Petite fabrique géo-artistique des espaces publics et des territoires
In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 48, Heft 2, S. 32-38
ISSN: 2553-615X
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In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 48, Heft 2, S. 32-38
ISSN: 2553-615X
World Affairs Online
In: Communications, Band 112, Heft 1, S. 129-143
L'article propose une exploration des nuits de tous les jours. Il teste l'hypothèse contre-intuitive et paradoxale de l'existence d'un quotidien dans des nuits par nature extraordinaires, à partir des modes de vie de quelques figures particulières. Plus largement, il ouvre la réflexion sur la construction d'un quotidien hors de son œkoumène , comme condition même de l'habiter la nuit et effort constant dans un contretemps physiologique et social.
In: Constructif: des contributions plurielles aux grands débats de notre temps, Band 60, Heft 3, S. 17-21
In: Multitudes, Band 82, Heft 1, S. 28-33
ISSN: 1777-5841
International audience ; Une majorité de la population mondiale, habite désormais dans des villes. Elles sont espaces, voire « espèces d'espaces » quand elles s'étalent sans lieux ni bornes. On oublie parfois qu'elles sont aussi flux et temporalités. Le temps, « signification que les collectivités humaines ont donné au changement » est pourtant une clé d'entrée essentielle pour la compréhension et la gestion des sociétés et un enjeu collectif majeur pour les hommes, les organisations et les territoires qui vivent désormais à différents rythmes. « Battre au rythme de la ville » ne consiste à suivre le tempo effréné de nos établissements urbain ni à imposer une cadence unique à la population, mais plutôt à chercher la conciliation des temps individuels et collectifs et à imaginer ensemble les pistes d'un nouvel urbanisme et les chorégraphies associées. Nous pensons que l'ouverture d'une approche rythmique croisant le temps, les systèmes productifs et l'espace peut nous permettre de définir une approche plus équilibrée et plus souple de la ville et de l'urbanité.
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International audience ; Une majorité de la population mondiale, habite désormais dans des villes. Elles sont espaces, voire « espèces d'espaces » quand elles s'étalent sans lieux ni bornes. On oublie parfois qu'elles sont aussi flux et temporalités. Le temps, « signification que les collectivités humaines ont donné au changement » est pourtant une clé d'entrée essentielle pour la compréhension et la gestion des sociétés et un enjeu collectif majeur pour les hommes, les organisations et les territoires qui vivent désormais à différents rythmes. « Battre au rythme de la ville » ne consiste à suivre le tempo effréné de nos établissements urbain ni à imposer une cadence unique à la population, mais plutôt à chercher la conciliation des temps individuels et collectifs et à imaginer ensemble les pistes d'un nouvel urbanisme et les chorégraphies associées. Nous pensons que l'ouverture d'une approche rythmique croisant le temps, les systèmes productifs et l'espace peut nous permettre de définir une approche plus équilibrée et plus souple de la ville et de l'urbanité.
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In: Ateliers d'anthropologie, Heft 48
ISSN: 2117-3869
International audience ; The article shows the rise of night as a field of interdisciplinary research (Night studies). Seeking to go beyond the equation of the night, it highlights the contributions of its exploration for the day such as positive disorientation and the learning of a night way of thinking to manage the contradictions of a hyper-modern society. A skill for everyone and for no one, the urban night forces exchange and cooperation and allows the integration of daily life issues and sensitive dimensions. This little-explored space-time is conducive to innovation in research methods and tools as well as in public policies. The night also makes it possible to open up some broader prospective work sites around the notions of temporary citizenship and governance as well as the urban planning of times. Finally, the article invites both further exploration and measurement: without light, no city at night, but too much light is a killer. ; L'article montre la montée en puissance de la nuit comme champ de recherche interdisciplinaire (Night studies). Cherchant à dépasser la mise en équation de la nuit, il met en évidence les apports de son exploration pour le jour comme la désorientation positive et l'apprentissage d'une pensée nuitale permettant de gérer les contradictions d'une société hypermoderne. Compétence de tout le monde et de personne, la nuit urbaine oblige à l'échange et à la coopération et permet d'intégrer les questions de vie quotidienne et les dimensions sensibles. Cet espace-temps peu exploré est propice à l'innovation dans les méthodes et les outils de recherche comme dans les politiques publiques. La nuit permet également d'ouvrir quelques chantiers prospectifs plus larges autour des notions de citoyenneté et de gouvernance temporaires et d'urbanisme des temps. Enfin, l'article invite à la fois à la poursuite de l'exploration et à la mesure : sans lumière pas de ville la nuit mais trop de lumière tue.
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National audience ; La dimension temporelle a longtemps été négligée par les chercheurs, les édiles et les aménageurs, bien qu'elle constitue un aspect essentiel de la dynamique urbaine. Peu de travaux en recherche urbaine ont encore été consacrés au temps, à la relation espace-temps et à ses représentations . Ce levier reste également assez rarement mobilisé dans l'action publique. Dans le domaine de l'aménagement, on a surtout organisé l'espace pour mieux utiliser le temps à l'image des autoroutes et des lignes TGV qui ont « rétréci » la France. La démarche inverse qui consiste à aménager le temps afin d'exercer un effet sur l'occupation de l'espace est moins courante. Un changement des horaires de travail dans une métropole permettrait pourtant de diminuer les embouteillages. La succession d'activités au cours de la journée ou de la semaine dans un même bâtiment ou quartier réduirait certainement la consommation d'espace. Une clé d'entrée prometteuse. Ce relatif manque d'intérêt est surprenant. Le temps est une clé d'entrée majeure pour la compréhension et la gestion des sociétés, un enjeu collectif essentiel pour les hommes, les organisations et les territoires en termes de dialogue sociétal, de développement durable et de qualité de la vie. Riche de promesses, la dimension s'invite désormais à l'agenda de la recherche et des politiques publiques. Il était temps.
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International audience ; The article shows the rise of night as a field of interdisciplinary research (Night studies). Seeking to go beyond the equation of the night, it highlights the contributions of its exploration for the day such as positive disorientation and the learning of a night way of thinking to manage the contradictions of a hyper-modern society. A skill for everyone and for no one, the urban night forces exchange and cooperation and allows the integration of daily life issues and sensitive dimensions. This little-explored space-time is conducive to innovation in research methods and tools as well as in public policies. The night also makes it possible to open up some broader prospective work sites around the notions of temporary citizenship and governance as well as the urban planning of times. Finally, the article invites both further exploration and measurement: without light, no city at night, but too much light is a killer. ; L'article montre la montée en puissance de la nuit comme champ de recherche interdisciplinaire (Night studies). Cherchant à dépasser la mise en équation de la nuit, il met en évidence les apports de son exploration pour le jour comme la désorientation positive et l'apprentissage d'une pensée nuitale permettant de gérer les contradictions d'une société hypermoderne. Compétence de tout le monde et de personne, la nuit urbaine oblige à l'échange et à la coopération et permet d'intégrer les questions de vie quotidienne et les dimensions sensibles. Cet espace-temps peu exploré est propice à l'innovation dans les méthodes et les outils de recherche comme dans les politiques publiques. La nuit permet également d'ouvrir quelques chantiers prospectifs plus larges autour des notions de citoyenneté et de gouvernance temporaires et d'urbanisme des temps. Enfin, l'article invite à la fois à la poursuite de l'exploration et à la mesure : sans lumière pas de ville la nuit mais trop de lumière tue.
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National audience ; La dimension temporelle a longtemps été négligée par les chercheurs, les édiles et les aménageurs, bien qu'elle constitue un aspect essentiel de la dynamique urbaine. Peu de travaux en recherche urbaine ont encore été consacrés au temps, à la relation espace-temps et à ses représentations . Ce levier reste également assez rarement mobilisé dans l'action publique. Dans le domaine de l'aménagement, on a surtout organisé l'espace pour mieux utiliser le temps à l'image des autoroutes et des lignes TGV qui ont « rétréci » la France. La démarche inverse qui consiste à aménager le temps afin d'exercer un effet sur l'occupation de l'espace est moins courante. Un changement des horaires de travail dans une métropole permettrait pourtant de diminuer les embouteillages. La succession d'activités au cours de la journée ou de la semaine dans un même bâtiment ou quartier réduirait certainement la consommation d'espace. Une clé d'entrée prometteuse. Ce relatif manque d'intérêt est surprenant. Le temps est une clé d'entrée majeure pour la compréhension et la gestion des sociétés, un enjeu collectif essentiel pour les hommes, les organisations et les territoires en termes de dialogue sociétal, de développement durable et de qualité de la vie. Riche de promesses, la dimension s'invite désormais à l'agenda de la recherche et des politiques publiques. Il était temps.
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International audience ; The geography of anger discussed here concerns the "Gilets Jaunes" (Yellow Vests) movement installed on the inhospitable roundabouts sites. The article, which is based on a survey carried out over several months on the Rafour roundabout, North-East of Grenoble (Isère), is interested in the emergence of these places of resistance to the new democratic challenges. The Gilets Jaunes, which reject all forms of hierarchy, turn the roundabout into a new public space, a place for debate, dialogue and listening, which can be seen from the road and where people are seeking as much to remove the dominant norms of activity as to institute new ones. Discussions revolve around the redistribution of wealth or democracy, while acts of internal solidarity are on the increase. The technical object thus appropriated serves as a "learning device" that invalidates the hypothesis of "no place". The gradual transformation of the roundabout into a " site" and its occupants' transformation into political actors, creates a discontinuous " geography in action", made of intense temporary arrangements. It forces us to go beyond the notion of territory to a concept of a stage "associating at the same time a group of people moving from place to place, the places on which they move and the movement itself". It requires an interest in spatial practices and spatio-temporal interactions between individuals, and contributes to the emergence of a "situational geography" interested in documenting and analyzing what "emerges". ; La géographie de la colère abordée ici est celle du mouvement des « Gilets jaunes » installés sur les sites inhospitalier des ronds-points. L'article qui repose sur une enquête menée pendant plusieurs mois sur celui du Rafour au Nord-Est de Grenoble (Isère), s'intéresse à l'émergence de ces lieux de résistance aux nouvelles épreuves démocratiques. Les Gilets jaunes qui rejettent toutes formes de hiérarchie, font du rond-point un nouvel espace public, lieu de débats, de dialogues et d'écoute, qui se donne à voir depuis la route et où l'on cherche autant à destituer les normes d'activité dominantes qu'à en instituer de nouvelles. On y parle redistribution des richesses ou démocratie tandis que les actes de solidarité internes se multiplient. L'objet technique ainsi approprié fait office de « dispositif apprenant » qui invalide l'hypothèse de « non lieu ». La transformation progressive du rond-point en « lieu » et celle de ses occupants en acteurs politiques, dessinent une « géographie en actes », discontinue, faite d'agencements temporaires intenses. Elle oblige à dépasser la notion de territoire pour celle de scène « associant à la fois un groupe de personnes qui bougent de place en place, les places sur lesquelles elles bougent et le mouvement lui-même ». Elle nécessite de s'intéresser aux pratiques spatiales et aux interactions spatio-temporelles entre individus, et contribue à l'émergence d'une « géographie situationnelle » intéressée à documenter et analyser ce qui « surgit ».
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International audience ; The geography of anger discussed here concerns the "Gilets Jaunes" (Yellow Vests) movement installed on the inhospitable roundabouts sites. The article, which is based on a survey carried out over several months on the Rafour roundabout, North-East of Grenoble (Isère), is interested in the emergence of these places of resistance to the new democratic challenges. The Gilets Jaunes, which reject all forms of hierarchy, turn the roundabout into a new public space, a place for debate, dialogue and listening, which can be seen from the road and where people are seeking as much to remove the dominant norms of activity as to institute new ones. Discussions revolve around the redistribution of wealth or democracy, while acts of internal solidarity are on the increase. The technical object thus appropriated serves as a "learning device" that invalidates the hypothesis of "no place". The gradual transformation of the roundabout into a " site" and its occupants' transformation into political actors, creates a discontinuous " geography in action", made of intense temporary arrangements. It forces us to go beyond the notion of territory to a concept of a stage "associating at the same time a group of people moving from place to place, the places on which they move and the movement itself". It requires an interest in spatial practices and spatio-temporal interactions between individuals, and contributes to the emergence of a "situational geography" interested in documenting and analyzing what "emerges". ; La géographie de la colère abordée ici est celle du mouvement des « Gilets jaunes » installés sur les sites inhospitalier des ronds-points. L'article qui repose sur une enquête menée pendant plusieurs mois sur celui du Rafour au Nord-Est de Grenoble (Isère), s'intéresse à l'émergence de ces lieux de résistance aux nouvelles épreuves démocratiques. Les Gilets jaunes qui rejettent toutes formes de hiérarchie, font du rond-point un nouvel espace public, lieu de débats, de dialogues et d'écoute, qui se ...
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International audience ; The article shows the rise of night as a field of interdisciplinary research (Night studies). Seeking to go beyond the equation of the night, it highlights the contributions of its exploration for the day such as positive disorientation and the learning of a night way of thinking to manage the contradictions of a hyper-modern society. A skill for everyone and for no one, the urban night forces exchange and cooperation and allows the integration of daily life issues and sensitive dimensions. This little-explored space-time is conducive to innovation in research methods and tools as well as in public policies. The night also makes it possible to open up some broader prospective work sites around the notions of temporary citizenship and governance as well as the urban planning of times. Finally, the article invites both further exploration and measurement: without light, no city at night, but too much light is a killer. ; L'article montre la montée en puissance de la nuit comme champ de recherche interdisciplinaire (Night studies). Cherchant à dépasser la mise en équation de la nuit, il met en évidence les apports de son exploration pour le jour comme la désorientation positive et l'apprentissage d'une pensée nuitale permettant de gérer les contradictions d'une société hypermoderne. Compétence de tout le monde et de personne, la nuit urbaine oblige à l'échange et à la coopération et permet d'intégrer les questions de vie quotidienne et les dimensions sensibles. Cet espace-temps peu exploré est propice à l'innovation dans les méthodes et les outils de recherche comme dans les politiques publiques. La nuit permet également d'ouvrir quelques chantiers prospectifs plus larges autour des notions de citoyenneté et de gouvernance temporaires et d'urbanisme des temps. Enfin, l'article invite à la fois à la poursuite de l'exploration et à la mesure : sans lumière pas de ville la nuit mais trop de lumière tue.
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