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Des fronts écologiques à la mise en art de la nature, approches multiscalaires.Quelle est la géographie politique des appropriations et des instrumentalisations territoriales réalisées au nom de la protection de la nature dans le monde ? Quelles grilles de lecture spatio-temporelles puis-je formaliser pour l'interpréter ? Comment la mise en art de la nature est-elle une composante supplémentaire de ces instrumentalisations territoriales et pour servir quels objectifs politiques ? Pour répondre à ces questionnements, mon travail d'habilitation à diriger des recherches se compose alors de trois parties fondamentales et de trois mises au point réflexives, intégrées au sein de ces dernières. - Les trois parties fondamentales 1/ Un travail de remise en forme théorique et d'application à l'échelle mondiale du concept de front écologique. Je vais développer, en particulier, la manière dont les trois générations impériale, géopolitique et globale de fronts écologiques impriment des logiques de régularités mais aussi de spécificités au sein des différents continents. 2/ Une application comparative du concept de front écologique à l'Afrique du Sud, l'Argentine et au Chili. 3/ Un projet détaillant mes objectifs de recherche pour les années à venir. Il porte sur les liens entre fronts écologiques et la mise en art de la nature. Le résumé de ce projet de recherche est disponible ci-dessous. - Les trois mises au point réflexives 1/ Pourquoi me suis-je tourné vers la géographie politique de l'environnement, et vers ces trois pays de l'hémisphère sud en particulier ? 2/ D'où vient le concept de front écologique ? Je mettrai en exergue ses fondements sur le terrain et au coeur des représentations d'une certaine société civile environnementale internationale. 3/ Pourquoi l'entrée artistique en géographie est-elle pertinente ? Entre aspirations et productions esthétiques personnelles et instrumentalisation de l'art sur le terrain des politiques environnementales, quelle serait la portée d'une géographie politique des liens entre art et nature ? - Résumé de la partie « projet de recherche » de la HDR La "mise en art" de la protection de la nature : pour une political ecology de l'art-in-situ dans les espaces périphériques. La "mise en art" des espaces naturels protégés est incarnée par une multiplication des lieux d'art-in-situ dans le monde. Au coeur du processus d'écologisation contemporaine des espaces périphériques, elle induit leur connexion accélérée à la mondialisation ; et elle constitue un vecteur d'appropriation foncière. Mon hypothèse est que cette "mise en art" renouvelle la perception et la conception de la nature protégée au service de son instrumentalisation. Plusieurs terrains sélectionnés en Afrique du Sud, dans les Amériques et en Europe seront passés en revue afin de nourrir deux débats épistémologiques emboîtés : une political ecology des relations entre nature, culture et territoire; et la production d'une géographie critique d'espaces périphériques devenus artistiques.

Des fronts écologiques à la mise en art de la nature, approches multiscalaires.Quelle est la géographie politique des appropriations et des instrumentalisations territoriales réalisées au nom de la protection de la nature dans le monde ? Quelles grilles de lecture spatio-temporelles puis-je formaliser pour l'interpréter ? Comment la mise en art de la nature est-elle une composante supplémentaire de ces instrumentalisations territoriales et pour servir quels objectifs politiques ? Pour répondre à ces questionnements, mon travail d'habilitation à diriger des recherches se compose alors de trois parties fondamentales et de trois mises au point réflexives, intégrées au sein de ces dernières. - Les trois parties fondamentales 1/ Un travail de remise en forme théorique et d'application à l'échelle mondiale du concept de front écologique. Je vais développer, en particulier, la manière dont les trois générations impériale, géopolitique et globale de fronts écologiques impriment des logiques de régularités mais aussi de spécificités au sein des différents continents. 2/ Une application comparative du concept de front écologique à l'Afrique du Sud, l'Argentine et au Chili. 3/ Un projet détaillant mes objectifs de recherche pour les années à venir. Il porte sur les liens entre fronts écologiques et la mise en art de la nature. Le résumé de ce projet de recherche est disponible ci-dessous. - Les trois mises au point réflexives 1/ Pourquoi me suis-je tourné vers la géographie politique de l'environnement, et vers ces trois pays de l'hémisphère sud en particulier ? 2/ D'où vient le concept de front écologique ? Je mettrai en exergue ses fondements sur le terrain et au coeur des représentations d'une certaine société civile environnementale internationale. 3/ Pourquoi l'entrée artistique en géographie est-elle pertinente ? Entre aspirations et productions esthétiques personnelles et instrumentalisation de l'art sur le terrain des politiques environnementales, quelle serait la portée d'une géographie politique des liens entre ...

Des fronts écologiques à la mise en art de la nature, approches multiscalaires.Quelle est la géographie politique des appropriations et des instrumentalisations territoriales réalisées au nom de la protection de la nature dans le monde ? Quelles grilles de lecture spatio-temporelles puis-je formaliser pour l'interpréter ? Comment la mise en art de la nature est-elle une composante supplémentaire de ces instrumentalisations territoriales et pour servir quels objectifs politiques ? Pour répondre à ces questionnements, mon travail d'habilitation à diriger des recherches se compose alors de trois parties fondamentales et de trois mises au point réflexives, intégrées au sein de ces dernières. - Les trois parties fondamentales 1/ Un travail de remise en forme théorique et d'application à l'échelle mondiale du concept de front écologique. Je vais développer, en particulier, la manière dont les trois générations impériale, géopolitique et globale de fronts écologiques impriment des logiques de régularités mais aussi de spécificités au sein des différents continents. 2/ Une application comparative du concept de front écologique à l'Afrique du Sud, l'Argentine et au Chili. 3/ Un projet détaillant mes objectifs de recherche pour les années à venir. Il porte sur les liens entre fronts écologiques et la mise en art de la nature. Le résumé de ce projet de recherche est disponible ci-dessous. - Les trois mises au point réflexives 1/ Pourquoi me suis-je tourné vers la géographie politique de l'environnement, et vers ces trois pays de l'hémisphère sud en particulier ? 2/ D'où vient le concept de front écologique ? Je mettrai en exergue ses fondements sur le terrain et au coeur des représentations d'une certaine société civile environnementale internationale. 3/ Pourquoi l'entrée artistique en géographie est-elle pertinente ? Entre aspirations et productions esthétiques personnelles et instrumentalisation de l'art sur le terrain des politiques environnementales, quelle serait la portée d'une géographie politique des liens entre art et nature ? - Résumé de la partie « projet de recherche » de la HDR La "mise en art" de la protection de la nature : pour une political ecology de l'art-in-situ dans les espaces périphériques. La "mise en art" des espaces naturels protégés est incarnée par une multiplication des lieux d'art-in-situ dans le monde. Au coeur du processus d'écologisation contemporaine des espaces périphériques, elle induit leur connexion accélérée à la mondialisation ; et elle constitue un vecteur d'appropriation foncière. Mon hypothèse est que cette "mise en art" renouvelle la perception et la conception de la nature protégée au service de son instrumentalisation. Plusieurs terrains sélectionnés en Afrique du Sud, dans les Amériques et en Europe seront passés en revue afin de nourrir deux débats épistémologiques emboîtés : une political ecology des relations entre nature, culture et territoire; et la production d'une géographie critique d'espaces périphériques devenus artistiques.

Ushuaia y Punta Arenas son las ciudades más australes de sus respectivos países, la Argentina y Chile. Han desempeñado el papel de ciudades fronterizas al servicio de la consolidación y legitimación de estos territorios nacionales australes ubicados en posición de fin del mundo. Desde hace cincuenta años, estas dos ciudades portuarias se afianzan como las dos principales puertas de entrada internacionales a las relaciones con el continente antártico y, en particular, a la península Antártica. Intervienen en la estructuración de un frente de conquista antártico multiforme: militar, científico, ecológico y turístico. La noción de cabeza de puente adquiere toda su relevancia en el marco de una reflexión sobre la estructuración territorial y el control de un frente de conquista. Si bien la proximidad y la conexión pueden invocarse como criterios mínimos para definir una puerta de entrada, el mando político y la identificación territorial la consolidan como ineludible cabeza de puente que estructura el frente de conquista, pudiendo ser factores que le confieran un estatus de referencia. ¿Ushuaia y Punta Arenas adquieren, por ello, la condición de ciudades con vocación antártica? ¿Qué uso les dan las respectivas políticas nacionales antárticas de Argentina y Chile? ; Para acceder al Dossier utilice el link: http://revistascientificas.filo.uba.ar/index.php/rtt/article/view/302

Ushuaia y Punta Arenas son las ciudades más australes de sus respectivos países, la Argentina y Chile. Han desempeñado el papel de ciudades fronterizas al servicio de la consolidación y legitimación de estos territorios nacionales australes ubicados en posición de fin del mundo. Desde hace cincuenta años, estas dos ciudades portuarias se afianzan como las dos principales puertas de entrada internacionales a las relaciones con el continente antártico y, en particular, a la península Antártica. Intervienen en la estructuración de un frente de conquista antártico multiforme: militar, científico, ecológico y turístico. La noción de cabeza de puente adquiere toda su relevancia en el marco de una reflexión sobre la estructuración territorial y el control de un frente de conquista. Si bien la proximidad y la conexión pueden invocarse como criterios mínimos para definir una puerta de entrada, el mando político y la identificación territorial la consolidan como ineludible cabeza de puente que estructura el frente de conquista, pudiendo ser factores que le confieran un estatus de referencia. ¿Ushuaia y Punta Arenas adquieren, por ello, la condición de ciudades con vocación antártica? ¿Qué uso les dan las respectivas políticas nacionales antárticas de Argentina y Chile?

Ushuaia y Punta Arenas son las ciudades más australes de sus respectivos países, la Argentina y Chile. Han desempeñado el papel de ciudades fronterizas al servicio de la consolidación y legitimación de estos territorios nacionales australes ubicados en posición de fin del mundo. Desde hace cincuenta años, estas dos ciudades portuarias se afianzan como las dos principales puertas de entrada internacionales a las relaciones con el continente antártico y, en particular, a la península Antártica. Intervienen en la estructuración de un frente de conquista antártico multiforme: militar, científico, ecológico y turístico. La noción de cabeza de puente adquiere toda su relevancia en el marco de una reflexión sobre la estructuración territorial y el control de un frente de conquista. Si bien la proximidad y la conexión pueden invocarse como criterios mínimos para definir una puerta de entrada, el mando político y la identificación territorial la consolidan como ineludible cabeza de puente que estructura el frente de conquista, pudiendo ser factores que le confieran un estatus de referencia. ¿Ushuaia y Punta Arenas adquieren, por ello, la condición de ciudades con vocación antártica? ¿Qué uso les dan las respectivas políticas nacionales antárticas de Argentina y Chile?

Accepted for publication in GEOPOLITICS ; International audience ; There is a gap in the geographical/geopolitical literature about the process that motivates humans to conquer a boundless, timeless and invaluable wilderness in the name of plural ecologies to serve their own political interests in control and territory building by means of 'green gerrymandering'. The ecological frontier (or eco-frontier), a neologism produced by a contemporary greened civil society, can be considered a new paradigm that embraces the mental representations and spatial constructions of eco-conquest without restricting its temporal dimension to the present time. Indeed, the eco-frontier is a genealogical paradigm where new dynamics always revisit old processes. The creation and use of the eco-frontier can illuminate the history of the global territorialisation of nature in the last three centuries. From a spatial point of view, two main understandings of the eco-frontier exist. The first characterises virtual and mental imageries of natural spaces of eco-conquest that are strongly associated with Westernised representations of nature. The second considers eco-frontiers as geographical processes to understand the green dynamics of territorial appropriation and re-conquest. As a genealogical paradigm, the eco-frontier has a specific temporal dynamic that integrates the different historical contexts and political ideologies of nature. Three generations of eco-frontiers (Empire, Geopolitical and Global generations) began at different times and co-exist today, with superposition and percolation. This empirical study shows how contemporary environmentalists and green stakeholders produce specific discourses and representations on global eco-frontiers. The paper focuses on the current territorial domination carried out by contemporary eco-conquerors creating possible new geopolitics.

Accepted for publication in GEOPOLITICS ; International audience ; There is a gap in the geographical/geopolitical literature about the process that motivates humans to conquer a boundless, timeless and invaluable wilderness in the name of plural ecologies to serve their own political interests in control and territory building by means of 'green gerrymandering'. The ecological frontier (or eco-frontier), a neologism produced by a contemporary greened civil society, can be considered a new paradigm that embraces the mental representations and spatial constructions of eco-conquest without restricting its temporal dimension to the present time. Indeed, the eco-frontier is a genealogical paradigm where new dynamics always revisit old processes. The creation and use of the eco-frontier can illuminate the history of the global territorialisation of nature in the last three centuries. From a spatial point of view, two main understandings of the eco-frontier exist. The first characterises virtual and mental imageries of natural spaces of eco-conquest that are strongly associated with Westernised representations of nature. The second considers eco-frontiers as geographical processes to understand the green dynamics of territorial appropriation and re-conquest. As a genealogical paradigm, the eco-frontier has a specific temporal dynamic that integrates the different historical contexts and political ideologies of nature. Three generations of eco-frontiers (Empire, Geopolitical and Global generations) began at different times and co-exist today, with superposition and percolation. This empirical study shows how contemporary environmentalists and green stakeholders produce specific discourses and representations on global eco-frontiers. The paper focuses on the current territorial domination carried out by contemporary eco-conquerors creating possible new geopolitics.

Accepted for publication in GEOPOLITICS ; International audience ; There is a gap in the geographical/geopolitical literature about the process that motivates humans to conquer a boundless, timeless and invaluable wilderness in the name of plural ecologies to serve their own political interests in control and territory building by means of 'green gerrymandering'. The ecological frontier (or eco-frontier), a neologism produced by a contemporary greened civil society, can be considered a new paradigm that embraces the mental representations and spatial constructions of eco-conquest without restricting its temporal dimension to the present time. Indeed, the eco-frontier is a genealogical paradigm where new dynamics always revisit old processes. The creation and use of the eco-frontier can illuminate the history of the global territorialisation of nature in the last three centuries. From a spatial point of view, two main understandings of the eco-frontier exist. The first characterises virtual and mental imageries of natural spaces of eco-conquest that are strongly associated with Westernised representations of nature. The second considers eco-frontiers as geographical processes to understand the green dynamics of territorial appropriation and re-conquest. As a genealogical paradigm, the eco-frontier has a specific temporal dynamic that integrates the different historical contexts and political ideologies of nature. Three generations of eco-frontiers (Empire, Geopolitical and Global generations) began at different times and co-exist today, with superposition and percolation. This empirical study shows how contemporary environmentalists and green stakeholders produce specific discourses and representations on global eco-frontiers. The paper focuses on the current territorial domination carried out by contemporary eco-conquerors creating possible new geopolitics.

Post-apartheid South Africa is a good 'laboratory' to study 'race' related topics. This unique country gives us the opportunity to look at the new relationships between the different groups (Whites, Blacks, Indians and Coloureds) that were forcibly segregated during the colonial and the apartheid eras. Racism did not end with the abrogation of apartheid laws in the beginning of the 1990's. Even if the country looks today superficially changed, evolution of mentalities and perceptions between the different groups are slow. Racism still exists but is sometimes concealed behind new politically correct statements and practices. Most of environmental legislations and philosophies during the colonial and apartheid eras were orientated towards discrimination of non-white groups, both in urban planning and protected areas making. Today what can be done to manage this legacy? Our aim is to study coastal environmental conflicts in Zululand to look at current race relations, in a particular geographical context of urban, rural and marginal areas, coveted by various political and capitalist interests at various levels, e.g. international, national and local.

Post-apartheid South Africa is a good 'laboratory' to study 'race' related topics. This unique country gives us the opportunity to look at the new relationships between the different groups (Whites, Blacks, Indians and Coloureds) that were forcibly segregated during the colonial and the apartheid eras. Racism did not end with the abrogation of apartheid laws in the beginning of the 1990's. Even if the country looks today superficially changed, evolution of mentalities and perceptions between the different groups are slow. Racism still exists but is sometimes concealed behind new politically correct statements and practices. Most of environmental legislations and philosophies during the colonial and apartheid eras were orientated towards discrimination of non-white groups, both in urban planning and protected areas making. Today what can be done to manage this legacy? Our aim is to study coastal environmental conflicts in Zululand to look at current race relations, in a particular geographical context of urban, rural and marginal areas, coveted by various political and capitalist interests at various levels, e.g. international, national and local.

Post-apartheid South Africa is a good 'laboratory' to study 'race' related topics. This unique country gives us the opportunity to look at the new relationships between the different groups (Whites, Blacks, Indians and Coloureds) that were forcibly segregated during the colonial and the apartheid eras. Racism did not end with the abrogation of apartheid laws in the beginning of the 1990's. Even if the country looks today superficially changed, evolution of mentalities and perceptions between the different groups are slow. Racism still exists but is sometimes concealed behind new politically correct statements and practices. Most of environmental legislations and philosophies during the colonial and apartheid eras were orientated towards discrimination of non-white groups, both in urban planning and protected areas making. Today what can be done to manage this legacy? Our aim is to study coastal environmental conflicts in Zululand to look at current race relations, in a particular geographical context of urban, rural and marginal areas, coveted by various political and capitalist interests at various levels, e.g. international, national and local.