Les racines corporelles de la pensée
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 159, Heft 2, S. 111-127
ISSN: 2111-4587
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In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 159, Heft 2, S. 111-127
ISSN: 2111-4587
In: Informations sociales, Band 122, Heft 2, S. 6-15
Résumé L'auteur examine en anthropologue la question de la définition du mariage. À travers les évolutions historiques de la société française, les changements du droit, par la comparaison avec les traits que présente l'institution dans des sociétés différentes, elle montre que le mariage hétérosexuel est une formule parmi d'autres qui a particulièrement réussi en raison des avantages qu'elle présente, toutes formules ayant pour effet d'instaurer des espaces garantis et durables de paix entre des groupes antérieurement antagonistes.
In: Cahiers du genre, Band 35, Heft 2, S. 21-44
ISSN: 1968-3928
Résumé Plutôt qu'un état pulsionnel consubstantiel à l'être humain, la violence serait une réaction à l'état de sociabilité. Des constantes mettent en première place l'obligation de se définir par opposition et le classement entre même et différent est à la base du sentiment d'appartenance. Celui-ci se coule dans deux moules : l'entre-soi de la consanguinité et du territoire, et celui du genre. Des besoins et affects universels sont pris dans les métaphores du corps, du territoire, de l'aînesse. C'est leur manipulation plus ou moins organisée qui est créatrice de violence. Il y a donc une logique de l'intolérance, dont des exemples sont donnés. Une éthique universelle, à construire, est cependant possible.
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 4, Heft 1, S. 39-45
ISSN: 2104-404X
Dans cet entretien, Françoise Héritier définit la différence nuit-jour dans sa dimension anthropologique. Cette opposition, comme celle de la différence des sexes, thème d'étude de l'auteur, produit à l'intérieur d'une culture donnée toute une série de significations organisées en chaînes d'oppositions, dont l'anthropologie peut décrire les règles de fonctionnement. Il est donc logique que le jour soit toujours défini comme plus chaud, plus sec, positif, masculin, « politique »... que la nuit jugée plus froide, plus humide, négative, féminisée, irrationnelle..., ce dans la plupart des cultures connues. Car le masculin n'est jamais le symétrique égal du féminin.
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 36, Heft 4, S. 27-32
ISSN: 2111-4587
In: Inflexions, Band 17, Heft 2, S. 153-165
L'anthropologie permet de prendre conscience que la mise à l'écart, (depuis toujours) des femmes de la guerre et de l'armée, présentée comme une évidence fondée sur leur moindre force et le fait qu'elles portent la vie, n'est qu'une façon pour les hommes d'asseoir leur pouvoir. Et que vouloir donner un sens à la nature alors qu'il s'agit là essentiellement de culture est un archétype préhistorique. Si nous voulons que changent les mentalités, il faut de fait que les rapports de l'ordre archaïque se modifient.
In: Inflexions, Band 17, Heft 2, S. 19-29
L'anthropologie permet de prendre conscience que la mise à l'écart, (depuis toujours) des femmes de la guerre et de l'armée, présentée comme une évidence fondée sur leur moindre force et le fait qu'elles portent la vie, n'est qu'une façon pour les hommes d'asseoir leur pouvoir. Et que vouloir donner un sens à la nature alors qu'il s'agit là essentiellement de culture est un archétype préhistorique. Si nous voulons que changent les mentalités, il faut de fait que les rapports de l'ordre archaïque se modifient.
In: Le mouvement social, Band 189, Heft 4, S. 83-110
ISSN: 1961-8646
Résumé
In: Revue française de sociologie, Band 37, Heft 4, S. 672