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L'idée d'un droit à un avenir ouvert
Tant au niveau individuel que collectif, le numérique est aujourd'hui devenu le principal prescripteur de temporalité : il organise le passé, le présent et le futur de nos existences. Ce faisant, il remplace le possible par le prévisible, et l'organise à son profit. Il refaçonne la subjectivité, et les représentations collectives du temps. Il ferme l'avenir, et contribue à l'automatisation de l'esprit et de la société. Il fait donc du temps une question politique. ; At both the individual and collective levels, digital technology has now become the main prescriber of temporality: it organizes the past, present and future of our existences. In doing so, the digital system replaces the possible by the predictable, and organizes it for its own benefit. It reshapes the subjectivity and the collective representations of time. It closes the future and contributes to the automation of the mind and society. So it makes time a political issue.
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L'idée d'un droit à un avenir ouvert
Tant au niveau individuel que collectif, le numérique est aujourd'hui devenu le principal prescripteur de temporalité : il organise le passé, le présent et le futur de nos existences. Ce faisant, il remplace le possible par le prévisible, et l'organise à son profit. Il refaçonne la subjectivité, et les représentations collectives du temps. Il ferme l'avenir, et contribue à l'automatisation de l'esprit et de la société. Il fait donc du temps une question politique. ; At both the individual and collective levels, digital technology has now become the main prescriber of temporality: it organizes the past, present and future of our existences. In doing so, the digital system replaces the possible by the predictable, and organizes it for its own benefit. It reshapes the subjectivity and the collective representations of time. It closes the future and contributes to the automation of the mind and society. So it makes time a political issue.
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Du sujet de droit au sujet libidinal: L'emprise du numérique sur nos sociétés
In: Esprit, Band Mars, Heft 3, S. 114-128
Les technologies numériques sont régies par un principe de commodité qui engourdit l'esprit, consacre le sujet libidinal, sert le capitalisme des big data et aboutit à un illibéralisme des modes de vie.
Le Temps du posthumanisme. Un diagnostic d'époque
Le mouvement posthumaniste, autre nom et radicalisation du transhumanisme, qui projette un homme dépassant sa condition corporelle par son hybridation aux machines, va bien avec notre temps. Ses partisans le conjuguent au futur : ils nous annoncent ce que l'avenir sera, sans s'embarrasser du moindre conditionnel hypothétique. Par leur assurance prophétique, ils veulent nous aspirer dans la spirale du temps technologique, renforçant ainsi la tyrannie du mode de vie que nous imposent déjà jour après jour les entrepreneurs du numérique, les rois du silicium. Ce livre s'en prend d'abord aux deux arguments-phare du posthumanisme, celui de la liberté de « s'augmenter », de poursuivre le projet d'un homme émancipé de ses faiblesses naturelles, et celui des bienfaits de l'amélioration par les techniques. Il réfute sur leur propre terrain les fausses évidences sur lesquelles ces deux argumentaires reposent. Mais surtout, il élargit le débat à la question de l'emprise technologique sur nos sociétés, mettant en évidence le rôle de complice objective que joue à cet égard ce qu'il appelle la « Petite éthique », à savoir l'éthique libérale des droits individuels. Ainsi, le posthumanisme nous lance un défi démocratique : celui de se réapproprier notre avenir, c'est-à-dire de faire en sorte qu'il se conjugue non plus au futur obligé, mais au conditionnel politique.
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Le Temps du posthumanisme. Un diagnostic d'époque
Le mouvement posthumaniste, autre nom et radicalisation du transhumanisme, qui projette un homme dépassant sa condition corporelle par son hybridation aux machines, va bien avec notre temps. Ses partisans le conjuguent au futur : ils nous annoncent ce que l'avenir sera, sans s'embarrasser du moindre conditionnel hypothétique. Par leur assurance prophétique, ils veulent nous aspirer dans la spirale du temps technologique, renforçant ainsi la tyrannie du mode de vie que nous imposent déjà jour après jour les entrepreneurs du numérique, les rois du silicium. Ce livre s'en prend d'abord aux deux arguments-phare du posthumanisme, celui de la liberté de « s'augmenter », de poursuivre le projet d'un homme émancipé de ses faiblesses naturelles, et celui des bienfaits de l'amélioration par les techniques. Il réfute sur leur propre terrain les fausses évidences sur lesquelles ces deux argumentaires reposent. Mais surtout, il élargit le débat à la question de l'emprise technologique sur nos sociétés, mettant en évidence le rôle de complice objective que joue à cet égard ce qu'il appelle la « Petite éthique », à savoir l'éthique libérale des droits individuels. Ainsi, le posthumanisme nous lance un défi démocratique : celui de se réapproprier notre avenir, c'est-à-dire de faire en sorte qu'il se conjugue non plus au futur obligé, mais au conditionnel politique.
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Un consensus – sur quoi ? La mécanique paradoxale de l'éthique libérale
éditorial sur le paradoxe éthique de notre époque: la victoire de l'individu, c'est la victoire du système
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Un consensus – sur quoi ? La mécanique paradoxale de l'éthique libérale
éditorial sur le paradoxe éthique de notre époque: la victoire de l'individu, c'est la victoire du système
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Une autre idée de la coopération : la philosophie sociale de l'allocation universelle
In: A contrario: revue interdisciplinaire de sciences sociales, Band 21, Heft 1, S. 25-33
Face aux objections « réalistes » à l'instauration d'une allocation universelle qui toutes tablent sur le caractère indissociable de l'intégration sociale et de la contribution laborieuse (logique du donnant-donnant), le présent article entend mettre au jour, au contraire, le caractère irréalistement étroit de la coopération sociale ainsi comprise. Le moindre exploit capitaliste suppose toute une infrastructure coopérative sans laquelle il ne serait tout simplement pas possible. D'une manière générale, le libéralisme a tendance à oublier les bases coopérativistes de son propre exercice. En montrant que l'utilité sociale ne se résume pas à exercer un emploi, on ouvre une voie qui semble mener de manière quasi naturelle à l'instauration d'une AU.
Les limites politiques de la philosophie sociale
In: Esprit, Band Août-septembre, Heft 8, S. 80-93
Dans la lignée de la Théorie critique, Habermas appréhende la société à travers l'expérience privilégiée des acteurs eux-mêmes, en l'occurrence l'expérience communicationnelle, plutôt que par des principes abstraits. Mais le modèle de Habermas sous-estime la pression exercée par le système sur les acteurs, notamment en matière de modes de vie.
Le défi politique du posthumanisme
Le posthumanisme désigne ce courant de pensée qui prône l'amélioration de l'humain par les technologies, sur la base notamment de la convergence nouvelles entre nanotechnologies, biotechnologies, sciences informatiques et sciences cognitives. L'article étudie la congruence de nos modes de vie avec ce mouvement de pensée.
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The political challenge of posthumanism ; Le défi politique du posthumanisme
Pothumanism refers to this line of thought which advocates the improvement of humans by technologies, based inter alia on the new convergence between nanotechnologies, biotechnology, computer sciences and cognitive sciences. The article looks at how our lifestyles fit with this movement of thought. ; Le posthumanisme désigne ce courant de pensée qui prône l'amélioration de l'humain par les technologies, sur la base notamment de la convergence nouvelles entre nanotechnologies, biotechnologies, sciences informatiques et sciences cognitives. L'article étudie la congruence de nos modes de vie avec ce mouvement de pensée.
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La tiranía de los modos de vida
Les modes de vie sont ce qui nous affectent le plus, et pourtant ils sont hors de notre contrôle. Il y a là un paradoxe démocratique : nous, individus réputés libres et démocratiques, sommes dans les fers des modes de vie. Ceux-ci nous imposent en effet des attentes de comportement durables (avoir un travail, être consommateur, s'intégrer au monde technologique, au monde administratif, au monde économique,…) auxquels nous devons globalement nous adapter. Ce paradoxe est renforcé par un paradoxe éthique : c'est au moment où l'on assiste à une véritable inflation éthique, par la multiplication des comités, chartes, conseils, règlements, labels éthiques en tout genre, tous censés protéger les droits individuels, que le modes de vie de plus en plus contraignants étendent comme jamais leur emprise sur les individus. Ce qui veut dire que toute cette inflation éthique sert à blanchir le système et les modes de vie qui en découlent, qui peuvent ainsi étendre toute leur emprise en étant éthiquement « clean ». Notre éthique ne sert donc pas à critiquer le système ni les modes de vie, mais à les accompagner dans leur marche triomphale. A travers les modes de vie, avec la complicité de l'éthique individualiste, le système s'impose de manière aveugle, non concertée, non voulue, non planifiée, et pour cela inéluctable. C'est pour enrayer cette marche triomphale à laquelle nous concourons sans le vouloir qu'il faut imaginer une nouvelle institution, une institution du commun, qui puisse éthiquement et politiquement se saisir de ce qui nous échappe, à savoir les modes de vie. Cette institution est appelée ici « Parlement des modes de vie » - un Parlement qui, profitant de l'invention la plus significative que le mode de vie contemporain nous ait imposé – à savoir internet – devrait être virtuel. Grâce, par exemple, à une organisation des réseaux sociaux en Parlement, nous pourrions ainsi retourner l'évolution des modes de vie contre la manière dont les modes de vie évoluent (à savoir : sur le mode de l'inéluctable, de manière qui échappe à toute concertation et délibération démocratiques). Tel est l'enjeu d'une politique des modes de vie. ; Los "modos de vida" afectan por completo nuestra existencia y, sin embargo, están fuera de nuestro control. He aquí la paradoja: nosotros, individuos considerados libres y democráticos, somos prisioneros de los modos de vida. Nos imponen, en efecto, unas expectativas de comportamiento duraderas (tener trabajo, ser consumidores, integrarnos en el mundo tecnológico, en el mundo administrativo, en el mundo económico.) a las cuales debemos adaptarnos de forma global. Esta paradoja democrática viene reforzada por una paradoja "ética": en un momento en el que asistimos a una auténtica inflación ética por la multiplicación de comités, normativas, consejos, reglas, etiquetas éticas de todo tipo, destinadas todas a proteger el cumplimiento de los derechos individuales, los modos de vida, cada vez más exigentes, extienden más que nunca su influencia sobre los individuos. Esto quiere decir que todo este dispositivo ético sirve en realidad para "blanquear el sistema y los modos de vida" que de él se derivan, que pueden así extender su influencia siendo éticamente pasteurizados. Nuestra ética no sirve, pues, para criticar el sistema ni los modos de vida, sino para acompañarlos en su marcha triunfal. Frenar esa marcha es el mayor reto ético y político de nuestro tiempo
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La tiranía de los modos de vida
Les modes de vie sont ce qui nous affectent le plus, et pourtant ils sont hors de notre contrôle. Il y a là un paradoxe démocratique : nous, individus réputés libres et démocratiques, sommes dans les fers des modes de vie. Ceux-ci nous imposent en effet des attentes de comportement durables (avoir un travail, être consommateur, s'intégrer au monde technologique, au monde administratif, au monde économique,…) auxquels nous devons globalement nous adapter. Ce paradoxe est renforcé par un paradoxe éthique : c'est au moment où l'on assiste à une véritable inflation éthique, par la multiplication des comités, chartes, conseils, règlements, labels éthiques en tout genre, tous censés protéger les droits individuels, que le modes de vie de plus en plus contraignants étendent comme jamais leur emprise sur les individus. Ce qui veut dire que toute cette inflation éthique sert à blanchir le système et les modes de vie qui en découlent, qui peuvent ainsi étendre toute leur emprise en étant éthiquement « clean ». Notre éthique ne sert donc pas à critiquer le système ni les modes de vie, mais à les accompagner dans leur marche triomphale. A travers les modes de vie, avec la complicité de l'éthique individualiste, le système s'impose de manière aveugle, non concertée, non voulue, non planifiée, et pour cela inéluctable. C'est pour enrayer cette marche triomphale à laquelle nous concourons sans le vouloir qu'il faut imaginer une nouvelle institution, une institution du commun, qui puisse éthiquement et politiquement se saisir de ce qui nous échappe, à savoir les modes de vie. Cette institution est appelée ici « Parlement des modes de vie » - un Parlement qui, profitant de l'invention la plus significative que le mode de vie contemporain nous ait imposé – à savoir internet – devrait être virtuel. Grâce, par exemple, à une organisation des réseaux sociaux en Parlement, nous pourrions ainsi retourner l'évolution des modes de vie contre la manière dont les modes de vie évoluent (à savoir : sur le mode de l'inéluctable, de manière qui échappe à toute concertation et délibération démocratiques). Tel est l'enjeu d'une politique des modes de vie. ; Los "modos de vida" afectan por completo nuestra existencia y, sin embargo, están fuera de nuestro control. He aquí la paradoja: nosotros, individuos considerados libres y democráticos, somos prisioneros de los modos de vida. Nos imponen, en efecto, unas expectativas de comportamiento duraderas (tener trabajo, ser consumidores, integrarnos en el mundo tecnológico, en el mundo administrativo, en el mundo económico.) a las cuales debemos adaptarnos de forma global. Esta paradoja democrática viene reforzada por una paradoja "ética": en un momento en el que asistimos a una auténtica inflación ética por la multiplicación de comités, normativas, consejos, reglas, etiquetas éticas de todo tipo, destinadas todas a proteger el cumplimiento de los derechos individuales, los modos de vida, cada vez más exigentes, extienden más que nunca su influencia sobre los individuos. Esto quiere decir que todo este dispositivo ético sirve en realidad para "blanquear el sistema y los modos de vida" que de él se derivan, que pueden así extender su influencia siendo éticamente pasteurizados. Nuestra ética no sirve, pues, para criticar el sistema ni los modos de vida, sino para acompañarlos en su marcha triunfal. Frenar esa marcha es el mayor reto ético y político de nuestro tiempo
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