Une méthode pour la détection du rayonnement gravifique par son interaction avec le rayonnement électromagnétique, proposée par Braginskii et Menskii, est examinée et une variante améliorée de cette méthode est présentée. Les aspects quantiques des phénomènes en question sont discutés ; il en résulte qu'un champ gravifique quantifié d'après la méthode de Gupta-Feynman donne lieu à des changements des fréquences du rayonnement électromagnétique lesquels ne se manifestent pas dans l'approximation classique et qui pourraient devenir observables.
Différentes expériences sur la détection des ondes gravifiques par leur interaction avec le champ électromagnétique sont discutées et classifiées. Les résultats du traitement des phénomènes par la théorie classique et quantique sont comparés. Trois types d'expériences sont distingués : A. Expériences où le champ électromagnétique interagit avec un corps élastique et avec le champ gravifique. B. Expériences sur l'interaction du champ électromagnétique avec le champ gravifique dans le voisinage d'une source sans présence d'un corps élastique. C. Expériences déterminant les changements des fréquences résultant de l'interaction des deux champs au voisinage d'une source. Les phénomènes sont traités au début à l'approximation ponctuelle habituelle des rayons lumineux dans le champ gravifique ensuite la propagation des champs électromagnétiques extérieurs d'après la théorie de Maxwell est introduite en approximation linéaire et finalement il est montré comment la situation est modifiée si l'échange d'énergie entre les champs a lieu par quanta. La différence se montre surtout par le rayonnement gravifique des trains d'ondes électromagnétiques continus au voisinage d'une source. Le traitement est adapté le mieux possible à la théorie classique et seulement un minimum de connaissance est demandé sur la théorie quantique du champ gravifique.
Motivé par la non-compatibilité des relations de commutation, [P,Q] = ih dans le cas d'un spectre discret d'une de ces variables, un opérateur de position modifié est introduit qui tient compte des conditions dans un univers fermé et modifie les relations de commutation sans devenir en conflit avec l'expérience. A l'approximation d'un espace fermé à une dimension spatiale le problème de l'oscillateur linéaire est traité.
It is shown that the Lagrangian of General Relativity can be put in a form that makes transparent its formal relation with a field theory of spin two in flat space. The self interaction by which General Relativity emerges from the linear theory can be determined term by term by a simple substitution. This is also achieved for the symmetrized energy momentum tensor of this Lagrangian. Some related questions are discussed.