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Dans cet article, nous nous interrogeons sur la manière dont le développement de l'industrie extractive a contribué à la propagation des violences et des dynamiques conflictuelles au Burkina Faso. Pour mieux saisir ces dynamiques, nous nous intéressons à la manière dont les groupes armés transnationaux actifs au Sahel, concurrençant l'autorité centrale des États, s'appuient sur les griefs des populations pour élargir leurs bassins de recrutement et favoriser leur intégration sociale et territoriale. Nous analysons également les liens entre ressources naturelles et conflits armés, puis le processus de rupture avec l'autorité centrale, avant d'appréhender directement l'élargissement des bassins de recrutement des groupes armés dans la région burkinabè du Sahel.

Dans un monde toujours plus interdépendant et globalisé, l'Union européenne tente de se faire une place sur la scène internationale. Dans cette optique, elle cherche à exporter ses normes et ses standards à des pays non-membres de l'UE. Ce mémoire étudie l'influence de l'Union européenne sur les politiques énergétiques des pays des Balkans occidentaux. La région est importante pour au moins deux raisons. Premièrement, ces Etats aspirent tous à faire partie de l'UE. Deuxièmement, ils représentent un point de passage pour le futur corridor gazier sud que l'UE tente d'ouvrir pour acheminer de l'énergie de la région caspienne en contournant la Russie via la Turquie. L'Union européenne a donc intérêt à ce que les pays des Balkans jouent les mêmes règles du jeu qu'elle, à savoir les siennes. L'UE dispose de plusieurs instruments d'influence dans la région. Cependant, nous verrons que ces stratégies peuvent être contrecarrées par des facteurs domestiques et des acteurs extérieurs qui limitent le transfert des règles énergétiques européennes dans la région. Ce mémoire peut être divisé en trois grandes parties. La première présentera en détails le concept de gouvernance extérieure de l'Union européenne. Le second appliquera ce concept au secteur énergétique. Enfin, nous verrons les freins à cette gouvernance extérieure. ; Master [120] en sciences politiques, orientation relations internationales, Université catholique de Louvain, 2017

Dans un monde toujours plus interdépendant et globalisé, l'Union européenne tente de se faire une place sur la scène internationale. Dans cette optique, elle cherche à exporter ses normes et ses standards à des pays non-membres de l'UE. Ce mémoire étudie l'influence de l'Union européenne sur les politiques énergétiques des pays des Balkans occidentaux. La région est importante pour au moins deux raisons. Premièrement, ces Etats aspirent tous à faire partie de l'UE. Deuxièmement, ils représentent un point de passage pour le futur corridor gazier sud que l'UE tente d'ouvrir pour acheminer de l'énergie de la région caspienne en contournant la Russie via la Turquie. L'Union européenne a donc intérêt à ce que les pays des Balkans jouent les mêmes règles du jeu qu'elle, à savoir les siennes. L'UE dispose de plusieurs instruments d'influence dans la région. Cependant, nous verrons que ces stratégies peuvent être contrecarrées par des facteurs domestiques et des acteurs extérieurs qui limitent le transfert des règles énergétiques européennes dans la région. Ce mémoire peut être divisé en trois grandes parties. La première présentera en détails le concept de gouvernance extérieure de l'Union européenne. Le second appliquera ce concept au secteur énergétique. Enfin, nous verrons les freins à cette gouvernance extérieure. ; Master [120] en sciences politiques, orientation relations internationales, Université catholique de Louvain, 2017

Résumé Si le « camp » apparaît bien dans la littérature anticolonialiste des années de la guerre d'Algérie, y compris en référence aux camps de la Seconde Guerre mondiale, la spécificité des camps d'internement n'était pas perçue par les contemporains. Réalité mal connue, donc, mais négligée aussi au profit de la dénonciation de la torture ? Pas tout à fait, répond Nicolas Hubert, pour qui les camps furent inclus, comme « partie d'un tout », dans la dénonciation de la guerre.

Abstract
Analyses of the 2014 protest in Burkina Faso have predominantly focused on some of the movement's major activists, to the neglect of ordinary citizens. Yet, while citizens' participation in Burkina Faso in 2014 echoed to some extent the agendas of activists, it built on citizens' own political subjectivities. Drawing on original interviews and Afrobarometer survey data, we show that Burkinabè citizens were motivated to protest by unmet expectations of the 'good state', as experienced in their daily existence in the sense of hardship and unequal treatment by the political system. These expectations and aspirations reflected citizens' deeper political beliefs or political subjectivities, as already expressed in years prior to the 2014 political crisis. Overall, the article shows how looking at protest from the bottom-up can shift our understanding of political mobilization and its motives: citizen protest constitutes its own political phenomenon, in Burkina Faso and beyond, and should not be subsumed by analyses largely derived from speaking to major activists.

Es werden der Naturraum Zentralafrikas und die Auswirkungen menschlichen Handelns beschrieben. Damit soll es ermöglicht werden, das notwendige Gleichgewicht zwischen Entwicklung für den Menschen und Umweltschutz zu finden. (DÜI-Wgm)