Matière sociale: esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales
In: Métaphysique et sciences
102 Ergebnisse
Sortierung:
In: Métaphysique et sciences
In: Cahiers internationaux de sociologie N.S. 53.2006 = Vol.120.2006
World Affairs Online
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: Revue française de sociologie. [English edition], Band 63, Heft 2, S. 364-367
ISSN: 2271-7641
In: Revue française de sociologie. [English edition], Band 63, Heft 1, S. 182-185
ISSN: 2271-7641
In: Revue française de sociologie. [English edition], Band 62, Heft 1, S. 153-157
ISSN: 2271-7641
Le quatrième chapitre de "Matière sociale. Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales" traite des formes collectives d'entités ou d'activités. Le sport, la politique, le rap, la vie de quartier, les sciences sociales … toutes ces désignations évoquent à la fois des activités et des ensembles de personnes (les sportifs, politiciens, rappeurs, voisins, chercheurs en sciences sociales) définis par ces activités communes. Si les activités peuvent d'organiser en processus lorsqu'elles s'enchainent selon des logiques de production d'irréversibilités en cascade, elles peuvent également s'effectuer dans des contextes relativement stabilisés qui les cadrent. Le chapitre définit les notions, centrales dans cet ouvrage, de collectifs, sphères d'activité, institutions et réseaux.
BASE
Le quatrième chapitre de "Matière sociale. Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales" traite des formes collectives d'entités ou d'activités. Le sport, la politique, le rap, la vie de quartier, les sciences sociales … toutes ces désignations évoquent à la fois des activités et des ensembles de personnes (les sportifs, politiciens, rappeurs, voisins, chercheurs en sciences sociales) définis par ces activités communes. Si les activités peuvent d'organiser en processus lorsqu'elles s'enchainent selon des logiques de production d'irréversibilités en cascade, elles peuvent également s'effectuer dans des contextes relativement stabilisés qui les cadrent. Le chapitre définit les notions, centrales dans cet ouvrage, de collectifs, sphères d'activité, institutions et réseaux.
BASE
The sixth chapter on social policy. Sketch of an ontology for social sciences deals with "space matter", i.e. categories that can be used to describe and analyse the spatial dimension of social phenomena. It has a special status because, in this area, I feel that, more than in others, it is necessary to start by deconstructing widely held beliefs in academia, as well as in those of expertise or political action, which is fuelled by my commitment to a series of controversy about the spatial dimension of economic activities. I have chosen to present these controversy briefly because it seems to me that they make it possible to perceive the ambiguities and difficulties encountered when dealing with the 'space matter', some of those difficulties arising from forms of rebuilding the spaces themselves or from some of their characteristics, thus presenting ontological aspects. I will start by presenting some of the beliefs I have observed, and criticised from my research, before proposing a possible approach to this essential dimension of social phenomena. ; Le sixième chapitre de Matière sociale. Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales traite de la « matière spatiale », c'est-à-dire des catégories que l'on peut utiliser pour décrire et analyser la dimension spatiale des phénomènes sociaux. Il a un statut particulier parce que dans ce domaine, j'ai le sentiment qu'il faut, plus que dans d'autres, commencer par déconstruire des croyances très répandues dans les milieux académiques comme dans ceux de l'expertise ou de l'action politique, ce sentiment étant alimenté chez moi par mon engagement dans une série de controverses sur la dimension spatiale des activités économiques. J'ai choisi de présenter succinctement ces controverses parce qu'il me semble qu'elles permettent de percevoir les ambiguïtés et les difficultés auxquelles on se trouve confronté lorsque l'on aborde la « matière spatiale », une partie de ces difficultés résultant de formes de réification des espaces eux-mêmes ou de certaines de leurs ...
BASE
Le sixième chapitre de Matière sociale. Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales traite de la « matière spatiale », c'est-à-dire des catégories que l'on peut utiliser pour décrire et analyser la dimension spatiale des phénomènes sociaux. Il a un statut particulier parce que dans ce domaine, j'ai le sentiment qu'il faut, plus que dans d'autres, commencer par déconstruire des croyances très répandues dans les milieux académiques comme dans ceux de l'expertise ou de l'action politique, ce sentiment étant alimenté chez moi par mon engagement dans une série de controverses sur la dimension spatiale des activités économiques. J'ai choisi de présenter succinctement ces controverses parce qu'il me semble qu'elles permettent de percevoir les ambiguïtés et les difficultés auxquelles on se trouve confronté lorsque l'on aborde la « matière spatiale », une partie de ces difficultés résultant de formes de réification des espaces eux-mêmes ou de certaines de leurs caractéristiques, donc présentant des aspects ontologiques. Je commencerai par présenter quelques-unes des croyances que j'ai pu observer, et que j'ai critiquées à partir de mes recherches, avant de proposer une approche possible de cette dimension essentielle des phénomènes sociaux.
BASE
Le sixième chapitre de Matière sociale. Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales traite de la « matière spatiale », c'est-à-dire des catégories que l'on peut utiliser pour décrire et analyser la dimension spatiale des phénomènes sociaux. Il a un statut particulier parce que dans ce domaine, j'ai le sentiment qu'il faut, plus que dans d'autres, commencer par déconstruire des croyances très répandues dans les milieux académiques comme dans ceux de l'expertise ou de l'action politique, ce sentiment étant alimenté chez moi par mon engagement dans une série de controverses sur la dimension spatiale des activités économiques. J'ai choisi de présenter succinctement ces controverses parce qu'il me semble qu'elles permettent de percevoir les ambiguïtés et les difficultés auxquelles on se trouve confronté lorsque l'on aborde la « matière spatiale », une partie de ces difficultés résultant de formes de réification des espaces eux-mêmes ou de certaines de leurs caractéristiques, donc présentant des aspects ontologiques. Je commencerai par présenter quelques-unes des croyances que j'ai pu observer, et que j'ai critiquées à partir de mes recherches, avant de proposer une approche possible de cette dimension essentielle des phénomènes sociaux.
BASE
Le quatrième chapitre de "Matière sociale. Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales" traite des formes collectives d'entités ou d'activités. Le sport, la politique, le rap, la vie de quartier, les sciences sociales … toutes ces désignations évoquent à la fois des activités et des ensembles de personnes (les sportifs, politiciens, rappeurs, voisins, chercheurs en sciences sociales) définis par ces activités communes. Si les activités peuvent d'organiser en processus lorsqu'elles s'enchainent selon des logiques de production d'irréversibilités en cascade, elles peuvent également s'effectuer dans des contextes relativement stabilisés qui les cadrent. Le chapitre définit les notions, centrales dans cet ouvrage, de collectifs, sphères d'activité, institutions et réseaux.
BASE
Le sixième chapitre de Matière sociale. Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales traite de la « matière spatiale », c'est-à-dire des catégories que l'on peut utiliser pour décrire et analyser la dimension spatiale des phénomènes sociaux. Il a un statut particulier parce que dans ce domaine, j'ai le sentiment qu'il faut, plus que dans d'autres, commencer par déconstruire des croyances très répandues dans les milieux académiques comme dans ceux de l'expertise ou de l'action politique, ce sentiment étant alimenté chez moi par mon engagement dans une série de controverses sur la dimension spatiale des activités économiques. J'ai choisi de présenter succinctement ces controverses parce qu'il me semble qu'elles permettent de percevoir les ambiguïtés et les difficultés auxquelles on se trouve confronté lorsque l'on aborde la « matière spatiale », une partie de ces difficultés résultant de formes de réification des espaces eux-mêmes ou de certaines de leurs caractéristiques, donc présentant des aspects ontologiques. Je commencerai par présenter quelques-unes des croyances que j'ai pu observer, et que j'ai critiquées à partir de mes recherches, avant de proposer une approche possible de cette dimension essentielle des phénomènes sociaux.
BASE
The sixth chapter on social policy. Sketch of an ontology for social sciences deals with "space matter", i.e. categories that can be used to describe and analyse the spatial dimension of social phenomena. It has a special status because, in this area, I feel that, more than in others, it is necessary to start by deconstructing widely held beliefs in academia, as well as in those of expertise or political action, which is fuelled by my commitment to a series of controversy about the spatial dimension of economic activities. I have chosen to present these controversy briefly because it seems to me that they make it possible to perceive the ambiguities and difficulties encountered when dealing with the 'space matter', some of those difficulties arising from forms of rebuilding the spaces themselves or from some of their characteristics, thus presenting ontological aspects. I will start by presenting some of the beliefs I have observed, and criticised from my research, before proposing a possible approach to this essential dimension of social phenomena. ; Le sixième chapitre de Matière sociale. Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales traite de la « matière spatiale », c'est-à-dire des catégories que l'on peut utiliser pour décrire et analyser la dimension spatiale des phénomènes sociaux. Il a un statut particulier parce que dans ce domaine, j'ai le sentiment qu'il faut, plus que dans d'autres, commencer par déconstruire des croyances très répandues dans les milieux académiques comme dans ceux de l'expertise ou de l'action politique, ce sentiment étant alimenté chez moi par mon engagement dans une série de controverses sur la dimension spatiale des activités économiques. J'ai choisi de présenter succinctement ces controverses parce qu'il me semble qu'elles permettent de percevoir les ambiguïtés et les difficultés auxquelles on se trouve confronté lorsque l'on aborde la « matière spatiale », une partie de ces difficultés résultant de formes de réification des espaces eux-mêmes ou de certaines de leurs ...
BASE
The eighth chapter of 'Social policy'. Sketch of an ontology for social sciences "presented some ideas on a topic that I had the opportunity to study more concretely, the emergence of smaller, intermediate groups, such as organisations (I will take the case of businesses) and social worlds (in science, arts and economic activities) in contemporary times. This last point is important because it allows concepts such as interpersonal relationship, network, business and economic worlds to be regarded as relatively stable. It is possible to transpose what I will present to more or less old historical situations, but this calls for all these concepts to be deconstructed, adapted or transposed. I will therefore start with the case of companies, relying in particular on a lengthy survey of the start-up processes of companies considered to be innovative (often referred to as 'startups'). I will then propose scenarios for the emergence of social worlds such as scientific specialities, art worlds or markets in the sense of Harrison White (competing companies adjusting to each other). ; Le huitième chapitre de "Matière sociale. Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales" présente quelques idées sur un thème que j'ai eu l'occasion d'étudier plus concrètement, l'émergence de collectifs moins massifs, de niveau intermédiaire, tels que les organisations (je prendrai le cas des entreprises) et celles des mondes sociaux (dans les sciences, les arts et en les activités économiques) dans la période contemporaine. Ce dernier point est important, car il permet de considérer comme relativement stables des notions comme celle de relation interpersonnelle, de réseau, d'entreprise et de mondes économiques. On peut transposer ce que je vais présenter à des situations historiques plus ou moins anciennes, mais cela demande alors de déconstruire, adapter ou transposer toutes ces notions. Je commencerai donc par le cas des entreprises, en m'appuyant en particulier sur une enquête au long cours relative aux processus de création des ...
BASE