La démocratie réside moins dans l'institution que dans les pratiques conflictuelles qui revendiquent de nouveaux droits et débordent l'Etat. Le mouvement des places, qui ensauvage la démocratie, en témoigne.
Certains mouvements sociaux constituent des événements politiques. C'est le cas lorsque, en raison de leurs répertoires d'action et/ou de la conjoncture dans laquelle ils prennent place, ils sont perçus par les parties prenantes comme de véritables « ruptures » dans leur parcours de politisation et, plus globalement, dans leur trajectoire biographique. Les « mouvements des places » qui ont surgi après la crise des subprimes sont, de ce point de vue, absolument exemplaires. L'occupation des places est devenue une utopie collective – ou une « hétérotopie » pour reprendre le terme de Foucault –, à l'issue de laquelle les individus sont sortis radicalement transformés. C'est ce que montre cet article à l'aide d'une double enquête longitudinale, par récits de vie et entretiens semi-directifs, sur les personnes ayant participé à Nuit debout (Paris). Il cherche à élucider les raisons structurelles et contextuelles en vertu desquelles la perception d'avoir vécu une « utopie en actes » a pu être partagée par des individus aux socialisations politiques et militantes différentes.
Le nombre de visiteurs du château de Versailles a doublé en trente ans pour atteindre plus de sept millions. Versailles pourrait en accueillir encore plus, tout en proposant un traitement différencié selon les publics.
Les images de terreur ne s'adressent pas à nous ; elles ricanent comme les négationnistes. Parce qu'elles excluent l'apparition d'un visage, elles empêchent toute compassion. Au contraire, on ne peut filmer la mort qu'en tremblant, comme on approcherait le sacré.
Resumen: Como concreción de los resultados del Proyecto UBACyT 2014-2017: "Cartografías de la ciudadanía contemporánea: igualdad y diferencia, sujeto y emancipación, derechos y democracia", el presente documento traza un mapa de las ciudadanías contemporáneas, no al modo de un mapa geográfico, sino como una herramienta de conocimiento y producción de lo real, en la que se articulen conceptualmente en un mismo plano actores, relaciones, procesos, acontecimientos y elementos heterogéneos que componen el territorio complejo y conflictivo de la ciudadanía hoy. Se trata de seguir el movimiento implicado en las transformaciones locales, regionales y supranacionales que hacen estallar los limites clásicos de la ciudadanía como status de derechos y pertenencia nacional, abriéndose al tratamiento de las diferencias, los procesos de subjetivación en prácticas "profanas" de la ciudadanía, la emergencia de nuevos actores y de espacios públicos conflictuales, considerando las redefiniciones territoriales provocadas por fenómenos como las migraciones y los avances en las tecnologías de la comunicación. ; Fil: Villavicencio, Susana. Universidad de Buenos Aires. Facultad de Ciencias Sociales. Instituto de Investigaciones Gino Germani; Argentina. ; Fil: Rodríguez, Gina Paola. Universidad de Buenos Aires. Facultad de Ciencias Sociales; Argentina. ; Fil: Rodríguez Rial, Gabriela. Universidad de Buenos Aires. Facultad de Ciencias Sociales. Instituto de Investigaciones Gino Germani; Argentina. ; Fil: Morán, Sabrina. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas; Argentina. ; Fil: Colaneri, María. Universidad de Buenos Aires. Facultad de Ciencias Sociales. Instituto de Investigaciones Gino Germani; Argentina. ; Fil: Guichoux, Arthur. Universidad de París; Francia. ; Fil: Le Borgne de Boisriou, Valentine. Universidad de Buenos Aires. Facultad de Ciencias Sociales; Argentina. ; Fil: Morales, Pamela. Universidad de Buenos Aires. Facultad de Ciencias Sociales; Argentina. ; Fil: Schiffino, María Beatriz. Universidad Nacional de Rosario. Facultad de Ciencia Política y Relaciones Internacionales; Argentina.