Les fondements oubliés de la culture: une approche écologique
In: La couleur des idées
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In: La couleur des idées
In: Sociologies
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: L' année sociologique, Band 66, Heft 2, S. 351-384
ISSN: 1969-6760
Les recherches sur la sociabilité animale au sens large ont été révolutionnées durant le demi-siècle écoulé, au plan théorique comme au plan empirique. Ces recherches nouvelles s'articulent principalement autour de deux thématiques : la description et l'explication du comportement social des animaux, d'une part, et celles des cultures animales , d'autre part. Bien loin de souscrire à un béhaviorisme sommaire, ces perspectives font ressortir empiriquement la complexité et la multiplicité des modes de sociabilité observables dans les différentes espèces animales. Outre ces découvertes empiriques, elles proposent des explications évolutionnistes extrêmement solides de l'apparition des comportements sociaux dans le monde vivant et des aptitudes culturelles animales. Toutefois, elles déploient une conception bien particulière de l'agentivité animale et des phénomènes socio-culturels, qui repose sur une épistémologie et des concepts quelque peu différents de ceux qui sont traditionnellement mobilisés dans les sciences sociales humaines. Ces différences – qui ne sont pas des incommensurabilités ou des contradictions – rendent illégitimes à la fois les tentatives d'explication réductionnistes de la sociabilité humaine, proposées par certains éthologues, et le rejet en bloc ou l'indifférence des sciences sociales à l'égard de ces recherches éthologiques sur les animaux. Par leur richesse, ces dernières invitent à trouver des voies qui articulent , sans les réduire les unes aux autres, les vues développées, chacune de leur côté et avec leurs propres méthodes, par les sciences sociales et par les sciences de la vie.
In: Revue européenne des sciences sociales: cahiers Vilfredo Pareto = European journal of social sciences, Heft 53-1, S. 227-263
ISSN: 1663-4446
In: Revue française de sociologie. [English edition], Band 56, Heft 1, S. 135-163
ISSN: 2271-7641
Les recherches socio-anthropologiques qui visent à réhabiliter l'idée d'une agentivité animale s'appuient sur un noyau d'arguments récurrents : jusqu'à un passé récent, les sciences sociales auraient indûment rangé les animaux du côté des choses, parce qu'elles auraient souscrit au modèle de l'animal-machine imposé par la modernité à travers la frontière que celle-ci dresserait entre la nature et la culture (Philippe Descola), entre les humains et les non-humains (Bruno Latour), en particulier les animaux ( Animal Studies ). L'objectif du présent article est de montrer, tout d'abord, que cette thèse est historiquement inexacte. À leur naissance, les sciences sociales reconnaissent une subjectivité forte à beaucoup d'animaux et établissent une continuité avec l'homme. Et loin d'être la conséquence d'une inscription dans la modernité – et de son discours par excellence, celui de la science –, le succès du thème de la frontière entre nature et culture est, tout à l'inverse, la conséquence d'un ferme rejet des sciences dures, en particulier de la biologie, par les sciences sociales du XX e siècle. Ce retour sur le passé permet de montrer, ensuite, que ces réhabilitations récentes de l'agentivité animale reconduisent en réalité une autre frontière – entre les sciences sociales et les sciences de la vie – et maintiennent ainsi les vieux dualismes philosophiques qui lui sont associés. Ce faisant, elles contribuent à fermer une voie qui promet d'être particulièrement féconde pour documenter l'agentivité animale : un dialogue sans réductions croisées des sciences sociales avec les sciences de la vie.
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 173, Heft 1, S. 180-192
ISSN: 2111-4587
In: Revue européenne des sciences sociales: cahiers Vilfredo Pareto = European journal of social sciences, Heft 50-1, S. 191-226
ISSN: 1663-4446
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: Sociologie du travail, Band 53, Heft 4, S. 548-550
ISSN: 1777-5701
In: Sociologie du travail, Band 53, Heft 4, S. 548-550
ISSN: 1777-5701
In: Revue française de sociologie. [English edition], Band 47, Heft 3, S. 507-535
ISSN: 2271-7641
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 74, Heft 2, S. 49-74
ISSN: 0295-2319
Les conditions et les modalités de l'identification des individus et de leur appartenance collective se modifient en profondeur dans la France du XIXe siècle. Il en résulte un brouillage des identités – individuelles et collectives – qui suscite dans le monde éclairé des tentatives pour bâtir des grilles conceptuelles et des batteries de critères nouvelles, destinées à dévoiler, derrière le chaos apparent des attributs, des statuts ou des appartenances, un ordre des identités susceptible d'être considéré comme objectif et fondamental. Comme l'illustre l'exemple de Balzac, la biologie, plus précisément l'histoire naturelle, apparaît alors, aux yeux de beaucoup, comme un outil puissant pour mener à bien une telle entreprise. Sous un tel éclairage, les discours biologisants sur l'homme paraissent se déployer dans le registre sémiologique des indices de l'identité, au moins autant que dans le registre naturaliste et causal de l'ancrage organique des penchants et des conduites.
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 19, Heft 74, S. 49-74
ISSN: 0295-2319
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 19, Heft 74, S. 49-74
ISSN: 0295-2319
During the nineteenth century, in France, the conditions & the modes of the identification of the individuals & of their social belonging are deeply changing. Such changes have confused the identities -- individual & collective -- & have given rise in intellectual world to some attempt to build theories, concepts & criteria, that could reveal, behind the apparent chaos of the attributes, status or belongings, an order of identities that can be considered as objective & fundamental. As the case of Balzac shows it, biology -- more precisely natural history -- appears to be, for a lot of thinkers, a powerful tool for such an enterprise. Under this light, biologically inspired views about women & men seem to be formulated in the semiological register of the signs of the identity, as well as in the naturalistic & causal register of the organic roots of the dispositions & the behaviours. Adapted from the source document.