Reflexions sur le ralliement des notables parisiens a Jacques Chirac
In: Revue française de science politique, Band 39, Heft 1, S. 34-48
ISSN: 0035-2950
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In: Revue française de science politique, Band 39, Heft 1, S. 34-48
ISSN: 0035-2950
World Affairs Online
In: Revue française de science politique, Band 39, Heft 1, S. 34-49
ISSN: 1950-6686
Réflexions sur le ralliement des notables parisiens à Jacques Chirac. Analyse des candidats de la majorité municipale de 1977. Florence Haegel.
Si, comme le suggèrent les principales analyses électorales, l'explication du succès de Jacques Chirac aux élections municipales parisiennes de 1977 doit être trouvée dans le phénomène de « ralliement des notables de la capitale » à sa candidature, pour comprendre le fondement du pouvoir municipal parisien, un retour à l'analyse des candidats de 1977 est indispensable. Il permet alors de cerner plus précisément cette notion assez floue de « notable parisien ». Le critère traditionnel de l'ancienneté de l'implantation électorale doit être complété par une analyse positionnelle. Une telle investigation permet de mettre en lumière la sur-représentation dans les listes chiraquiennes, par rapport aux listes d'Ornano, des candidats occupant des positions administratives à l'échelon parisien. Elle permet de dégager certains traits des moyens d'implantation de Jacques Chirac dans la capitale.
In: Revue française de science politique, Band 39, S. 34-40
ISSN: 0035-2950
Analysis of the electoral success of Jacques Chirac during the 1977 municipal elections. Summary in English.
In: Revue française de science politique, Band 71, Heft 5, S. 765-788
ISSN: 1950-6686
Cet article revient sur la contribution de Daniel Gaxie à la sociologie des partis et du militantisme, « Économie des partis et rétributions du militantisme » ( Revue française de science politique , 27 [1], février 1977, p. 123-154). Il propose de centrer l'analyse sur la dimension professionnelle des rétributions offertes par les partis. En s'appuyant sur la littérature française et internationale, il fournit des éléments empiriques confirmant la centralité de la distribution des postes pour comprendre aujourd'hui l'économie des partis politiques. Cette réflexion invite ainsi à réinterroger la distinction partiellement brouillée entre permanents, militants et professionnels ainsi que les effets sur la distribution des postes de la forte indexation des partis politiques aux cycles électoraux.
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 127, Heft 3, S. 59-83
ISSN: 0295-2319
Partant du constat que la notion de politisation est de plus en plus utilisée dans la science politique française et que ce succès va de pair avec une forte élasticité conceptuelle, cet article se donne pour objectif d'en clarifier les usages afin d'établir une cartographie raisonnée des problématiques de sciences sociales associées au mot « politisation ». Il aborde d'abord la controverse très fournie, en histoire politique, sur la politisation des campagnes françaises. Puis, il porte l'attention sur les multiples emplois de la notion en science politique, dégageant les principales controverses qui structurent les débats sur la politisation individuelle ou celle des enjeux et activités sociaux. Les auteurs proposent une combinatoire afin d'aider à identifier et préciser les manières dont on utilise cette notion.
In: Participations: Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté, Band 25, Heft 3, S. 83-107
ISSN: 2034-7669
Cet article questionne les ressorts et les freins à la participation des personnes précaires. Il s'appuie sur une enquête de terrain menée dans une association de solidarité et se centre sur la construction des identifications collectives des personnes accompagnées. Il souligne le rôle de l'association dans le façonnage de ces identifications ainsi que leur fragmentation. Ensemble, ces deux mécanismes rendent difficile une prise de parole collective. Il insiste enfin sur la manière dont émerge rarement une parole collective en posant la question des responsables de la pauvreté.
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 32, Heft 127, S. 59-83
ISSN: 0295-2319
World Affairs Online
Este artículo se interroga acerca del impacto que tuvieron las reglas institucionales sobre la organización de los partidos políticos para el caso de Francia. Compara los efectos de la presidencialización sobre los dos principales partidos franceses, el Partido Socialista y el UMP (ex Unión por un Movimiento Popular) /Los Republicanos. En contra de un institucionalismo clásico que consideraba que esos partidos se habrían adaptado de manera pasiva, automática y unívoca a la restricción, aquí se defiende la idea de que estos partidos están atravesados por dinámicas contradictorias que refieren tanto a la lógica presidencial como parlamentaria y local. También se demuestra que esta adaptación fue compleja, indirecta y largo tiempo demorada en la medida en que ella respondió principalmente a las lógicas internas de los partidos y a lógicas de mimetismo.
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In: The Presidentialization of Political Parties, S. 88-106
In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 3, S. 483-511
ISSN: 1950-6686
Résumé Cet article confronte les réponses à un questionnaire et les interventions dans des entretiens collectifs portant sur les attitudes à l'égard de l'intégration européenne réalisés en 2005-2006. Il compare également les positions sur l'Europe avec celles obtenues sur deux autres thèmes, l'État providence et l'immigration. Il soulève donc à la fois la question de la variabilité des opinions et celle de l'apport spécifique des entretiens collectifs. Il montre une certaine congruence des deux techniques d'enquête mais souligne également l'existence de subtils décalages. Ceux-ci ne sont pas imputables aux individus en tant que tels mais relèvent d'abord des thèmes et des contextes de discussion. Cette exploration fournit des premiers éléments de preuve confortant l'idée selon laquelle les entretiens collectifs sont particulièrement utiles pour saisir les positions des moins dotés socialement et politiquement parmi les citoyens.
In: Revue française de science politique, Band 61, Heft 3, S. 391-397
ISSN: 1950-6686
Auparavant marginale, la méthodologie qualitative des entretiens collectifs est désormais d'un usage plus fréquent en science politique. En lui consacrant un dossier, où les auteurs rendent compte de leur expérience de recherches empiriques, la RFSP entend favoriser le débat sur les méthodes en science politique et s'interroger sur les usages que font les politistes des dispositifs « multiméthodes ». Une large partie des ouvrages socio-historiques traités dans la chronique bibliographique de ce numéro contribue également à cette réflexion
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This article compares responses to questionnaires and contributions to focus groups carried out in 2005-2006 as part of research on attitudes toward European integration. It also compares the stances taken on Europe with those taken on two other issues, the welfare state and immigration. It therefore addresses questions about both the variability of opinions and the specific contribution of focus groups. It demonstrates a certain congruence between the two techniques as well as the existence of subtle shifts. These shifts are not attributable to individuals as such but to topics and to the contexts of discussion. This exploration provides evidence that focus groups are particularly useful to understand how citizens – and among them those with fewer social and political resource – are taking a stand. ; Cet article confronte les réponses à un questionnaire et les interventions dans des entretiens collectifs portant sur les attitudes à l'égard de l'intégration européenne réalisés en 2005-2006. Il compare également les positions sur l'Europe avec celles obtenues sur deux autres thèmes, l'État providence et l'immigration. Il soulève donc à la fois la question de la variabilité des opinions et celle de l'apport spécifique des entretiens collectifs. Il montre une certaine congruence des deux techniques d'enquête mais souligne également l'existence de subtils décalages. Ceux-ci ne sont pas imputables aux individus en tant que tels mais relèvent d'abord des thèmes et des contextes de discussion. Cette exploration fournit des premiers éléments de preuve confortant l'idée selon laquelle les entretiens collectifs sont particulièrement utiles pour saisir les positions des moins dotés socialement et politiquement parmi les citoyens.
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L'idée de consacrer un numéro de la Revue française de science politique à l'usage des entre- tiens collectifs (EC) part du constat que cette technique de recueil des données, totalement marginale il y a quelques années dans le champ de la science politique française, est de plus en plus souvent utilisée. En 2004, au moment de la publication du petit sur Les entretiens collectifs dans la collection « L'enquête et ses méthodes », les références de science politique signalées étaient rares. En 2009, une sorte de frémissement était perceptible puisque quelques thèses et des projets de recherche utilisant cette technique étaient disponibles. Ce mouvement nous a semblé justifier l'organisation d'une journée d'étude dans le cadre de l'Association française de science politique (AFSP). Nous nous étions donnés pour objectif de faire un état des lieux des objets ou des problématiques à travers lesquels la recherche fondamentale dans les sciences sociales du politique, mais également la recherche appliquée, en incluant le secteur des études marketing, avaient recours aux EC. Ce numéro est le prolongement de cette manifestation mais il ne rassemble que des contributions consacrées aux usages scientifiques. Depuis 2009, les choses semblent encore avoir évolué, puisqu'on trouve des indices supplémentaires d'une diffusion de la technique dans le milieu des politistes et au-delà. Ces recherches constituent, de par leur nombre mais aussi leur diversité, une masse critique permettant de tirer un premier bilan au moment où la nécessité de dynamiser le débat sur les méthodes en science politique est régulièrement mise en avant. L'inclusion d'un volet d'EC dans un projet de recherche est aujourd'hui une pratique de moins en moins exceptionnelle, même si, le plus souvent, ils font office de complément idéal dans la mise en place d'un dispositif « multiméthodes ». Ils s'inscrivent égale- ment parfois au sein d'enquêtes de type ethnographique, que leur recours soit programmé – quand il s'agit, par exemple, d'étudier le système ...
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This article compares responses to questionnaires and contributions to focus groups carried out in 2005-2006 as part of research on attitudes toward European integration. It also compares the stances taken on Europe with those taken on two other issues, the welfare state and immigration. It therefore addresses questions about both the variability of opinions and the specific contribution of focus groups. It demonstrates a certain congruence between the two techniques as well as the existence of subtle shifts. These shifts are not attributable to individuals as such but to topics and to the contexts of discussion. This exploration provides evidence that focus groups are particularly useful to understand how citizens – and among them those with fewer social and political resource – are taking a stand. ; Cet article confronte les réponses à un questionnaire et les interventions dans des entretiens collectifs portant sur les attitudes à l'égard de l'intégration européenne réalisés en 2005-2006. Il compare également les positions sur l'Europe avec celles obtenues sur deux autres thèmes, l'État providence et l'immigration. Il soulève donc à la fois la question de la variabilité des opinions et celle de l'apport spécifique des entretiens collectifs. Il montre une certaine congruence des deux techniques d'enquête mais souligne également l'existence de subtils décalages. Ceux-ci ne sont pas imputables aux individus en tant que tels mais relèvent d'abord des thèmes et des contextes de discussion. Cette exploration fournit des premiers éléments de preuve confortant l'idée selon laquelle les entretiens collectifs sont particulièrement utiles pour saisir les positions des moins dotés socialement et politiquement parmi les citoyens.
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