Du déchet: philosophie des immondices ; corps, ville, industrie
In: Prix scientifique
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In: Prix scientifique
In: Questions de communication, Heft 43, S. 402-404
ISSN: 2259-8901
In: Questions de communication, Heft 43, S. 473-475
ISSN: 2259-8901
In: Questions de communication, Heft 38, S. 622-626
ISSN: 2259-8901
In: Questions de communication, Heft 36, S. 343-345
ISSN: 2259-8901
In: Questions de communication, Heft 36, S. 367-368
ISSN: 2259-8901
Quelles sont les conditions pour instaurer une justice environnementale sur les territoires ? Au regard de la société du risque, et des risques en santé-environnement en particulier, quels publics sont concernés ? Quels sont les milieux impactés ? Comment les acteurs peuvent-ils engager des politiques publiques de réduction contre les inégalités sociales en santé environnement sur les territoires ? Les mouvements de l'Environmental Justice aux Etats-Unis dans les années 1980-90 sont nés d'une contestation de discriminations visant des minorités ethniques. La proximité entre habitats et sites de stockage de déchets toxiques ou d'industries chimiques est devenue l'objet d'une lutte contre des situations de traitement inégal et injuste des populations. La réforme américaine engagée dans les procédures d'installations et d'aménagements industriels et urbains fait explicitement valoir l'argument de la justice environnementale depuis 1991. En France, sans qu'il y ait de revendication d'une justice environnementale socialement formulée, se posent néanmoins des problématiques de risques en santé-environnement. Larépartition inégale de publics sur des secteurs à fort impact environnemental avéré ou attendu, interroge sur les processus d'occupation des espaces urbains. Les disparités territoriales de conditions de vie des publics prennent des formes d'inégalités méritant une explicitation en termes de justice sociale. Afin de définir « les inégalités de quoi » et les « inégalités entre qui », il est question de l'idée de justice et de ses principes. La culture du risque des sociétés post-modernes (risques en tant qu'évènements statistiquement probables) ouvre l'horizon des futurs possibles. Mais la santé et l'environnement relèvent-ils du domaine « assurantiel » ? La question des risques et de la justice sociale repose sur d'autres régimes de connaissances et d'expériences. La santé constitue-t-elle une valeur, un « bien » singulier ? Reste-t-elle non divisible, et à ce titre nonnégociable ? Si tel est le cas, requérant une vision pleine et entière de l'homme, l'approche anthropologique y répondrait. Mais en outre, l'environnement peut-il aussi devenir « objet de justice » ? Les situations d'exposition et de gestion de risques requièrent une approche compréhensive de la perception des risques par les publics (« parties-concernées »). Les déterminants culturels portent sur l'imperceptibilité de facteurs dits « xénobiotiques» (nanoparticules, ondes électromagnétiques, substances chimiques, etc.), sur l'incertitude et l'imprévisibilité des effets sanitaires. Les faibles capacités d'agir et de contrôler cesnouveaux éléments renforcent le besoin de savoir. Les milieux urbains ont été investigués spatialement pour discerner des répartitions inégales et injustes des publics. Face au bruit, à la pollution atmosphérique, à des odeurs, à des micropolluants dans les eaux, à des installations dangereuses, certains publics sont sur-exposés et sont affectés sur le plan sanitaire. Au-delàd'une logique préventive ou curative, il s'agit de penser la santé humaine selon l'ensemble des déterminants de santé (Organisation Mondiale de la Santé, 1946). En concevant un urbanisme centré sur les habitants, les mondes urbains sont pensés au sens d'une ville de qualité, juste et favorable à la santé (« healthy-cities », villes-santé de l'OMS).xénobiotiques : Du grec ancien ξενος « étranger » et βιος « vie », désigne une substance présente dans un organisme vivant mais qui lui est étrangère, et possédant des propriétés toxiques, même à très faible concentration.
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Quelles sont les conditions pour instaurer une justice environnementale sur les territoires ? Au regard de la société du risque, et des risques en santé-environnement en particulier, quels publics sont concernés ? Quels sont les milieux impactés ? Comment les acteurs peuvent-ils engager des politiques publiques de réduction contre les inégalités sociales en santé environnement sur les territoires ? Les mouvements de l'Environmental Justice aux Etats-Unis dans les années 1980-90 sont nés d'une contestation de discriminations visant des minorités ethniques. La proximité entre habitats et sites de stockage de déchets toxiques ou d'industries chimiques est devenue l'objet d'une lutte contre des situations de traitement inégal et injuste des populations. La réforme américaine engagée dans les procédures d'installations et d'aménagements industriels et urbains fait explicitement valoir l'argument de la justice environnementale depuis 1991. En France, sans qu'il y ait de revendication d'une justice environnementale socialement formulée, se posent néanmoins des problématiques de risques en santé-environnement. Larépartition inégale de publics sur des secteurs à fort impact environnemental avéré ou attendu, interroge sur les processus d'occupation des espaces urbains. Les disparités territoriales de conditions de vie des publics prennent des formes d'inégalités méritant une explicitation en termes de justice sociale. Afin de définir « les inégalités de quoi » et les « inégalités entre qui », il est question de l'idée de justice et de ses principes. La culture du risque des sociétés post-modernes (risques en tant qu'évènements statistiquement probables) ouvre l'horizon des futurs possibles. Mais la santé et l'environnement relèvent-ils du domaine « assurantiel » ? La question des risques et de la justice sociale repose sur d'autres régimes de connaissances et d'expériences. La santé constitue-t-elle une valeur, un « bien » singulier ? Reste-t-elle non divisible, et à ce titre nonnégociable ? Si tel est le cas, requérant ...
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Quelles sont les conditions pour instaurer une justice environnementale sur les territoires ? Au regard de la société du risque, et des risques en santé-environnement en particulier, quels publics sont concernés ? Quels sont les milieux impactés ? Comment les acteurs peuvent-ils engager des politiques publiques de réduction contre les inégalités sociales en santé environnement sur les territoires ? Les mouvements de l'Environmental Justice aux Etats-Unis dans les années 1980-90 sont nés d'une contestation de discriminations visant des minorités ethniques. La proximité entre habitats et sites de stockage de déchets toxiques ou d'industries chimiques est devenue l'objet d'une lutte contre des situations de traitement inégal et injuste des populations. La réforme américaine engagée dans les procédures d'installations et d'aménagements industriels et urbains fait explicitement valoir l'argument de la justice environnementale depuis 1991. En France, sans qu'il y ait de revendication d'une justice environnementale socialement formulée, se posent néanmoins des problématiques de risques en santé-environnement. Larépartition inégale de publics sur des secteurs à fort impact environnemental avéré ou attendu, interroge sur les processus d'occupation des espaces urbains. Les disparités territoriales de conditions de vie des publics prennent des formes d'inégalités méritant une explicitation en termes de justice sociale. Afin de définir « les inégalités de quoi » et les « inégalités entre qui », il est question de l'idée de justice et de ses principes. La culture du risque des sociétés post-modernes (risques en tant qu'évènements statistiquement probables) ouvre l'horizon des futurs possibles. Mais la santé et l'environnement relèvent-ils du domaine « assurantiel » ? La question des risques et de la justice sociale repose sur d'autres régimes de connaissances et d'expériences. La santé constitue-t-elle une valeur, un « bien » singulier ? Reste-t-elle non divisible, et à ce titre nonnégociable ? Si tel est le cas, requérant ...
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International audience ; Neurobiologist Henri Laborit (1914-1995), a renowned French researcher and philosopher, first developed anesthetic methods to artificially hibernate wounded soldiers being operated. He distinguished himself with his work on the synthesis of the first antidepressants used in neuropsychiatry in the 1950ies. In-depth understanding of the neuro-cerebral system and its implications for the comportment of animals and humans led Laborit to develop a global and interdisciplinary reflection on human comportment in society. Beyond the analysis of biological and neurophysiological aspects, Laborit promoted and applied a veritable interdisciplinary approach by bringing in cybernetics and systems theories to explore the regulations at work at each level of biological and sociological organizations. The seminar « Biology and urbanism », held between 1968 and 1971 at the Paris-Vincennes Experimental Faculty, is based on this cybernetics and systems approach applied to the dynamics of urban systems. His book L'homme et la ville (Man and the City, Flammarion, 1971) illustrates this epistemological posture by which the life sciences shed light on the political organization of human societies. ; Henri Laborit (1914-1995) est un neurochirurgien ayant mis au point les premiers procédés d'anesthésie par hibernation pour opérer les blessés de guerre. Il se distingua avec la synthèse des premiers antidépresseurs utilisés en neuropsychiatrie dès les années 1950. La connaissance précise du fonctionnement du système neurocérébral constitue la base d'une réflexion épistémologique et philosophique sur le comportement des hommes en société. Loin d'en rester à l'analyse des seuls processus biologiques, cet auteur a pratiqué et promu une approche transdisciplinaire en s'appuyant sur les théories cybernétiques et systémiques pour explorer l'ensemble des régulations à chacun des niveaux d'organisations de la matière et surtout du vivant. C'est à l'occasion de la création d'un enseignement au Centre universitaire expérimental de Vincennes en 1968 sur « Biologie et urbanisme » (1968-1971) qu'il transpose l'approche systémique et la théorie cybernétique au phénomène urbain en tant que système complexe. Son ouvrage compilant les hypothèses et analyses de cette expérience d'interdisciplinarité, L'homme et la ville (Flammarion, 1971), offre une illustration sur la façon dont les sciences du vivant éclairent l'organisation politique des sociétés humaines.
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International audience ; Neurobiologist Henri Laborit (1914-1995), a renowned French researcher and philosopher, first developed anesthetic methods to artificially hibernate wounded soldiers being operated. He distinguished himself with his work on the synthesis of the first antidepressants used in neuropsychiatry in the 1950ies. In-depth understanding of the neuro-cerebral system and its implications for the comportment of animals and humans led Laborit to develop a global and interdisciplinary reflection on human comportment in society. Beyond the analysis of biological and neurophysiological aspects, Laborit promoted and applied a veritable interdisciplinary approach by bringing in cybernetics and systems theories to explore the regulations at work at each level of biological and sociological organizations. The seminar « Biology and urbanism », held between 1968 and 1971 at the Paris-Vincennes Experimental Faculty, is based on this cybernetics and systems approach applied to the dynamics of urban systems. His book L'homme et la ville (Man and the City, Flammarion, 1971) illustrates this epistemological posture by which the life sciences shed light on the political organization of human societies. ; Henri Laborit (1914-1995) est un neurochirurgien ayant mis au point les premiers procédés d'anesthésie par hibernation pour opérer les blessés de guerre. Il se distingua avec la synthèse des premiers antidépresseurs utilisés en neuropsychiatrie dès les années 1950. La connaissance précise du fonctionnement du système neurocérébral constitue la base d'une réflexion épistémologique et philosophique sur le comportement des hommes en société. Loin d'en rester à l'analyse des seuls processus biologiques, cet auteur a pratiqué et promu une approche transdisciplinaire en s'appuyant sur les théories cybernétiques et systémiques pour explorer l'ensemble des régulations à chacun des niveaux d'organisations de la matière et surtout du vivant. C'est à l'occasion de la création d'un enseignement au Centre universitaire ...
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International audience ; Neurobiologist Henri Laborit (1914-1995), a renowned French researcher and philosopher, first developed anesthetic methods to artificially hibernate wounded soldiers being operated. He distinguished himself with his work on the synthesis of the first antidepressants used in neuropsychiatry in the 1950ies. In-depth understanding of the neuro-cerebral system and its implications for the comportment of animals and humans led Laborit to develop a global and interdisciplinary reflection on human comportment in society. Beyond the analysis of biological and neurophysiological aspects, Laborit promoted and applied a veritable interdisciplinary approach by bringing in cybernetics and systems theories to explore the regulations at work at each level of biological and sociological organizations. The seminar « Biology and urbanism », held between 1968 and 1971 at the Paris-Vincennes Experimental Faculty, is based on this cybernetics and systems approach applied to the dynamics of urban systems. His book L'homme et la ville (Man and the City, Flammarion, 1971) illustrates this epistemological posture by which the life sciences shed light on the political organization of human societies. ; Henri Laborit (1914-1995) est un neurochirurgien ayant mis au point les premiers procédés d'anesthésie par hibernation pour opérer les blessés de guerre. Il se distingua avec la synthèse des premiers antidépresseurs utilisés en neuropsychiatrie dès les années 1950. La connaissance précise du fonctionnement du système neurocérébral constitue la base d'une réflexion épistémologique et philosophique sur le comportement des hommes en société. Loin d'en rester à l'analyse des seuls processus biologiques, cet auteur a pratiqué et promu une approche transdisciplinaire en s'appuyant sur les théories cybernétiques et systémiques pour explorer l'ensemble des régulations à chacun des niveaux d'organisations de la matière et surtout du vivant. C'est à l'occasion de la création d'un enseignement au Centre universitaire expérimental de Vincennes en 1968 sur « Biologie et urbanisme » (1968-1971) qu'il transpose l'approche systémique et la théorie cybernétique au phénomène urbain en tant que système complexe. Son ouvrage compilant les hypothèses et analyses de cette expérience d'interdisciplinarité, L'homme et la ville (Flammarion, 1971), offre une illustration sur la façon dont les sciences du vivant éclairent l'organisation politique des sociétés humaines.
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International audience ; Neurobiologist Henri Laborit (1914-1995), a renowned French researcher and philosopher, first developed anesthetic methods to artificially hibernate wounded soldiers being operated. He distinguished himself with his work on the synthesis of the first antidepressants used in neuropsychiatry in the 1950ies. In-depth understanding of the neuro-cerebral system and its implications for the comportment of animals and humans led Laborit to develop a global and interdisciplinary reflection on human comportment in society. Beyond the analysis of biological and neurophysiological aspects, Laborit promoted and applied a veritable interdisciplinary approach by bringing in cybernetics and systems theories to explore the regulations at work at each level of biological and sociological organizations. The seminar « Biology and urbanism », held between 1968 and 1971 at the Paris-Vincennes Experimental Faculty, is based on this cybernetics and systems approach applied to the dynamics of urban systems. His book L'homme et la ville (Man and the City, Flammarion, 1971) illustrates this epistemological posture by which the life sciences shed light on the political organization of human societies. ; Henri Laborit (1914-1995) est un neurochirurgien ayant mis au point les premiers procédés d'anesthésie par hibernation pour opérer les blessés de guerre. Il se distingua avec la synthèse des premiers antidépresseurs utilisés en neuropsychiatrie dès les années 1950. La connaissance précise du fonctionnement du système neurocérébral constitue la base d'une réflexion épistémologique et philosophique sur le comportement des hommes en société. Loin d'en rester à l'analyse des seuls processus biologiques, cet auteur a pratiqué et promu une approche transdisciplinaire en s'appuyant sur les théories cybernétiques et systémiques pour explorer l'ensemble des régulations à chacun des niveaux d'organisations de la matière et surtout du vivant. C'est à l'occasion de la création d'un enseignement au Centre universitaire ...
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International audience ; Comment la santé retrouve-t-elle progressivement une place significative dans les politiques urbaines ? Les projets et documents d'urbanisme ont inscrit des problématiques environnementales et plus largement de développement durable depuis les années 1990. Le renforcement réglementaire sur la protection des milieux et des ressources puis de prévention des populations par l'évaluation des risques aboutit aujourd'hui à une approche intégrée des questions de santé publique.
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International audience ; Comment la santé retrouve-t-elle progressivement une place significative dans les politiques urbaines ? Les projets et documents d'urbanisme ont inscrit des problématiques environnementales et plus largement de développement durable depuis les années 1990. Le renforcement réglementaire sur la protection des milieux et des ressources puis de prévention des populations par l'évaluation des risques aboutit aujourd'hui à une approche intégrée des questions de santé publique.
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