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World Affairs Online
Le programme national nutrition santé : succès et limites
In: Après-demain: journal trimestriel de documentation politique : organe de la Fondation Seligmann, Band N ° 42, NF, Heft 2, S. 27-29
Changing the Food Environment: The French Experience12
The French National Nutrition and Health Program was launched in 2001. To achieve its objectives, 2 main preventive strategies were identified: 1) provide information and education to help individuals make healthy food and physical activity choices; and 2) improve the food and physical environment so that making healthy choices is easier. School regulations have been established to improve the nutritional quality of meals served to children and adolescents, and vending machines have been banned. Since 2007, companies in France's food industry have had the option of signing the national government's "Charte d'engagement volontaire de progrès nutritionnel" (charter of commitments to nutritional improvements) which aims to benefit all consumers. A standard reference document, developed by public authorities as the basis for decisions made by a committee of experts in the food industry, aims to validate the voluntary commitments made by companies to improve the nutrient content of the foods they produce. There is strict follow-up. A Food Quality Observatory was created in 2009 to monitor the nutrient quality of the food supply in France. Various results show the positive impact of these actions.
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Rapport "Pour une politique nutritionnelle de santé publique en France"
Jusqu'à une période récente, les relations entre l'alimentation et la santé ont été perçues au travers des grandes maladies de carence nutritionnelle. L'évidence de cette relation reposait sur les grands tableaux cliniques qui accompagnaient les famines et les déficits alimentaires majeurs, ou les carences spécifiques qui ont émaillé l'histoire de l'humanité. Le manque de protéines était responsable des formes cliniques évidentes du Kwashiorkor ; le manque d'énergie de celles du marasme ; les carences en vitamine C du scorbut ; celles en vitamine B1, du béri-béri,… Au cours des dernières décennies, en France comme dans l'ensemble des autres pays industrialisés, une situation d'abondance s'est développée (excepté pendant la durée des deux guerres mondiales), favorisant la disparition des grandes maladies de carence encore présentes en Europe et en Amérique du Nord au début de ce siècle, et toujours largement répandues dans les pays en voie de développement. C'est ainsi que les aspects les plus évidents de la relation entre l'alimentation et la santé se sont apparemment estompés dans les pays industrialisés, alors qu'ils demeurent dramatiquement présents dans de nombreuses parties du monde. Les enjeux de santé publique qui résultent des relations entre nutrition et santé et auxquels doit faire face un pays comme la France, en cette fin du 20ème siècle sont d'une tout autre nature : l'inadaptation des apports alimentaires ne peut en règle générale être considérée comme la cause directe des maladies qui y sont aujourd'hui les plus répandues, mais l'alimentation (et l'état nutritionnel qui en résulte) participe de façon active au déterminisme de ces affections. Le caractère multifactoriel de ces pathologies (cancers, maladies cardio-vasculaires, ostéoporose, obésité,.), qui représentent un poids considérable en termes de santé publique, est en effet parfaitement établi aujourd'hui. Des facteurs physiologiques, génétiques et de nombreux facteurs d'environnement interviennent dans leur initiation, leur développement ou leur expression clinique. Parmi les facteurs d'environnement, l'alimentation est aujourd'hui considérée comme jouant un rôle essentiel. S'il est difficile de mesurer précisément le poids relatif des facteurs alimentaires dans le déterminisme des maladies, de nombreux arguments suggèrent qu'il est important. Ainsi, dans le cas des cancers, une analyse réalisée par Doll et Peto au début des années 80 suggérait que l'alimentation contribuait pour 30 à 40 % des cancers chez l'homme et pour 60 % des cancers chez la femme (Doll et Peto, 1981). Cette estimation peut certes être discutée, mais ces chiffres permettent de prendre conscience de la place importante des facteurs alimentaires dans le déterminisme des maladies chroniques. Ce point est d'autant plus essentiel que l'alimentation est un phénomène sur lequel les possibilités d'intervention existent en termes de santé publique et de prévention. Au cours des 30 dernières années se sont accumulés, au niveau international, de très nombreux travaux scientifiques de type mécanistique, clinique et épidémiologique qui ont permis d'identifier et de documenter un certain nombre de facteurs de risque et de protection liés à la nutrition intervenant dans le déterminisme de diverses maladies chroniques qui constituent aujourd'hui des problèmes majeurs de santé publique. L'ensemble de ces recherches a permis d'aboutir aujourd'hui à de véritables consensus internationaux sur l'implication de ces facteurs et sur la nécessité, selon les cas, de chercher à les réduire ou de favoriser leur promotion. Ce rapport dresse tout d'abord un état des lieux de la situation actuelle, en analysant notamment : les enjeux majeurs de santé publique que représentent les maladies chroniques dans lesquelles sont impliqués les facteurs nutritionnels ; les spécificités des habitudes alimentaires et de l'état nutritionnel de la population vivant en France ; les déterminants de la consommation alimentaire (sans toutefois approfondir toutes les dimensions comportementales), les preuves scientifiques concernant les relations entre nutrition et santé. Puis sur la base de ce constat sont formulées des recommandations pour la mise en place d'une politique nutritionnelle de santé publique pour la France. Ce rapport se limite aux aspects nutritionnels et n'intègre pas les aspects concernant la sécurité alimentaire, notamment les problèmes microbiologiques et toxicologiques, qui se situent hors du champ de la saisine ministérielle.
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Rapport "Pour une politique nutritionnelle de santé publique en France"
Jusqu'à une période récente, les relations entre l'alimentation et la santé ont été perçues au travers des grandes maladies de carence nutritionnelle. L'évidence de cette relation reposait sur les grands tableaux cliniques qui accompagnaient les famines et les déficits alimentaires majeurs, ou les carences spécifiques qui ont émaillé l'histoire de l'humanité. Le manque de protéines était responsable des formes cliniques évidentes du Kwashiorkor ; le manque d'énergie de celles du marasme ; les carences en vitamine C du scorbut ; celles en vitamine B1, du béri-béri,… Au cours des dernières décennies, en France comme dans l'ensemble des autres pays industrialisés, une situation d'abondance s'est développée (excepté pendant la durée des deux guerres mondiales), favorisant la disparition des grandes maladies de carence encore présentes en Europe et en Amérique du Nord au début de ce siècle, et toujours largement répandues dans les pays en voie de développement. C'est ainsi que les aspects les plus évidents de la relation entre l'alimentation et la santé se sont apparemment estompés dans les pays industrialisés, alors qu'ils demeurent dramatiquement présents dans de nombreuses parties du monde. Les enjeux de santé publique qui résultent des relations entre nutrition et santé et auxquels doit faire face un pays comme la France, en cette fin du 20ème siècle sont d'une tout autre nature : l'inadaptation des apports alimentaires ne peut en règle générale être considérée comme la cause directe des maladies qui y sont aujourd'hui les plus répandues, mais l'alimentation (et l'état nutritionnel qui en résulte) participe de façon active au déterminisme de ces affections. Le caractère multifactoriel de ces pathologies (cancers, maladies cardio-vasculaires, ostéoporose, obésité,.), qui représentent un poids considérable en termes de santé publique, est en effet parfaitement établi aujourd'hui. Des facteurs physiologiques, génétiques et de nombreux facteurs d'environnement interviennent dans leur initiation, leur développement ou leur expression clinique. Parmi les facteurs d'environnement, l'alimentation est aujourd'hui considérée comme jouant un rôle essentiel. S'il est difficile de mesurer précisément le poids relatif des facteurs alimentaires dans le déterminisme des maladies, de nombreux arguments suggèrent qu'il est important. Ainsi, dans le cas des cancers, une analyse réalisée par Doll et Peto au début des années 80 suggérait que l'alimentation contribuait pour 30 à 40 % des cancers chez l'homme et pour 60 % des cancers chez la femme (Doll et Peto, 1981). Cette estimation peut certes être discutée, mais ces chiffres permettent de prendre conscience de la place importante des facteurs alimentaires dans le déterminisme des maladies chroniques. Ce point est d'autant plus essentiel que l'alimentation est un phénomène sur lequel les possibilités d'intervention existent en termes de santé publique et de prévention. Au cours des 30 dernières années se sont accumulés, au niveau international, de très nombreux travaux scientifiques de type mécanistique, clinique et épidémiologique qui ont permis d'identifier et de documenter un certain nombre de facteurs de risque et de protection liés à la nutrition intervenant dans le déterminisme de diverses maladies chroniques qui constituent aujourd'hui des problèmes majeurs de santé publique. L'ensemble de ces recherches a permis d'aboutir aujourd'hui à de véritables consensus internationaux sur l'implication de ces facteurs et sur la nécessité, selon les cas, de chercher à les réduire ou de favoriser leur promotion. Ce rapport dresse tout d'abord un état des lieux de la situation actuelle, en analysant notamment : les enjeux majeurs de santé publique que représentent les maladies chroniques dans lesquelles sont impliqués les facteurs nutritionnels ; les spécificités des habitudes alimentaires et de l'état nutritionnel de la population vivant en France ; les déterminants de la consommation alimentaire (sans toutefois approfondir toutes les dimensions comportementales), les preuves scientifiques concernant les relations entre nutrition et santé. Puis sur la base de ce constat sont formulées des recommandations pour la mise en place d'une politique nutritionnelle de santé publique pour la France. Ce rapport se limite aux aspects nutritionnels et n'intègre pas les aspects concernant la sécurité alimentaire, notamment les problèmes microbiologiques et toxicologiques, qui se situent hors du champ de la saisine ministérielle.
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Rapport "Pour une politique nutritionnelle de santé publique en France"
Jusqu'à une période récente, les relations entre l'alimentation et la santé ont été perçues au travers des grandes maladies de carence nutritionnelle. L'évidence de cette relation reposait sur les grands tableaux cliniques qui accompagnaient les famines et les déficits alimentaires majeurs, ou les carences spécifiques qui ont émaillé l'histoire de l'humanité. Le manque de protéines était responsable des formes cliniques évidentes du Kwashiorkor ; le manque d'énergie de celles du marasme ; les carences en vitamine C du scorbut ; celles en vitamine B1, du béri-béri,… Au cours des dernières décennies, en France comme dans l'ensemble des autres pays industrialisés, une situation d'abondance s'est développée (excepté pendant la durée des deux guerres mondiales), favorisant la disparition des grandes maladies de carence encore présentes en Europe et en Amérique du Nord au début de ce siècle, et toujours largement répandues dans les pays en voie de développement. C'est ainsi que les aspects les plus évidents de la relation entre l'alimentation et la santé se sont apparemment estompés dans les pays industrialisés, alors qu'ils demeurent dramatiquement présents dans de nombreuses parties du monde. Les enjeux de santé publique qui résultent des relations entre nutrition et santé et auxquels doit faire face un pays comme la France, en cette fin du 20ème siècle sont d'une tout autre nature : l'inadaptation des apports alimentaires ne peut en règle générale être considérée comme la cause directe des maladies qui y sont aujourd'hui les plus répandues, mais l'alimentation (et l'état nutritionnel qui en résulte) participe de façon active au déterminisme de ces affections. Le caractère multifactoriel de ces pathologies (cancers, maladies cardio-vasculaires, ostéoporose, obésité,.), qui représentent un poids considérable en termes de santé publique, est en effet parfaitement établi aujourd'hui. Des facteurs physiologiques, génétiques et de nombreux facteurs d'environnement interviennent dans leur initiation, leur développement ou ...
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Front-of-pack Nutri-Score labelling in France: an evidence-based policy
International audience ; Since Oct 31, 2017, a front-of-pack labelling system named Nutri-Score (a synthetic information system based on colours and letters from green/A to red/E), allowing consumers to see and compare at a glance the nutritional value of pre-packaged foods is being implemented, on a voluntary basis, in France.1 Although some experts warned that the Nutri-Score might constitute an obstacle to EU trade,2 the measure appeared justified on public health grounds. The adoption of the Nutri-Score label was made after a lengthy 4 year process, during which intense lobbying by agro-industry opposed scientific evidence.
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Front-of-pack Nutri-Score labelling in France: an evidence-based policy
International audience ; Since Oct 31, 2017, a front-of-pack labelling system named Nutri-Score (a synthetic information system based on colours and letters from green/A to red/E), allowing consumers to see and compare at a glance the nutritional value of pre-packaged foods is being implemented, on a voluntary basis, in France.1 Although some experts warned that the Nutri-Score might constitute an obstacle to EU trade,2 the measure appeared justified on public health grounds. The adoption of the Nutri-Score label was made after a lengthy 4 year process, during which intense lobbying by agro-industry opposed scientific evidence.
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Front-of-pack Nutri-Score labelling in France: an evidence-based policy
International audience ; Since Oct 31, 2017, a front-of-pack labelling system named Nutri-Score (a synthetic information system based on colours and letters from green/A to red/E), allowing consumers to see and compare at a glance the nutritional value of pre-packaged foods is being implemented, on a voluntary basis, in France.1 Although some experts warned that the Nutri-Score might constitute an obstacle to EU trade,2 the measure appeared justified on public health grounds. The adoption of the Nutri-Score label was made after a lengthy 4 year process, during which intense lobbying by agro-industry opposed scientific evidence.
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Front-of-pack Nutri-Score labelling in France: an evidence-based policy
International audience ; Since Oct 31, 2017, a front-of-pack labelling system named Nutri-Score (a synthetic information system based on colours and letters from green/A to red/E), allowing consumers to see and compare at a glance the nutritional value of pre-packaged foods is being implemented, on a voluntary basis, in France.1 Although some experts warned that the Nutri-Score might constitute an obstacle to EU trade,2 the measure appeared justified on public health grounds. The adoption of the Nutri-Score label was made after a lengthy 4 year process, during which intense lobbying by agro-industry opposed scientific evidence.
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International audience ; Since Oct 31, 2017, a front-of-pack labelling system named Nutri-Score (a synthetic information system based on colours and letters from green/A to red/E), allowing consumers to see and compare at a glance the nutritional value of pre-packaged foods is being implemented, on a voluntary basis, in France.1 Although some experts warned that the Nutri-Score might constitute an obstacle to EU trade,2 the measure appeared justified on public health grounds. The adoption of the Nutri-Score label was made after a lengthy 4 year process, during which intense lobbying by agro-industry opposed scientific evidence.
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International audience ; Since Oct 31, 2017, a front-of-pack labelling system named Nutri-Score (a synthetic information system based on colours and letters from green/A to red/E), allowing consumers to see and compare at a glance the nutritional value of pre-packaged foods is being implemented, on a voluntary basis, in France.1 Although some experts warned that the Nutri-Score might constitute an obstacle to EU trade,2 the measure appeared justified on public health grounds. The adoption of the Nutri-Score label was made after a lengthy 4 year process, during which intense lobbying by agro-industry opposed scientific evidence.
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Front-of-pack Nutri-Score labelling in France: an evidence-based policy
International audience ; Since Oct 31, 2017, a front-of-pack labelling system named Nutri-Score (a synthetic information system based on colours and letters from green/A to red/E), allowing consumers to see and compare at a glance the nutritional value of pre-packaged foods is being implemented, on a voluntary basis, in France.1 Although some experts warned that the Nutri-Score might constitute an obstacle to EU trade,2 the measure appeared justified on public health grounds. The adoption of the Nutri-Score label was made after a lengthy 4 year process, during which intense lobbying by agro-industry opposed scientific evidence.
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État des lieux des inégalités de santé liées à l'alimentation : analyse quantitative
In: Vie sociale: cahiers du CEDIAS, Band 36, Heft 4, S. 37-48
Les inégalités sociales de santé sont reflétées en matière de nutrition, avec un continuum dans la distribution des comportements alimentaires, les populations plus vulnérables ayant des comportements alimentaires globalement moins favorables à la santé. La consommation de fruits et légumes en particulier montre des disparités importantes entre les groupes sociaux, et peut être considérée comme un marqueur social. Les politiques publiques, en se focalisant sur l'information nutritionnelle, peuvent contribuer à l'aggravation de ces inégalités. Il est donc essentiel d'accompagner l'information des populations par des mesures en faveur d'un environnement par défaut favorable à la santé, pour rendre évident et accessible un choix « sain ».
Food Choice Under Five Front-of-Package Nutrition Label Conditions: An Experimental Study Across 12 Countries
Objectives. To determine which front-of-package label (out of 5 formats) is most effective at guiding consumers toward healthier food choices. Methods. Respondents from Argentina, Australia, Bulgaria, Canada, Denmark, France, Germany, Mexico, Singapore, Spain, the United Kingdom, and the United States took part in the Front-of-Pack International Comparative Experiment between April and July 2018. Respondents were shown foods of varying nutritional quality (with no label on package) and selected which they would be most likely to purchase. The same choice sets were then shown again with 1 of 5 randomly allocated labels on package (Health Star Rating (HSR), Multiple Traffic Lights (MTL), Nutri-Score, Reference Intakes, or Warning Label). We calculated an improvement score (from 11 100 valid responses) to identify the extent to which the labels produced healthier choices. Results. The most effective labels were the Nutri-Score and the MTL (mean improvement score = 0.09; 95% confidence interval [CI] = 0.07, 0.11), then the Warning Label (0.06; 95% CI = 0.04, 0.08), the HSR (0.05; 95% CI = 0.03, 0.07), and lastly the Reference Intakes (0.04; 95% CI = 0.02, 0.04). Conclusions. Well-designed, salient, and intuitive front-of-package labels can be effective on a global scale. Their impact is not bound to the country from which they originate.
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