Central Bank Information and the Effects of Monetary Shocks
In: Bank of England Working Paper No. 672
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In: Bank of England Working Paper No. 672
SSRN
Working paper
In: ECB Working Paper No. 2023/2770
SSRN
In: Banque de France Working Paper No. 897
SSRN
In: Journal of economic dynamics & control, Band 131, S. 104228
ISSN: 0165-1889
In: Journal of Economic Dynamics and Control, Band 131, Heft 104228
SSRN
Working paper
Depuis 2009, les banques centrales achètent massivement des titres de dette publique. Cette politique d'assouplissement quantitatif (QE) a fait exploser la taille de leur bilan et certains y voient de facto une monétisation des dettes publiques. La monétisation, concept flou dans le débat public, est associée à l'image d'une banque centrale « faisant tourner la planche à billets », ce qui en pratique ne correspond pas aux opérations conduites aujourd'hui. La monétisation devrait se traduire par i) une économie d'intérêts payés par le gouvernement, ii) une création de monnaie, iii) permanente (ou durable) et iv) refléter un changement implicite de l'objectif des banques centrales ou de leur cible d'inflation. Le QE se distingue de la monétisation parce qu'il ne crée pas de la monnaie mais des réserves excédentaires. Les caractéristiques de ces réserves sont très différentes de celle de la monnaie. Elles sont soumises à un taux d'intérêt et ne circulent qu'au sein du système bancaire. Le QE permet de réduire la charge d'intérêts payée par le gouvernement mais ne modifie pas ses obligations à l'égard du remboursement de la dette. Cette politique est efficace pour limiter la hausse des taux d'intérêt souverains, notamment leurs écarts dans la zone euro, et améliorer la soutenabilité des dettes publiques. Elle montre cependant ses limites en tant qu'outil de stabilisation macroéconomique. Une politique de monétisation, qui elle crée de la monnaie, serait probablement plus efficace en termes de stabilisation de la croissance nominale. Elle requiert cependant une plus forte coordination avec la politique budgétaire, ce qui la rend plus difficile à mettre en œuvre dans la zone euro. L'annulation de dette publique détenue par les banques centrales est une autre option possible. Son objectif est de donner des marges de manœuvre supplémentaires à la politique budgétaire. Ce choix n'aurait pas d'incidence sur l'orientation de la politique monétaire. Cependant, le signal envoyé aux investisseurs est ambigu : en suggérant qu'un défaut souverain est possible, il pourrait se traduire in fine par une hausse des taux d'intérêt. L'annulation pourrait donc être contreproductive alors que les gouvernements n'ont actuellement aucun mal à financer leur dette et que les taux d'intérêts souverains sont négatifs dans de nombreux pays.
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Depuis 2009, les banques centrales achètent massivement des titres de dette publique. Cette politique d'assouplissement quantitatif (QE) a fait exploser la taille de leur bilan et certains y voient de facto une monétisation des dettes publiques. La monétisation, concept flou dans le débat public, est associée à l'image d'une banque centrale « faisant tourner la planche à billets », ce qui en pratique ne correspond pas aux opérations conduites aujourd'hui. La monétisation devrait se traduire par i) une économie d'intérêts payés par le gouvernement, ii) une création de monnaie, iii) permanente (ou durable) et iv) refléter un changement implicite de l'objectif des banques centrales ou de leur cible d'inflation. Le QE se distingue de la monétisation parce qu'il ne crée pas de la monnaie mais des réserves excédentaires. Les caractéristiques de ces réserves sont très différentes de celle de la monnaie. Elles sont soumises à un taux d'intérêt et ne circulent qu'au sein du système bancaire. Le QE permet de réduire la charge d'intérêts payée par le gouvernement mais ne modifie pas ses obligations à l'égard du remboursement de la dette. Cette politique est efficace pour limiter la hausse des taux d'intérêt souverains, notamment leurs écarts dans la zone euro, et améliorer la soutenabilité des dettes publiques. Elle montre cependant ses limites en tant qu'outil de stabilisation macroéconomique. Une politique de monétisation, qui elle crée de la monnaie, serait probablement plus efficace en termes de stabilisation de la croissance nominale. Elle requiert cependant une plus forte coordination avec la politique budgétaire, ce qui la rend plus difficile à mettre en œuvre dans la zone euro. L'annulation de dette publique détenue par les banques centrales est une autre option possible. Son objectif est de donner des marges de manœuvre supplémentaires à la politique budgétaire. Ce choix n'aurait pas d'incidence sur l'orientation de la politique monétaire. Cependant, le signal envoyé aux investisseurs est ambigu : en suggérant ...
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In: Journal of economic dynamics & control, Band 110, S. 103746
ISSN: 0165-1889
Cet article a pour objectif d'évaluer la contribution de la politiquemonétaire à l'activité économique depuis 1999 en zone euro, aux États-Unis etRoyaume-Uni, ainsi qu'en Allemagne, France, Italie et Espagne. L'estimationdes multiplicateurs monétaires indique un effet significatif de la politiquemonétaire sur le PIB et confirme des délais de transmission assez longs, del'ordre de plusieurs trimestres. L'effet d'une hausse des taux d'intérêt sembleplus important dans la zone euro qu'aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il y acependant une forte hétérogénéité entre les quatre plus grands pays de la zoneeuro, avec un effet plus important en Espagne et en Italie et plus faible enAllemagne et en France. Nous calculons ensuite la contribution passée et àvenir de la politique monétaire à l'activité. Avec la normalisation de la politiqueentreprise à partir de 2015 aux États-Unis et probablement en 2019 dans lazone euro, le soutien de la politique monétaire devrait s'atténuer et lacroissance pourrait être négativement impactée à l'horizon 2020 dans les sixéconomies avancées.
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Cet article a pour objectif d'évaluer la contribution de la politiquemonétaire à l'activité économique depuis 1999 en zone euro, aux États-Unis etRoyaume-Uni, ainsi qu'en Allemagne, France, Italie et Espagne. L'estimationdes multiplicateurs monétaires indique un effet significatif de la politiquemonétaire sur le PIB et confirme des délais de transmission assez longs, del'ordre de plusieurs trimestres. L'effet d'une hausse des taux d'intérêt sembleplus important dans la zone euro qu'aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il y acependant une forte hétérogénéité entre les quatre plus grands pays de la zoneeuro, avec un effet plus important en Espagne et en Italie et plus faible enAllemagne et en France. Nous calculons ensuite la contribution passée et àvenir de la politique monétaire à l'activité. Avec la normalisation de la politiqueentreprise à partir de 2015 aux États-Unis et probablement en 2019 dans lazone euro, le soutien de la politique monétaire devrait s'atténuer et lacroissance pourrait être négativement impactée à l'horizon 2020 dans les sixéconomies avancées.
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Cet article discute les perspectives de normalisation des politiques monétaires de la Réserve fédérale et de la BCE et estime la réaction de différents indicateurs financiers aux annonces sur l'orientation future de la politique monétaire américaine. Ces résultats peuvent s'avérer utiles pour appréhender les conséquences des décisions futures de la BCE sur la fin de ses programmes d'assouplissement quantitatif (Quantitative Easing ou QE). Nous montrons que les annonces de la Fed signalant le ralentissement ou la fin des programmes de QE, donc à caractère moins expansionniste voire restrictif, ont dans certains cas été suivies de baisses des taux d'intérêt. La gestion par la BCE des anticipations des marchés financiers sur le rythme de normalisation est donc déterminante.
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Cet article présente les contributions théoriques et empiriques récentes à la littérature macroéconomique qui remettent en question l'hypothèse d'information parfaite. En prenant en compte les frictions informationnelles rencontrées par les agents économiques, il est possible d'expliquer certaines des régularités empiriques qui ne peuvent pas être expliquées par le cadre standard des anticipations rationnelles avec information parfaite. À titre d'exemple, nous montrons que l'estimation du signe, de l'ampleur et de la persistance des effets des politiques monétaires et budgétaires peuvent varier lorsque l'on prend en compte les frictions informationnelles auxquelles sont confrontés les acteurs économiques.
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Cet article analyse les cycles du crédit et de l'activité bancaire dans la zone euro. La politique monétaire accommodante de la BCE soulève des interrogations concernant les risques induits d'instabilité bancaire. Les résultats ne suggèrent ni boom de crédit ni contraction excessive sur la période récente. Si la dynamique du crédit est orientée plus favorablement par rapport à sa tendance en France et en Allemagne, le cycle ne témoigne pas d'une hausse excessive. L'Espagne constitue un cas particulier puisqu'elle se distingue par la faiblesse du crédit rapporté au PIB, alors que l'encours de crédit rapporté aux capitaux et réserves du système bancaire se situe à un niveau historiquement élevé, suggérant une prise de risque excessive.
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Cet article présente les contributions théoriques et empiriques récentes à la littérature macroéconomique qui remettent en question l'hypothèse d'information parfaite. En prenant en compte les frictions informationnelles rencontrées par les agents économiques, il est possible d'expliquer certaines des régularités empiriques qui ne peuvent pas être expliquées par le cadre standard des anticipations rationnelles avec information parfaite. À titre d'exemple, nous montrons que l'estimation du signe, de l'ampleur et de la persistance des effets des politiques monétaires et budgétaires peuvent varier lorsque l'on prend en compte les frictions informationnelles auxquelles sont confrontés les acteurs économiques.
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Cet article analyse les cycles du crédit et de l'activité bancaire dans la zone euro. La politique monétaire accommodante de la BCE soulève des interrogations concernant les risques induits d'instabilité bancaire. Les résultats ne suggèrent ni boom de crédit ni contraction excessive sur la période récente. Si la dynamique du crédit est orientée plus favorablement par rapport à sa tendance en France et en Allemagne, le cycle ne témoigne pas d'une hausse excessive. L'Espagne constitue un cas particulier puisqu'elle se distingue par la faiblesse du crédit rapporté au PIB, alors que l'encours de crédit rapporté aux capitaux et réserves du système bancaire se situe à un niveau historiquement élevé, suggérant une prise de risque excessive.
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