et plus encore par la crainte que la Russie, poussée par son antagonisme avec les États-Unis, ne tombe dans la sphère d'influence chinoise. L'asymétrie de puissance entre l'Inde, la Chine et la Russie, et les dynamiques stratégiques entre Pékin et Washington, renforcent toutefois les convergences entre Pékin et Moscou. politique étrangère
In: Asia policy: a peer-reviewed journal devoted to bridging the gap between academic research and policymaking on issues related to the Asia-Pacific, Band 13, Heft 2, S. 154-158
En 2009, l'Inde et l'Australie ont signé une déclaration conjointe de sécurité. Depuis lors, les relations stratégiques entre ces deux États se développent. New Delhi et Canberra ont intérêt à éviter qu'un ordre régional dominé par la Chine ne s'instaure et que les relations entre Pékin et Washington ne s'enveniment. La coopération indo-australienne est néanmoins contrainte par plusieurs facteurs, dont le plus important a trait à une appréciation différente de la réponse à apporter à la menace chinoise.
This article examines the consequences of Nawaz Sharif 's electoral victory in Pakistan's 2013 general election on the country's foreign and security policies. It analyses the relationships the new government is likely to entertain with the military institutions and the judiciary, and tries to identify the potential vulnerabilities of the new authorities. It concludes that the security situation will improve marginally, at best, and that a relatively smooth working relationship with the US, dictated by the constraints of the US withdrawal from Afghanistan, can be anticipated. Relations with India are likely to constitute the real test of the political freedom enjoyed by Prime Minister Nawaz Sharif vis-a-vis the military. The difficulty will be to calibrate the relationship to avoid provoking a backlash with the military. (International Affairs (Oxford) / SWP)
Longtemps ignoré parce que ne représentant qu'un espace de projection de puissance pour les acteurs internationaux, l'océan Indien est aujourd'hui au centre de toutes les attentions. À l'origine de cette situation nouvelle, le déplacement du centre de gravité géostratégique de la planète vers l'Asie et l'émergence d'une double rivalité stratégique entre l'Inde et la Chine d'une part, la Chine et les États-Unis d'autre part. Cette rivalité stratégique se double toutefois de menaces à caractère non conventionnel, conséquence de la fragilité, ou de la faillite de certains États littoraux de l'océan Indien. La définition et la mise en œuvre d'une architecture de sécurité régionale sont d'autant plus ardues que les réponses aux différents niveaux de menaces qui pèsent sur la région sont partiellement contradictoires. Si la multiplication des organisations sous-régionales pourrait constituer une réponse pragmatique à cette situation, il n'est pas certain qu'elles soient capables de freiner la fragmentation de leurs États membres ni même de prévenir la course aux armements qu'entraînera la rivalité stratégique, régionale et globale.
Depuis décembre 2005, le Baloutchistan, province la plus étendue mais la moins peuplée du Pakistan, est ravagé par un conflit ethnonationaliste, le cinquième depuis l'indépendance du pays. Cette situation trouve sa source immédiate dans le refus du régime de Pervez Musharraf de satisfaire les demandes baloutches en matière de développement économique et d'autonomie politique. Ses racines profondes sont cependant à rechercher dans la persistance d'un nationalisme baloutche qui connut son plein développement après la partition du sous-continent indien en 1947. Il témoigne également du caractère incomplet du processus d'intégration nationale au Pakistan. Régimes civils et militaires ont tous été incapables d'unir les populations du pays dans un vouloir politique commun. L'avenir de la province rebelle reste incertain mais le conflit en cours a peu de chances de lui apporter l'indépendance espérée. Le nationalisme baloutche a toutefois peu de chances de disparaître, en dépit de l'affaiblissement des organisations politiques qui le font vivre. À moyen terme, le risque repose dans l'érosion parallèle des structures de l'État fédéral et des structures tribales traditionnelles. Le vide politique qui pourrait en résulter pourrait être rempli par les éléments les plus radicaux de la société pakistanaise, affaiblissant un peu plus, un État déjà fragile.