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In: Revue française de socio-économie: Rfse, Band 16, Heft 1, S. 119-139
Cet article présente la première étude empirique sur données françaises de la justice disciplinaire au sein de la profession d'avocat. Celle-ci sanctionne le respect par les avocats de leurs obligations déontologiques. Nous mettons en évidence l'ambiguïté d'une telle justice, soumise au « dilemme professionnel » : vaut-il mieux exposer ou dissimuler les infractions ? Nous soulignons de plus la persistance d'une logique collégiale sur un marché du droit où la logique marchande s'impose de façon croissante.
In: Revue économique, Band 67, Heft HS1, S. 171-183
ISSN: 1950-6694
La profession d'avocat est marquée par la pluralité – des cabinets, des services et des valeurs. Si elle caractérise une partie de l'activité, la logique marchande (la recherche du profit maximal) n'y est pas la seule logique à l'œuvre. Son extension, stimulée par la politique de déréglementation actuelle, est-elle la solution pour mieux réguler le marché des services juridiques ? Recourant à une approche originale de la rationalité, cet article s'interroge sur les motivations des avocats à se conformer à la réglementation de leur profession et sur leurs réactions à la dérégulation du marché. Il montre que cette dernière ne produira pas systématiquement les effets attendus de baisse du prix et d'amélioration de la qualité des services.
In: Journal of the history of economic thought, Band 31, Heft 2, S. 215-232
ISSN: 1469-9656
In: International review of law and economics, Band 23, Heft 4, S. 405-420
ISSN: 0144-8188
In: Politiques et management public: PMP, Band 18, Heft 2, S. 69-92
ISSN: 0758-1726, 2119-4831
In: Economic history of developing regions, Band 36, Heft 1, S. 82-115
ISSN: 2078-0397
In: European journal of law and economics, Band 57, Heft 1-2, S. 1-35
ISSN: 1572-9990
This book offers new perspectives on global phenomena that play a major role in today's society and deeply shape the actions of individuals, organizations and nations. In a complex and rapidly changing environment, decision-makers need to gain a better understanding of global phenomena to adapt and to anticipate the evolution of the global context. The authors--ten renowned international scholars of anthropology, economics, law, management and political science--propose an interdisciplinary and comparative approach to social sciences. They analyse how international phenomena, such as globalisation or transnationalisation, transform the disciplines of social sciences from an epistemological standpoint. Explaining what 'global' means in difference disciplines, the authors analyse several global phenomena that characterise today's international environment such as the circulation of norms and ideas, the linkages between war and globalization, corporate governance, and the impact of multinational enterprises on sustainable development and poverty reduction. Providing examples of analytical disciplinary approaches and guidelines for decision-makers in a fast-changing global context this book will be useful to scholars and students of anthropology, economics, law, management and political science as well as practitioners in the private and public sectors.
Intro -- Foreword -- Introduction -- Contents -- About the Authors -- Part I: Political Science -- War and Globalization: Understanding the Linkages -- Introduction -- A New Rationalist Debate: Realism vs. Liberalism in IR Theory -- Realist Tradition: Globalization Has No Effects on War -- Liberal Tradition: Globalization Makes War Futile -- Epistemic Beliefs: How Rationalists Are Conservatives -- An Epistemic Revolution: The End of Clausewitz's World -- New Wars -- New Militarism -- To Change Mental Maps: How Post-clausewitzians Are Revolutionists -- A Via Media: From Warfare to a 'Global State of War' -- The Ductility of Warfare -- A Central Normative Clash -- A New "Global State of War" -- Conclusion -- References -- Part II: Management -- Multinational Enterprises and Sustainable Development in Emerging Markets -- Introduction -- The Critical Literature -- Multinationals in Emerging Markets -- Factors Influencing MNEs and Governments Relationship -- The Changing Nature of the Relationship -- Managing Increasing Interdependence -- Conclusion -- References -- Multinational Enterprises and the Challenges of Globalization -- Introduction -- Multinational Enterprises in the Global Economy -- The World's Leading Multinationals -- Foreign Direct Investments of Multinational Enterprises -- The Expansion of Multinational Enterprises into Asian Markets -- The Attractiveness of Asian Markets -- The Regional Organization of Activities -- Adapting Managerial Practices to Succeed in Asia -- Conclusion -- References -- Part III: Economics -- Globalization and Climate Change -- Introduction -- Epistemology and Nature of Climate Change -- The Kaya (IPAT) Identity -- Economic Growth and Sustainable Development -- Bioeconomics: A New Paradigm -- References
In: Global Phenomena and Social Sciences: An Interdisciplinary and Comparative Approach, (Eds.) Berge, J.S., Harnay, S., Mayrhofer, U., Obadia, L., ISBN 978-3-319-60179-3, Springer International Publishing, Forthcoming
SSRN
Working paper
In: La Revue du MAUSS, Band 33, Heft 1, S. 363-384
ISSN: 1776-3053
À travers plusieurs rapports, la Commission européenne a imposé l'idée que les professions libérales se protégeraient indûment contre la concurrence : c'est ainsi que la suppression des règles traditionnelles de la profession d'avocats, permettrait une baisse du prix de leurs prestations, en créant un « marché des services juridiques », aux lieu et place d'un Ordre professionnel. Cette idée ne résiste pas – même du point de vue de la théorie économique standard - à la prise en compte du fait évident que l'effet-prix de la concurrence ne doit jamais être séparé de l'effet-qualité. La mise en mouvement du droit par les avocats pose des problèmes de coordination en qualité, insolubles dans la logique du marché, mais à la portée de celle d'un ordre professionnel.
Le rapport qui suit est le fruit d'un an de recherche collective sur les conséquences économiques de la libéralisation du marché des services juridiques.Les matériaux qui ont servi à la construction de ce rapport sont de trois types : (i) un examen critique des arguments et des données mobilisés par les rapports de la Commission et diverses études concluant à l'opportunité de cette libéralisation ; (ii) un travail théorique interdisciplinaire entre économistes institutionnalistes et spécialistes de sociologie économique sur, d'une part, la logique de fonctionnement de la profession d'avocat en France, d'autre part, la notion de qualité appliquée aux différents registres de la prestation d'un avocat ; (iii) vingt-quatre entretiens semi-directifs d'une durée de 2 à 3 heures dans des cabinets d'avocats (Paris / province, en : droit social, droit de la famille, droit des affaires (notamment droit de la distribution, et droit des fusions acquisitions)), plus 3 entretiens ouverts avec des collaborateurs ; les 24 entretiens semi-directifs ont été intégralement transcrits (soit un volume de 700 pages) et les 3 entretiens ouverts ont fait l'objet d'une note synthétique. Ces différents matériaux ont été utilisés de façon séquentielle et cependant interactive. En effet les matériaux de type (i) ont débouché sur la nécessité d'une investigation de la notion de qualité, au centre du type (ii), ce qui a structuré le questionnaire utilisé pour le type (iii), dont les réponses, en retour, ont guidé le travail théorique de (re)construction, dans le type (ii), et conforté les critiques formulées à l'encontre du type (i).Le contenu (et pas seulement le plan) de ce rapport reflète(nt) cette méthode de travail. Le rapport consiste d'abord en un texte synthétique (SYNTHESES 1 à 5), une sorte de relevé de conclusions, que l'on a voulu aussi bref que possible, et, nous l'espérons, accessible au non-spécialiste de l'économie institutionnaliste ou de la sociologie économique. Cinq développements substantiels (ANALYSES 1 à 5) l'accompagnent, pour expliciter et argumenter ce qui est seulement énoncé et affirmé dans le texte synthétique : c'est là que l'on trouvera les justifications théoriques (empruntées à l'économie institutionnaliste et à la nouvelle sociologie économique), et empiriques (par renvoi aux entretiens réalisés) – à l'exception du premier développement, dédié à la seule critique des rapports produits ou inspirés par la Commission.La succession de ces justifications est tout sauf anecdotique ; elle est liée à la progression des (hypo)thèses exposées dans le corps du texte. En ce sens, ces développements ne sont pas à considérer comme des annexes de la construction, tels des commentaires détaillés à consulter pour plus de précisions en fin de raisonnement, mais comme des fondations - comme une infrastructure que l'on re-visiterait à chaque étape-clé de l'élaboration du raisonnement, pour s'assurer de sa cohérence et de sa solidité.Dans ce qui suit, nous allons chercher à analyser différentes formes de régulation des activités juridiques en partant de la remise en cause de la régulation professionnelle classique à la fois politiquement, par la commission européenne ainsi que par les pouvoirs publics nationaux (Rapport Attali, 2008), et économiquement, de façon plus diffuse, par l'émergence de nouvelles formes organisationnelles des activités juridiques. C'est à partir de ce type d'interrogation que nous avons questionné nos interlocuteurs, sans oublier qu'ils ont eux-mêmes différents points de vue sur les modèles d'activité ou de régulation de la concurrence.L'expression de ces points de vue dépend, en partie, de leur position, notamment de la nature de l'activité dans laquelle ils sont engagés. C'est pour cette raison que nous avons décidé, dans le cadre de cette pré-enquête, de faire varier nos domaines d'investigation (droit de la famille, droit social et droit des affaires), en même temps que le type de concurrence (prix/qualité). A partir de ces variations d'observation, nous avons aménagé un espace de débat analytique pour une confrontation renouvelée du modèle de l'Ordre professionnel et du modèle du Marché, en ce qui concerne le métier d'avocat et la fourniture de services juridiques. L'autre aspect du renouvellement souhaité tenait à notre souci de ne pas en rester aux arguments traditionnels, et d'exploiter toutes les avancées récentes, y compris hétérodoxes, de la recherche en sciences sociales sur le marché, le droit et l'économie.L'hypothèse de travail qui est à la base de ce double renouvellement pose que la concurrence, sur le « marché des services juridiques », porte autant ou davantage sur la qualité que sur les prix. Cette idée, dans son énoncé général, n'est pas neuve (Karpik, 1989, 1995 ; Copenhagen Economics, 2006). Mais c'est pour nous une raison supplémentaire de nous étonner que ses conséquences logiques n'aient jamais été systématiquement inventoriée par les économistes – comme nous nous proposons de le faire dans cette étude.
BASE
Le rapport qui suit est le fruit d'un an de recherche collective sur les conséquences économiques de la libéralisation du marché des services juridiques.Les matériaux qui ont servi à la construction de ce rapport sont de trois types : (i) un examen critique des arguments et des données mobilisés par les rapports de la Commission et diverses études concluant à l'opportunité de cette libéralisation ; (ii) un travail théorique interdisciplinaire entre économistes institutionnalistes et spécialistes de sociologie économique sur, d'une part, la logique de fonctionnement de la profession d'avocat en France, d'autre part, la notion de qualité appliquée aux différents registres de la prestation d'un avocat ; (iii) vingt-quatre entretiens semi-directifs d'une durée de 2 à 3 heures dans des cabinets d'avocats (Paris / province, en : droit social, droit de la famille, droit des affaires (notamment droit de la distribution, et droit des fusions acquisitions)), plus 3 entretiens ouverts avec des collaborateurs ; les 24 entretiens semi-directifs ont été intégralement transcrits (soit un volume de 700 pages) et les 3 entretiens ouverts ont fait l'objet d'une note synthétique. Ces différents matériaux ont été utilisés de façon séquentielle et cependant interactive. En effet les matériaux de type (i) ont débouché sur la nécessité d'une investigation de la notion de qualité, au centre du type (ii), ce qui a structuré le questionnaire utilisé pour le type (iii), dont les réponses, en retour, ont guidé le travail théorique de (re)construction, dans le type (ii), et conforté les critiques formulées à l'encontre du type (i).Le contenu (et pas seulement le plan) de ce rapport reflète(nt) cette méthode de travail. Le rapport consiste d'abord en un texte synthétique (SYNTHESES 1 à 5), une sorte de relevé de conclusions, que l'on a voulu aussi bref que possible, et, nous l'espérons, accessible au non-spécialiste de l'économie institutionnaliste ou de la sociologie économique. Cinq développements substantiels (ANALYSES 1 à 5) l'accompagnent, pour expliciter et argumenter ce qui est seulement énoncé et affirmé dans le texte synthétique : c'est là que l'on trouvera les justifications théoriques (empruntées à l'économie institutionnaliste et à la nouvelle sociologie économique), et empiriques (par renvoi aux entretiens réalisés) – à l'exception du premier développement, dédié à la seule critique des rapports produits ou inspirés par la Commission.La succession de ces justifications est tout sauf anecdotique ; elle est liée à la progression des (hypo)thèses exposées dans le corps du texte. En ce sens, ces développements ne sont pas à considérer comme des annexes de la construction, tels des commentaires détaillés à consulter pour plus de précisions en fin de raisonnement, mais comme des fondations - comme une infrastructure que l'on re-visiterait à chaque étape-clé de l'élaboration du raisonnement, pour s'assurer de sa cohérence et de sa solidité.Dans ce qui suit, nous allons chercher à analyser différentes formes de régulation des activités juridiques en partant de la remise en cause de la régulation professionnelle classique à la fois politiquement, par la commission européenne ainsi que par les pouvoirs publics nationaux (Rapport Attali, 2008), et économiquement, de façon plus diffuse, par l'émergence de nouvelles formes organisationnelles des activités juridiques. C'est à partir de ce type d'interrogation que nous avons questionné nos interlocuteurs, sans oublier qu'ils ont eux-mêmes différents points de vue sur les modèles d'activité ou de régulation de la concurrence.L'expression de ces points de vue dépend, en partie, de leur position, notamment de la nature de l'activité dans laquelle ils sont engagés. C'est pour cette raison que nous avons décidé, dans le cadre de cette pré-enquête, de faire varier nos domaines d'investigation (droit de la famille, droit social et droit des affaires), en même temps que le type de concurrence (prix/qualité). A partir de ces variations d'observation, nous avons aménagé un espace de débat analytique pour une confrontation renouvelée du modèle de l'Ordre professionnel et du modèle du Marché, en ce qui concerne le métier d'avocat et la fourniture de services juridiques. L'autre aspect du renouvellement souhaité tenait à notre souci de ne pas en rester aux arguments traditionnels, et d'exploiter toutes les avancées récentes, y compris hétérodoxes, de la recherche en sciences sociales sur le marché, le droit et l'économie.L'hypothèse de travail qui est à la base de ce double renouvellement pose que la concurrence, sur le « marché des services juridiques », porte autant ou davantage sur la qualité que sur les prix. Cette idée, dans son énoncé général, n'est pas neuve (Karpik, 1989, 1995 ; Copenhagen Economics, 2006). Mais c'est pour nous une raison supplémentaire de nous étonner que ses conséquences logiques n'aient jamais été systématiquement inventoriée par les économistes – comme nous nous proposons de le faire dans cette étude.
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Le rapport qui suit est le fruit d'un an de recherche collective sur les conséquences économiques de la libéralisation du marché des services juridiques.Les matériaux qui ont servi à la construction de ce rapport sont de trois types : (i) un examen critique des arguments et des données mobilisés par les rapports de la Commission et diverses études concluant à l'opportunité de cette libéralisation ; (ii) un travail théorique interdisciplinaire entre économistes institutionnalistes et spécialistes de sociologie économique sur, d'une part, la logique de fonctionnement de la profession d'avocat en France, d'autre part, la notion de qualité appliquée aux différents registres de la prestation d'un avocat ; (iii) vingt-quatre entretiens semi-directifs d'une durée de 2 à 3 heures dans des cabinets d'avocats (Paris / province, en : droit social, droit de la famille, droit des affaires (notamment droit de la distribution, et droit des fusions acquisitions)), plus 3 entretiens ouverts avec des collaborateurs ; les 24 entretiens semi-directifs ont été intégralement transcrits (soit un volume de 700 pages) et les 3 entretiens ouverts ont fait l'objet d'une note synthétique. Ces différents matériaux ont été utilisés de façon séquentielle et cependant interactive. En effet les matériaux de type (i) ont débouché sur la nécessité d'une investigation de la notion de qualité, au centre du type (ii), ce qui a structuré le questionnaire utilisé pour le type (iii), dont les réponses, en retour, ont guidé le travail théorique de (re)construction, dans le type (ii), et conforté les critiques formulées à l'encontre du type (i).Le contenu (et pas seulement le plan) de ce rapport reflète(nt) cette méthode de travail. Le rapport consiste d'abord en un texte synthétique (SYNTHESES 1 à 5), une sorte de relevé de conclusions, que l'on a voulu aussi bref que possible, et, nous l'espérons, accessible au non-spécialiste de l'économie institutionnaliste ou de la sociologie économique. Cinq développements substantiels (ANALYSES 1 à 5) l'accompagnent, pour expliciter et argumenter ce qui est seulement énoncé et affirmé dans le texte synthétique : c'est là que l'on trouvera les justifications théoriques (empruntées à l'économie institutionnaliste et à la nouvelle sociologie économique), et empiriques (par renvoi aux entretiens réalisés) – à l'exception du premier développement, dédié à la seule critique des rapports produits ou inspirés par la Commission.La succession de ces justifications est tout sauf anecdotique ; elle est liée à la progression des (hypo)thèses exposées dans le corps du texte. En ce sens, ces développements ne sont pas à considérer comme des annexes de la construction, tels des commentaires détaillés à consulter pour plus de précisions en fin de raisonnement, mais comme des fondations - comme une infrastructure que l'on re-visiterait à chaque étape-clé de l'élaboration du raisonnement, pour s'assurer de sa cohérence et de sa solidité.Dans ce qui suit, nous allons chercher à analyser différentes formes de régulation des activités juridiques en partant de la remise en cause de la régulation professionnelle classique à la fois politiquement, par la commission européenne ainsi que par les pouvoirs publics nationaux (Rapport Attali, 2008), et économiquement, de façon plus diffuse, par l'émergence de nouvelles formes organisationnelles des activités juridiques. C'est à partir de ce type d'interrogation que nous avons questionné nos interlocuteurs, sans oublier qu'ils ont eux-mêmes différents points de vue sur les modèles d'activité ou de régulation de la concurrence.L'expression de ces points de vue dépend, en partie, de leur position, notamment de la nature de l'activité dans laquelle ils sont engagés. C'est pour cette raison que nous avons décidé, dans le cadre de cette pré-enquête, de faire varier nos domaines d'investigation (droit de la famille, droit social et droit des affaires), en même temps que le type de concurrence (prix/qualité). A partir de ces variations d'observation, nous avons aménagé un espace de débat analytique pour une confrontation renouvelée du modèle de l'Ordre professionnel et du modèle du Marché, en ce qui concerne le métier d'avocat et la fourniture de services juridiques. L'autre aspect du renouvellement souhaité tenait à notre souci de ne pas en rester aux arguments traditionnels, et d'exploiter toutes les avancées récentes, y compris hétérodoxes, de la recherche en sciences sociales sur le marché, le droit et l'économie.L'hypothèse de travail qui est à la base de ce double renouvellement pose que la concurrence, sur le « marché des services juridiques », porte autant ou davantage sur la qualité que sur les prix. Cette idée, dans son énoncé général, n'est pas neuve (Karpik, 1989, 1995 ; Copenhagen Economics, 2006). Mais c'est pour nous une raison supplémentaire de nous étonner que ses conséquences logiques n'aient jamais été systématiquement inventoriée par les économistes – comme nous nous proposons de le faire dans cette étude.
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