David McKitterick, Textes imprimés et textes manuscrits. La quête de l'ordre, 1450-1830, trad. par O. Bonis et L. Pomier, Lyon, ENS Éditions, [2003] 2018, 356 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Volume 77, Issue 3, p. 567-569
ISSN: 1953-8146
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In: Annales: histoire, sciences sociales, Volume 77, Issue 3, p. 567-569
ISSN: 1953-8146
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Volume 53, Issue 1, p. 339-358
ISSN: 2104-404X
Depuis 1945, les bibliothèques municipales occupent une place non négligeable sur la scène éditoriale, en produisant des livres destinés à valoriser leurs collections. Ces publications constituent une porte d'entrée intéressante pour étudier la manière dont la médiation ne se contente pas de manifester le patrimoine ; elle contribue aussi fortement à le créer de toutes pièces. Trois périodes apparaissent. Entre 1945 et 1970 environ, les bibliothèques s'en tiennent aux délimitations traditionnelles du patrimoine, en mettant l'accent sur les manuscrits, les incunables, les estampes, les reliures précieuses par exemple. Dans les années 1970 et 1980, la littérature contemporaine, nationale ou régionale est au cœur des explorations des bibliothèques, qui participent ainsi à la canonisation des auteurs et des œuvres. Depuis 1990, contraintes de se renouveler, elles s'engagent dans la patrimonialisation d'objets inédits, sans grand rapport avec le monde du livre.
International audience ; Public libraries housing national collections are today urged to focus their projects concerning these collections on state defined policies. At the same time, from a utilitarian standpoint, they are accountable to those administrations that provide them with financial contributions. A joint survey of state incentive policies of the past twelve years and documents defining libraries' commitments within the wider field of local policies reveals that libraries take advantage of their collections in order to obtain recognition the scientific and cultural legitimacy to which they aspire. They thus begin to consider themselves political objects. ; Las bibliotecas públicas que poseen colecciones patrimoniales, son invitadas en el presente a inscribir sus acciones en favor de esas colecciones en el marco general de las políticas definidas por el Estado. Al mismo tiempo, deben rendir cuentas sobre su utilidad a las instituciones que las financian. Un estudio conjunto de las políticas de incentivo del Estado desde hace doce años, y de los textos programáticos que establecen el compromiso de las bibliotecas en el marco más amplio de una política municipal o intermunicipal, muestra que las bibliotecas utilizan las colecciones para obtener el reconocimiento de una legitimidad cultural y científica de la que aún carecen. Al hacerlo, aprenden a pensar en sí mismas como objetos políticos. ; Les bibliothèques publiques dépositaires de collections patrimoniales sont aujourd'hui incitées à inscrire leurs actions en faveur de ces collections dans le cadre général de politiques définies par l'État. En même temps, elles doivent répondre de leur utilité auprès des collectivités qui les financent. L'étude conjointe des politiques incitatives de l'État depuis douze ans, et des textes programmatiques qui fixent l'engagement des bibliothèques dans le cadre plus large d'une politique municipale ou intercommunale, montre que les bibliothèques utilisent les collections pour obtenir une reconnaissance d'une ...
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International audience ; A l'instar de bien des établissements académiques d'occident, depuis les années 1960, et plus encore entre le milieu des années 1990 et 2008, l'enseignement de la théologie à l'Université de Lausanne a connu des recompositions, dans un climat hautement conflictuel qui n'a pas été sans conséquences sur les choix finalement opérés en direction des sciences des religions. Cette nouvelle configuration des enseignements et de la recherche a eu des conséquences sur la politique documentaire menée au sein du service des Collections Académiques de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, prestataire de services pour l'Université. Différents indices, les rapports budgétaires, les statistiques du prêt et les politiques d'acquisition, montrent comment la bibliothèque a dû réinventer ses collections et leur organisation topographique.
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International audience ; A l'instar de bien des établissements académiques d'occident, depuis les années 1960, et plus encore entre le milieu des années 1990 et 2008, l'enseignement de la théologie à l'Université de Lausanne a connu des recompositions, dans un climat hautement conflictuel qui n'a pas été sans conséquences sur les choix finalement opérés en direction des sciences des religions. Cette nouvelle configuration des enseignements et de la recherche a eu des conséquences sur la politique documentaire menée au sein du service des Collections Académiques de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, prestataire de services pour l'Université. Différents indices, les rapports budgétaires, les statistiques du prêt et les politiques d'acquisition, montrent comment la bibliothèque a dû réinventer ses collections et leur organisation topographique.
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International audience ; A l'instar de bien des établissements académiques d'occident, depuis les années 1960, et plus encore entre le milieu des années 1990 et 2008, l'enseignement de la théologie à l'Université de Lausanne a connu des recompositions, dans un climat hautement conflictuel qui n'a pas été sans conséquences sur les choix finalement opérés en direction des sciences des religions. Cette nouvelle configuration des enseignements et de la recherche a eu des conséquences sur la politique documentaire menée au sein du service des Collections Académiques de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, prestataire de services pour l'Université. Différents indices, les rapports budgétaires, les statistiques du prêt et les politiques d'acquisition, montrent comment la bibliothèque a dû réinventer ses collections et leur organisation topographique.
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National audience ; Saint Sigisbert est connu depuis le XVIe siècle comme le patron de Nancy. En réalité, ce patronage a fait l'objet de constructions multiples, fondées sur les diffusions de récits hagiographiques, de gestes rituels et sur les controverses érudites.Les ducs de Lorraine ont été les premiers à s'emparer de cet obscur prince austrasien du VIIe siècle, aussi longtemps qu'ils ont eu besoin de fonder leurs revendications politiques et leur indépendance face à la France, jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ensuite, le personnage a fait l'objet d'études savantes menées par les historiographes de la dynastie lorraine, aux fins de fixer avec précision la chronologie de son règne. Enfin, au moment où renaissent les institutions municipales, au début du XVIIIe siècle, la ville de Nancy a récupéré le saint pour en faire son patron, avec l'aide des ordres religieux de la ville (circulation de vies édifiantes, de textes paraliturgiques), des artistes et des évêques de Toul puis, surtout, de Nancy quand la cité devient un siège épiscopal en 1775. Différents rites, tels l'appartenance à la confrérie patronnée par Sigisbert, la neuvaine en cas de crise climatique, favorisent l'appropriation de cette dévotion civique par la population.
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National audience ; Saint Sigisbert est connu depuis le XVIe siècle comme le patron de Nancy. En réalité, ce patronage a fait l'objet de constructions multiples, fondées sur les diffusions de récits hagiographiques, de gestes rituels et sur les controverses érudites.Les ducs de Lorraine ont été les premiers à s'emparer de cet obscur prince austrasien du VIIe siècle, aussi longtemps qu'ils ont eu besoin de fonder leurs revendications politiques et leur indépendance face à la France, jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ensuite, le personnage a fait l'objet d'études savantes menées par les historiographes de la dynastie lorraine, aux fins de fixer avec précision la chronologie de son règne. Enfin, au moment où renaissent les institutions municipales, au début du XVIIIe siècle, la ville de Nancy a récupéré le saint pour en faire son patron, avec l'aide des ordres religieux de la ville (circulation de vies édifiantes, de textes paraliturgiques), des artistes et des évêques de Toul puis, surtout, de Nancy quand la cité devient un siège épiscopal en 1775. Différents rites, tels l'appartenance à la confrérie patronnée par Sigisbert, la neuvaine en cas de crise climatique, favorisent l'appropriation de cette dévotion civique par la population.
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International audience ; A l'instar de bien des établissements académiques d'occident, depuis les années 1960, et plus encore entre le milieu des années 1990 et 2008, l'enseignement de la théologie à l'Université de Lausanne a connu des recompositions, dans un climat hautement conflictuel qui n'a pas été sans conséquences sur les choix finalement opérés en direction des sciences des religions. Cette nouvelle configuration des enseignements et de la recherche a eu des conséquences sur la politique documentaire menée au sein du service des Collections Académiques de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, prestataire de services pour l'Université. Différents indices, les rapports budgétaires, les statistiques du prêt et les politiques d'acquisition, montrent comment la bibliothèque a dû réinventer ses collections et leur organisation topographique.
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National audience ; Saint Sigisbert est connu depuis le XVIe siècle comme le patron de Nancy. En réalité, ce patronage a fait l'objet de constructions multiples, fondées sur les diffusions de récits hagiographiques, de gestes rituels et sur les controverses érudites.Les ducs de Lorraine ont été les premiers à s'emparer de cet obscur prince austrasien du VIIe siècle, aussi longtemps qu'ils ont eu besoin de fonder leurs revendications politiques et leur indépendance face à la France, jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ensuite, le personnage a fait l'objet d'études savantes menées par les historiographes de la dynastie lorraine, aux fins de fixer avec précision la chronologie de son règne. Enfin, au moment où renaissent les institutions municipales, au début du XVIIIe siècle, la ville de Nancy a récupéré le saint pour en faire son patron, avec l'aide des ordres religieux de la ville (circulation de vies édifiantes, de textes paraliturgiques), des artistes et des évêques de Toul puis, surtout, de Nancy quand la cité devient un siège épiscopal en 1775. Différents rites, tels l'appartenance à la confrérie patronnée par Sigisbert, la neuvaine en cas de crise climatique, favorisent l'appropriation de cette dévotion civique par la population.
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National audience ; Saint Sigisbert est connu depuis le XVIe siècle comme le patron de Nancy. En réalité, ce patronage a fait l'objet de constructions multiples, fondées sur les diffusions de récits hagiographiques, de gestes rituels et sur les controverses érudites.Les ducs de Lorraine ont été les premiers à s'emparer de cet obscur prince austrasien du VIIe siècle, aussi longtemps qu'ils ont eu besoin de fonder leurs revendications politiques et leur indépendance face à la France, jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ensuite, le personnage a fait l'objet d'études savantes menées par les historiographes de la dynastie lorraine, aux fins de fixer avec précision la chronologie de son règne. Enfin, au moment où renaissent les institutions municipales, au début du XVIIIe siècle, la ville de Nancy a récupéré le saint pour en faire son patron, avec l'aide des ordres religieux de la ville (circulation de vies édifiantes, de textes paraliturgiques), des artistes et des évêques de Toul puis, surtout, de Nancy quand la cité devient un siège épiscopal en 1775. Différents rites, tels l'appartenance à la confrérie patronnée par Sigisbert, la neuvaine en cas de crise climatique, favorisent l'appropriation de cette dévotion civique par la population.
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National audience ; Saint Sigisbert est connu depuis le XVIe siècle comme le patron de Nancy. En réalité, ce patronage a fait l'objet de constructions multiples, fondées sur les diffusions de récits hagiographiques, de gestes rituels et sur les controverses érudites.Les ducs de Lorraine ont été les premiers à s'emparer de cet obscur prince austrasien du VIIe siècle, aussi longtemps qu'ils ont eu besoin de fonder leurs revendications politiques et leur indépendance face à la France, jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ensuite, le personnage a fait l'objet d'études savantes menées par les historiographes de la dynastie lorraine, aux fins de fixer avec précision la chronologie de son règne. Enfin, au moment où renaissent les institutions municipales, au début du XVIIIe siècle, la ville de Nancy a récupéré le saint pour en faire son patron, avec l'aide des ordres religieux de la ville (circulation de vies édifiantes, de textes paraliturgiques), des artistes et des évêques de Toul puis, surtout, de Nancy quand la cité devient un siège épiscopal en 1775. Différents rites, tels l'appartenance à la confrérie patronnée par Sigisbert, la neuvaine en cas de crise climatique, favorisent l'appropriation de cette dévotion civique par la population.
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International audience ; A l'instar de bien des établissements académiques d'occident, depuis les années 1960, et plus encore entre le milieu des années 1990 et 2008, l'enseignement de la théologie à l'Université de Lausanne a connu des recompositions, dans un climat hautement conflictuel qui n'a pas été sans conséquences sur les choix finalement opérés en direction des sciences des religions. Cette nouvelle configuration des enseignements et de la recherche a eu des conséquences sur la politique documentaire menée au sein du service des Collections Académiques de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, prestataire de services pour l'Université. Différents indices, les rapports budgétaires, les statistiques du prêt et les politiques d'acquisition, montrent comment la bibliothèque a dû réinventer ses collections et leur organisation topographique.
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National audience ; L'expansion des capucins en Lorraine et en Champagne entre 1583 et le début du XVIIIe siècle se caractérise par plusieurs traits. Premièrement, on observe une géographie concentrique, les villes les plus proches du Royaume de France accueillant précocement des couvents tandis que ceux des marges orientales du duché feront une place aux capucins plus tard dans le XVIIe siècle. En second lieu, les membres de la famille de Lorraine et de Guise, déjà actifs dans l'introduction de l'ordre en France, se montrent de fervents soutiens à ce nouvel ordre religieux, en Lorraine comme en Champagne, jusqu'au milieu des années 1620. Enfin, dans cet espace de frontière où la guerre fait rage à partir de 1631, la question des limites de provinces ecclésiastique se pose âprement. Les négociations entre le duc Charles IV, le roi de France Louis XIV et les généraux de l'ordre aboutissent, en 1661, à une partition en deux provinces, de Lorraine et de Champagne, afin de mieux contrôler les sympathies patriotiques des religieux de chaque " nation ". Les ordres religieux apparaissent ainsi comme un pivot des fidélités politiques dans un territoire donné.
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National audience ; L'expansion des capucins en Lorraine et en Champagne entre 1583 et le début du XVIIIe siècle se caractérise par plusieurs traits. Premièrement, on observe une géographie concentrique, les villes les plus proches du Royaume de France accueillant précocement des couvents tandis que ceux des marges orientales du duché feront une place aux capucins plus tard dans le XVIIe siècle. En second lieu, les membres de la famille de Lorraine et de Guise, déjà actifs dans l'introduction de l'ordre en France, se montrent de fervents soutiens à ce nouvel ordre religieux, en Lorraine comme en Champagne, jusqu'au milieu des années 1620. Enfin, dans cet espace de frontière où la guerre fait rage à partir de 1631, la question des limites de provinces ecclésiastique se pose âprement. Les négociations entre le duc Charles IV, le roi de France Louis XIV et les généraux de l'ordre aboutissent, en 1661, à une partition en deux provinces, de Lorraine et de Champagne, afin de mieux contrôler les sympathies patriotiques des religieux de chaque " nation ". Les ordres religieux apparaissent ainsi comme un pivot des fidélités politiques dans un territoire donné.
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