The use of armed force in conflict is often presented as a 'mission for peace'. How did the word 'peace' come to mean war in certain contexts? When calling for peace, we are calling for a certain kind of peace, one recognized by the international community. Peace is a polemical concept and this book maps out the paradoxes to which peace gives rise.
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Cover; Bombing the People; Series; Title; Copyright; Contents; Acknowledgements; Introduction; Part I Douhet's strategic thought; 1 The early Douhet; 2 History or technology?; 3 From pacifism to indiscriminate bombing; 4 The command of the air; Part II Douhetism under discussion; 5 Air power and the strategic context; 6 Alternatives to Douhetism; 7 Amedeo Mecozzi, the 'antiDouhet'; Epilogue; Bibliography; Index.
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La contribution cherche à donner une réponse à la question de savoir pourquoi, contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres pays, il ne s'est pas développé un champ d'études de paix en France. Pour ce faire, l'article revient dans une première partie sur les débuts de la peace research après 1945, particulièrement aux États-Unis et dans les pays scandinaves. Dans une deuxième partie, sont abordées les tensions et scissions qui ont traversé ce champ depuis la fin des années 1960, et cela jusqu'au tournant libéral des peace studies dans les années 1990. La troisième et dernière partie applique ces éléments au contexte français, en insistant, premièrement, sur une longue tradition politique de l'ancien contender sur la scène internationale, deuxièmement sur la place prépondérante du Parti communiste en matière de «paix » , et cela tout particulièrement dans le contexte des décolonisations, quatrièmement par des particularités du système universitaire français et par la place prépondérante que l'idéologie de la «neutralité axiologique » y tient, et, dernièrement, par le fait qu'avec l'Institut français de polémologie, une tradition concurrente existe.
La fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle sont considérés comme période de formation des nationalismes modernes et la nationalisation des forces armées, notamment à travers une institution comme le service militaire, est l'un des traits les plus marquants de l'histoire militaire de cette époque. Toutefois, une partie importante des soldats dans l'armée napoléonienne étaient des étrangers. L'article analyse les attitudes des soldats allemands dans la Grande Armée, notamment à partir de leurs autobiographies. Ces hommes sont impressionnés par les formes de discipline et de sociabilité militaires « républicaines », qui font un contraste marqué avec l'image prévalente de l'« état militaire » dans leur pays d'origine. L'article établit un parallèle entre ce « micro-républicanisme » et les choix stratégiques, et décrit comment la déroute militaire, notamment en Russie, a contribué à transformer cette forme de sociabilité militaire en expérience de dé-civilisation.
The article analyses the parliamentary debate in the French Chambers of Deputies and of Peers on the Gouvion-Saint-Cyr law. Conscription having been abolished by the restoration, its re-establishment confronted the monarchy with ideological trouble, and the law gave rise to one of the most remarkable debates in French parliamentary history, because virtually all modern political ideologies - conservatism, liberalism, constitutional monarchism, republicanism - confronted each other in theoretically very elaborated speeches. The debate is thus both a summary of the revolutionary experience and a look towards the nineteenth century.
L'article analyse le rôle du service militaire dans la formation du lien civique pendant la Révolution. Pour ce faire, le service est appréhendé selon sa double caractéristique d'appareil disciplinaire, d'une part, et, d'autre part, d'exercice de la citoyenneté. Est développé l'argument selon lequel la tension entre droits civiques et sujétion disciplinaire qui se manifeste dans le service militaire s'accompagne d'un rapport conflictuel avec certaines catégories identitaires (de genre, de classe, de nation et de race) dans lesquelles se reconnaît le citoyen et selon lesquelles il est reconnu en tant que tel.