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An international Summit was called for June 2002 aiming to reaffirm the commitments of the 1996 World Food Summit and intensify efforts to halve the number of hungry people in the world to 400 million by 2015. However, progress on achieving this target is open to question. This paper analyses recent policy debates in two areas: first, the right to food and freedom from hunger; and second, the measurement of food insecurity at global and national levels. It agrees that the "World Food Summit–five years later" (WFS–fyl) should reaffirm commitment to the right of all people to food and freedom from hunger and the commitment to raise the resources required to achieve this. A rights–based approach to food security implies that policies be defined and actions taken to reduce hunger by a range of local, non–governmental, governmental and international actors. However, reliable information on who the hungry are and where they are situated is required in order to track progress to WFS targets and identify and implement appropriate actions at the global, national or subnational levels. The inter–agency Food Insecurity and Vulnerability Information and Mapping Systems (FIVIMS) plays a key role in generating information on trends of the numbers of food–insecure in the world, but the robustness of its "undernourishment" measure has been debated. The paper concludes by outlining practical ways to improve food security analysis, indicating the potential contribution of rights–based and livelihoods approaches.

Ce document est une synthèse des résultats de trois programmes de recherche conjoints franco-britannique Afrique de l'Ouest menés depuis 1996 dans le domaine du développement rural en Afrique de l'Ouest et du Centre. Chaque programme a été entrepris avec des partenaires de l'Afrique de l'Ouest. Ces programmes ont porté sur les thèmes suivants: - Les relations entre la recherche agricole, la vulgarisation et les organisations de producteurs. - Les questions foncières et l'accès aux ressources naturelles. - Les politiques du secteur cacao. Ces programmes ont permis de mieux comprendre les évolutions récentes en milieu rural africain, à travers des études réalisées par des équipes de chercheurs et praticiens du développement Ouest Africains, Français et Britannique. Ils ont aussi permis d'identifier et d'analyser les nouvelles tendances à prendre en compte dans la formulation des politiques d'aide au développement, d'améliorer les capacités des partenaires Ouest africains et de rapprocher les conceptions des acteurs et chercheurs francophones et anglophones sur les stratégies de développement rural par un échange permanent sur les méthodes de travail et les résultats. Les résultats de ces programmes témoignent de l'importance d'avoir des échanges internationaux dans des domaines d'intérêts communs et d'adopter des démarches permettant le partage d'information et d'expériences entre plusieurs pays africains. Ils constituent aussi une initiative qui valorise des compétences et des expériences professionnelles de deux pays membres de l'Union européenne et espèrent en cela contribuer à l'élaboration de la politique européenne de coopération au développement rural en mesure de relever les défis du monde rural africain.

Farmers' organisations can play an important role in defending their members' interests where they are: representative; federated at a level higher than the village; legally and formally accepted by government; and members have in common a profitable economic activity or the production of a key commodity. However, it is also important for there to be a favourable political, legislative, institutional and macro-economic context if strong linkages between farmers' organisations, agricultural research and extension organisations are to develop. In addition, there is a need for : - a continued policy of decentralising national agricultural research institutes; - material incentives for researchers to engage in participatory research and dialogue with farmers' organisations; - establishing consultative frameworks that are more representative of farmers' organisations (not solely involving private farmers). Lastly, it is crucial for farmers' organisations' technical capacities and resources to be strengthened if they are to be able to articulate their needs and demands to agricultural service providers more effectively. [¿] The study examined the role of agricultural research in technology generation and dissemination processes and, more specifically, the role that farmers' organisations and other civil society actors can play in these. The main objective of the study was to highlight the technical, economic and institutional conditions that influence the development of effective collaborative linkages between research systems, farmers and farmers' organisations.

L'objectif principal de cette étude était d'analyser des cas pertinents de partenariats entre institutions de recherche agricole, organismes de vulgarisation, organisations de producteurs et autres organisations de la société civile. Deux actions ont été étudiées en Gambie : l'appui d'une Ong internationale à une organisation de producteurs et une expérience de diffusion d'une technique de traction animale, adaptée aux parcelles rizicoles cultivées principalement par les femmes, conduite par le National Agricultural Research Institute, le projet international de développement, LADEP, et des producteurs. Parmi les facteurs favorisant une dynamique d'adoption d'innovations, il a été noté : l'intervention positive des Ong dans leur soutien aux organisations paysannes et dans leur rôle d'interface entre la recherche-vulgarisation et les organisations paysannes ; l'existence d'un projet international de développement privilégiant la participation des producteurs aux différentes phases du projet (LADEP) ; la structuration d'une organisation de producteurs au niveau national et la présence d'un institut national de recherche agricole ouvert aux méthodes de recherche participatives et favorable à l'adoption et à la recherche de nouvelles pratiques et approches impliquant les producteurs dans les processus de création et de diffusion des innovations. Cependant, des obstacles à l'établissement de relations fortes entre les partenaires ont été relevés, en particulier : les difficultés du récent institut de recherche (NARI) à définir des structures et des méthodes adaptées à une collaboration avec les producteurs ; la faiblesse actuelle des organisations paysannes ; le manque de conviction des paysans à former des groupements ; l'inexpérience et la dépendance des organisations existantes vis-à-vis des Ong et l'affaiblissement des relations entre la recherche et les Ong